Sony Walkman NWZ-WS610 : la promesse
Les baladeurs de sport ne sont pas légion, le commun des mortels se contentant bien souvent d’écouteurs de seconde zone reliés à un smartphone. Les sportifs les plus sérieux ou ceux qui se fadent de longues sessions d’endurance, en course comme en natation, savent à quel point un casque baladeur sans fil change radicalement le confort de l’utilisateur. Héritier d’une longue lignée, le NWZ-WS610 est le dernier né de la gamme sport des Walkman. Que vaut-il sur le terrain ?
Sony Walkman NWZ-WS610 : la réalité
Cette nouvelle série semble au premier coup d’oeil de meilleure qualité que la précédente, la NWZ-W273 testée par la rédaction : la jointure entre l’arceau et les oreillettes est plus robuste et le boîtier paraît largement mieux construit, avec des plastiques qui font moins toc. Un constat portant sur la qualité perçue, la qualité réelle ne pouvant s’observer que sur le long terme. Côté contrôles, on reste sur la même recette que les modèles précédents : d’un côté l’allumage et les changements de piste, de l’autre la hausse de volume et autre mode de lecture.
Rien à dire concernant le port de l’appareil sur la tête : l’arceau arrière maintient parfaitement l’engin en place, que cela soit en natation ou lors d’une séance de corde à sauter.
Contrôle via un smartphone…
Disposant de 4 Go à 16 Go de mémoire embarquée, le NWZ-WS610 a cela de sympathique qu’il peut se transformer en casque sans fil Bluetooth en le reliant à un smartphone. L’appairage est simple – il suffit de presser le bouton Bluetooth – mais attention à bien maintenir la pression 7 secondes durant, en dessous de cette durée le casque ne fait que rechercher les périphériques connus.
… ou la télécommande
En plus du smartphone, ce baladeur peut aussi être piloté par la petite bague-télécommande livrée. De la taille de deux carrés de chocolat noir pâtissier, cette bague dispose des fonctions de bases et évite ainsi de lever les mains aux oreilles pour changer de piste. Pratique lors d’un jogging, mais aussi à vélo. Contrairement à l’unité principale, la bague n’est pas étanche et ne doit pas être utilisée dans l’eau.
Qui me parle ?
Dépourvu d’écran, le baladeur se pilote en aveugle mais, merveille de la technologie, une voix féminine annonce certaines opérations, tel l’allumage du Bluetooth ou le changement de mode de lecture (aléatoire, boucle ou normal). Un détail certes, mais cela facile la prise en main de l’appareil.
Qualité sonore convenable, bonne isolation
Si vous cherchez un matériel audiophile, lorgnez plutôt vers un Fidelio X1 de Philips – mais on vous souhaite bonne chance pour la nage! Sony n’a pour autant pas bâclé la partie sonore de son baladeur, tout à fait bonne, avec des embouts de compétition. Hermétiques, ceux dédiés à la nage font perdre puissance et détail à la musique, mais cela reste décent. Les embouts de caoutchouc étant de bonne qualité, l’isolation sonore du NWZ-WS610 est satisfaisante, ce qui a pour effet d’accroitre la quantité de détails musicaux perçus. Revers de la médaille, cette isolation peut être dangereuse pour vous et votre environnement selon les sports que vous pratiquez.
Pour les truites, pas les cachalots
Le cachalot est un animal incroyable qui peut plonger à des profondeurs avoisinant les 4.000 m. Si vous êtes un cachalot et que vous lisez 01net.com, attention : ce baladeur ne saurait vous accompagner dans vos chasses au calamar géant. Limité à une immersion prolongée de 2 m, le NWZ-WS610 convient plus aux truites et autres organismes pélagiques de surface, tels les humains non apnéistes qui s’adonnent au plaisir des allers-retours en piscine municipale. Attention à l’eau salée : comme tout matériel électronique, ce baladeur n’aime ni l’iode, ni les vagues, ni les filets dérivants. La nage en musique à Mimizan c’est niet.
Charge rapide pour têtes en l’air
Les baladeurs de Sony sont connus depuis des années pour leur capacité à réunir rapidement une charge suffisante à une session de sport. Ce NWZ-WS610 récolte assez d’énergie en 3 minutes pour tenir une petite heure, ce qui est vraiment pratique pour les têtes en l’air qui oublient de recharger leurs appareils de manière régulière.
Deux types d’embouts, pas de housse
Huit paires d’embouts sont livrés avec ce baladeur. Huit ou plutôt 2 x 4 : une série est destinée aux sports terrestres, l’autre aux sports aquatiques. Les deux types se reconnaissent facilement : les aquatiques disposent d’une partie extérieure semi-translucide avec l’intérieur du conduit obstrué par une membrane d’isolation tandis que les embouts normaux sont noirs. Le conduit intérieur des deux types respecte un code couleur correspondant à un diamètre de conduit auditif. Il est ainsi facile d’identifier la couleur correspondant à vos oreilles.
Carton orange côté accessoires : puisque Sony fournit deux types d’embouts différents et puisque la base est dans un format propriétaire, pourquoi la marque ne fournit-elle pas un étui de transport ? Trimballer un produit aussi abouti avec des éléments en vrac dans le sac à dos laisse un drôle de goût dans la bouche de l’utilisateur qui a lâché entre 150 et 200 euros (selon la version) pour se procurer ce petit bijou.
Prise propriétaire
Vous partez en vacances sportives et vous avez oubliez la base de recharge ? Pas de chance, vous allez écouter le bruit du vent dans les arbres. Car Mr Sony nous a encore refait le coup du socle de recharge propriétaire. Si cela peut se justifier pour le système de recharge rapide, pourquoi diable n’y a-t-il pas de prise Micro USB de secours ? De nombreuses marques dont Panasonic ont bien réussit par le passé à proposer des prises résistantes à l’eau, on ne voit pas pourquoi Sony a fait ici cette impasse.
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