Sony SmartWatch 3 (SWR50) Métal : la promesse
La Smartwatch 3 de Sony, sous Android Wear, se distingue de la G Watch R de LG et la Moto 360 de Motorola par son écran carré, mais surtout par la présence d’un module GPS intégré. La montre est désormais disponible en version métal, pour 50 euros de plus. Nous l’avons testée.
Sony SmartWatch 3 (SWR50) Métal : la réalité
(MàJ) La Sony Smartwatch 3 passe à Android Wear 5.1.1
Grâce à une mise à jour, SmartWatch 3 de Sony est passé sous la nouvelle version 5.1.1 d’Android Wear. Celle-ci apporte de nombreuses fonctions, telles que la possibilité de lancer directement des applications depuis l’écran tactile, mais aussi de la connectée directement à un réseau Wi-Fi. La SmartWatch 3 peut ainsi recevoir vos différentes notifications (mail, agenda, push, notification, etc.), même si elle n’est pas connectée en Bluetooth à un smartphone Android.
Première date de publication : 20 Mars 2015
Précisons d’abord que le cadran de la montre ne change pas : il est juste désormais emboité dans un bracelet en métal, composé de plusieurs maillons qu’il faudra faire enlever ou ajouter chez un horloger pour l’adapter à la taille de son poignet. Le cadran est toujours amovible, et reste donc totalement identique à celui des précédentes Smartwatch 3 que nous avons testées. En revanche, le nouveau bracelet en métal respire la qualité. C’est solide, confortable, et agréable à porter, malgré sa largeur. Selon nous, toutefois, la Zenwatch d’Asus reste une plus jolie montre carrée, grâce à un design plus subtil et plus compact.
Ecran moyen, mais astucieux
La qualité de l’écran de la Smartwatch est mitigée. Sa luminosité maximale est suffisante pour lire l’heure en plein soleil (environ 420 cd/m²), mais les angles de vision sont limités : les couleurs deviennent très ternes dès qu’on regarde l’écran de côté. Cet écran est néanmoins bien conçu : il est équipé d’un capteur de luminosité pour économiser un maximum d’énergie, et reste toujours lisible même lorsque son rétroéclairage est éteint, grâce à sa technologie LCD transflective.
Très autonome, peu pratique à recharger
La bonne nouvelle, c’est que cette montre offre l’une des autonomies les plus élevées du marché. Environ 35 heures en usage intensif selon notre précédent test (soit un jour et demi) et presque deux jours complets (environ 45 heures) en usage normal. C’est excellent par rapport à la concurrence. En revanche, l’emplacement du port micro-USB et son cache en plastique rendent la montre très peu pratique à recharger. Il faut compter une heure pour recharger complètement la batterie.
Android Wear à améliorer d’urgence
Les fonctionnalités de la Smartwatch 3 se résument à celles d’Android Wear. Autant dire, pas grand-chose. Comme nous le soulignions déjà lors du test de la Zenwatch, le logiciel de Google est un « proto-système » dont les fonctions et l’ergonomie sont encore loin d’être abouties. L’interface n’est pas du tout chaleureuse, avec un design beaucoup trop froid et basique, mais elle est fluide, c’est déjà ça. Pas de bug majeur à signaler non plus, mais il est urgent que Google améliore nettement Android Wear s’il souhaite emporter l’adhésion du plus grand nombre.
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