Sony Reader Wi-Fi PRS-T1 : la promesse
Bien connu pour la qualité de ses liseuses, Sony sort un modèle ultraplat qu’il présente comme le plus léger du monde. Le Sony Reader Wi-Fi PSR-T1 possède un écran tactile multipoint de 15,2 cm (6 pouces) de diagonale qui peut être utilisé avec les doigts, comme un téléphone tactile, ou avec le stylet fourni. Le Wi-Fi permet de se connecter à Internet pour effectuer des recherches sur Google ou télécharger des livres de la bibliothèque Sony Store. Cette liseuse est en outre relativement bon marché (150 euros) et est disponible en trois coloris, noir, blanc et rouge.
Sony Reader Wi-Fi PRS-T1 : la réalité
Sony fait sa révolution dans les liseuses. Alors que ses précédents modèles comportaient une coque en aluminium, le Reader Wi-Fi se contente de plastique. Résultat : le lecteur gagne en légèreté et en finesse : 170 g pour 8,9 mm d’épaisseur. (Ce n’est pas un record, contrairement à ce que Sony affirme, puisque le dernier Kindle d’Amazon fait le même poids tout en étant plus fin, à 8,7 mm.)
Le tout-plastique présente deux inconvénients : l’appareil est très salissant, et les reflets sur les bords biseautés de l’écran peuvent gêner la lecture – tout au moins sur le modèle noir. Les cinq boutons de navigation sont rassemblés au bas de la liseuse, tandis que la tranche inférieure accueille le connecteur micro-USB, la prise casque et les boutons on-off et reset. Le Sony Reader Wi-Fi est livré avec un stylet, mais on ne pourra pas le ranger dans la coque de l’appareil, comme on le faisait avec les modèles précédents, ce qui multiplie les risques de le perdre.
Un écran tactile multipoint agréable à utiliser
On retrouve le même écran de 6 pouces à encre électronique E-ink Pearl, de 600 x 800 points, que sur la plupart des liseuses de la concurrence. L’affichage est clair et contrasté, et la nouvelle police employée améliore encore la lisibilité.
La dalle tactile se révèle précise. Elle est en effet de type infrarouge et utilise des diodes placées autour de l’écran, comme celles des Kindle Touch, du Fnac Kobo ou du Nook Touch. Notez que le Reader Wi-Fi PRS-T1 est multipoint, comme les smartphones : on écarte les doigts pour zoomer, on les pince pour revenir en arrière. C’est très pratique quand le texte est difficile à lire ou que l’on consulte un PDF de grande taille, par exemple. Grâce au stylet, il est possible de prendre des notes (manuscrites ou tapées à l’aide du clavier virtuel) et même de dessiner. Les notes peuvent ensuite être transmises à un ordinateur.
Une liseuse très rapide
Si l’on ne connaît pas la puissance du processeur interne, une chose est sûre : le Reader Wi-Fi est beaucoup plus rapide que ses prédécesseurs. Le démarrage ne prend que 28 secondes, et la sortie de veille, moins de 2 secondes. Mais c’est surtout lorsque l’on ouvre un livre électronique pour la première fois que le gain est significatif : cela ne prend plus que 3 secondes, contre 6 avec le Sony Reader PRS-650.
Quid des livres protégés par DRM ?
La liseuse fonctionne avec une version modifiée d’Android. Ne cherchez pas le Market, seuls quelques menus et le navigateur Internet ont été conservés du système de Google. L’interface a été complètement repensée pour offrir plus de clarté. Le navigateur est peu agréable à utiliser à cause des clignotements de l’affichage électronique. Par ailleurs, la connexion est très lente : environ 100 kbit/s en Wi-Fi.
L’appareil possède une mémoire de 2 Go, dont 1,39 Go effectivement disponible pour stocker les livres électroniques, livres audio ou fichiers MP3. Cet espace peut être étendu à 32 Go au moyen d’une carte microSD. C’est avec un casque qu’il faudra écouter la musique, puisque la liseuse de Sony n’a pas de haut-parleur.
Le Reader Wi-Fi lit la plupart des formats de livre électronique (ePub, PDF, TXT) sauf les fichiers Mobipocket et les fichiers DOC et DOCX (de Word). La version que nous avons testée n’était pas compatible avec les DRM d’Adobe, et nous n’avons donc pas pu lire de livre protégé acheté sur Internet. Normalement, les modèles mis en vente ne devraient pas rencontrer ce problème. Par ailleurs, Sony n’a pas précisé quand sa librairie en ligne serait ouverte. En attendant, il faudra donc se tourner vers d’autres sites pour obtenir des livres.
Pas de dictionnaire français
Douze dictionnaires sont accessibles en tapotant sur le texte d’un livre, mais ce sont tous des ouvrages de traduction. De plus, si l’on souhaite ouvrir le dico anglais-français, c’est l’allemand qui s’affiche !
Enfin, Sony est assez chiche sur les accessoires : il ne fournit qu’un stylet et un câble USB pour recharger la liseuse sur un ordinateur. Tout le reste est payant, le chargeur secteur (25 euros) comme la housse standard (35 euros). Une autre housse, très bien faite, intègre une lampe pour lire dans le noir (comptez 49 euros).
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.