Sony Xperia E4G : la promesse
Sony avait surpris son monde avec le Xperia E3, un smartphone 4G performant capable concurrencer les modèles low cost par son prix modéré (170 euros). Cette année, le constructeur redouble d’effort en lançant le Xperia E4G, un modèle plus grand, toujours 4G et encore moins cher puisqu’il vient se placer sous la barre des 150 euros. Pour l’occasion, il abandonne l’habituel processeur Qualcomm Snapdragon 400/410 qui équipe bon nombre de mobiles d’entrée de gamme pour un chipset Mediatek de dernière génération. Riche idée ou mauvais plan ? On vous laisse le découvrir.
Sony Xperia E4G : la réalité
Avec son E4G, Sony abandonne le design angulaire et fin propre aux derniers Xperia, ne conservant que le bouton d’allumage rond en métal. Avec une épaisseur proche des 11 mm, ce nouveau smartphone est nettement plus rebondi, sans que cela soit trop désagréable visuellement ou même en main, au vu de ses petites dimensions.
Il faut dire que les lignes se sont adoucies. Quant au dos, il adopte une texture gomme à l’apparence très soignée, agréable sous les doigts. En bon entrée de gamme, le Xperia E4G ne remportera pas forcément un prix de beauté mais on apprécie l’effort de Sony pour réduire l’épaisseur de la bordure d’écran. Dommage que la coque, amovible, offre un débord de deux bons millimètres autour de la façade en verre.C’est particulièrement visible sur le modèle blanc, ci-dessous.
Une mémoire confortable pour un low cost
Une fois le dos ôté, on découvre un emplacement pour Micro SIM et un lecteur de MicroSD. Il sera donc possible d’étendre la mémoire interne du mobile, au demeurant assez confortable puisqu’elle atteint 8 Go dont 4,8 Go disponibles pour le stockage et l’installation d’applications. Malgré l’épaisseur du mobile qui rendait cette option envisageable, la batterie, elle, n’est pas amovible.
Xperia E4G : un affichage de 4,7 pouces
Pour un mobile sous la barre des 150 euros, le Xperia E4G se distingue par sa diagonale de bonne taille, soit 4,7 pouces. Avec 432 cd/m², sa luminosité est plus que correcte et son contraste est, pour sa part, remarquable avec 1800 :1. Bref malgré une résolution moyenne (234 ppp), la qualité d’affichage est bonne avec des caractères, notamment dans les pages web, qui restent lisibles.
Un Android qu’on aurait aimé plus à jour
Le Sony Xperia fonctionne avec Android Kitkat ce qui est un peu regrettable dans la mesure où la dernière version Lollipop commence à faire son apparition sur bon nombre d’appareils. D’autant plus que Sony ne prévoit pas de mise à jour sur ses Xperia E. Quoi qu’il en soit, cela ne gêne en rien le confort d’utilisation. On observe une fluidité de navigation dans les menus et sur le web exemplaire.
Une mini console de jeu en main
Le processeur Mediatek quatre coeurs à 1,5 Ghz confère par ailleurs au E4G une puissance digne de modèles bien plus coûteux. Il faut dire qu’il est accompagné de l’excellente puce graphique, Mali T760, déjà remarquée sur des smartphones comme l’Acer Liquid Jade S ou, plus récemment, le Jiayu S3. Avec l’outil de tests Antutu, notre Xperia bat des records : 32000 en score général et surtout plus 10000 en 3D. Dans la pratique, cela se traduit par la possibilité de jouer avec l’E4G (même si les textures manquent un peu de finesse), y compris à des titres aussi gourmands en ressources que GTA Vice City. De quoi ravir les joueurs à petit budget !
L’endurance est correcte
Côté endurance, l’E4G se défend correctement même s’il ne parvient pas au niveau de son aîné l’E3. Il assure 10h30 en surf 4G ou 9h30 en lecture vidéo et se paye même le luxe de dépasser les 8 heures à notre test d’autonomie dit polyvalent. Seule l’endurance en appel déçoit avec un peu moins de 13 heures. On a vu bien pire !
Le flop en photo vidéo
C’est du côté de la photo et de la vidéo que le Xperia E4G ne parvient pas à transformer. La marque apposée sur le smartphone a beau être celle de Sony, reconnu dans le domaine de la photo, on reste ici sur du low cost. Le mobile est ainsi équipé d’un capteur 5 mégapixels qui remplit à peu près sa mission en extérieur et en plein jour. Les clichés manquent toutefois de précision dans les détails et la dégradation est flagrante dès que la lumière vient à manquer. Les vidéos 1080p souffrent, de leur côté, des mêmes défauts, les saccades en sus.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.