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Test : Sony MDR-ZX660AP, ce casque à 70 euros nous a tapé dans les tympans

Difficile de trouver un bon casque à moins de 100 euros ? Ne cherchez plus, le MDR-ZX660AP délivre un son dynamique et est confortable.

L'avis de 01net.com

Sony MDR-ZX660AP

Equipement

2.5 / 5

Confort et autonomie

4 / 5

Qualité audio

3.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 12/06/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Sony MDR-ZX660AP

Modèle Serre tête
Restitution du son Stéréo
Type de coussinets Supra-aural
Système actif de réduction du bruit Non
Poids (avec cordon et piles) 204 g
Voir la fiche complète

Sony MDR-ZX660AP : la promesse

Existe-t-il de bons casques audio à moins de 100 euros ? Sony répond par l’affirmative et brandit ce MDR-ZX660AP, un modèle coûtant 70 euros, disponible dans plusieurs coloris et pouvant tant servir à écouter des MP3 qu’à passer des coups de fil depuis votre smartphone, sans distinction de système d’exploitation. Les précédents casques abordables de la marque nippone ne nous ont pas toujours séduites par le passé, le ZX660AP sera-t-il l’exception ? Réponses.

Sony MDR-ZX660AP : la réalité

Sans vouloir paraître élitiste, force est de constater que nous n’avons jamais vraiment trouvé notre bonheur parmi l’offre pléthorique de casques ou d’écouteurs intras vendus moins de 100 euros. Les finitions sont bien souvent décevantes et la longévité proportionnelle aux euros dépensés (faible). Pire, ces casques sont parfois équipés d’écouteurs saturant et déformant tellement le son du Requiem de Mozart que celui-ci devait se retourner dans sa tombe. Alors, lorsque Sony nous a proposé de tester le ZX660AP, ce n’est pas sans une certaine réticence que nous avons accepté de tester le produit. Et visiblement, cela en valait la peine.

Bien fini et confortable

Le MDR-ZX660AP présente plutôt bien. Ce n’est pas le casque audio le plus sexy peuplant les étagères, mais il se défend bien avec ces petits moyens. Rembourré juste ce qu’il faut, le haut de l’arceau est en plastique, mais recouvert de similicuir (blanc dans notre cas). Quant au système de réglages en hauteur des écouteurs crantés, il est constitué, lui aussi, à 80% de plastique et est renforcé par une plaque de métal, apparente. Les écouteurs sont de type supra aural, c’est-à-dire qu’ils reposent sur les oreilles.

Montés sur de petits axes, les écouteurs bien matelassés s’adaptent à la morphologie de leur porteur tout en ne se pressant pas trop contre les esgourdes. L’isolation est plutôt bonne, les bruits parasites ne passent pas aisément pendant l’écoute et les voisins de métro ne profitent pas non plus des playlists, à condition de ne pas pousser votre source à fond.

Sur le câble plat, qui est d’ailleurs trop court à notre goût (1,2 m), se trouve une petite télécommande monotouche pour piloter sommairement votre smartphone. Elle intègre bien évidemment un petit micro pour passer et recevoir des appels. La qualité de ce dernier est satisfaisante, rivalisant avec la qualité des kits mains libres livrés par Apple (par exemple) sans le moindre mal.

Afflux de médiums mais bonne dynamique

Posé sur les oreilles, le ZX660 est soumis à nos morceaux de test usuels. De styles musicaux différents, mais tous très actuels, ils nous permettent de nous faire une idée de la fidélité, de la spatialisation et du dynamisme des petits haut-parleurs logés dans les écouteurs avant de passer sur les oreilles de notre dispositif de test.

Egalisation à plat, les premières heures d’écoute sont bien ternes. Le relief n’est pas au rendez-vous, le rendu est froid, les voix et les guitares électriques projetées vers l’avant et les basses ont bien du mal à percer. Les aigus, eux aussi, manquent de présence et sont bridés. Mais, globalement, le casque est à l’aise et la dynamique de certains morceaux est juste. Tant dans le métal, la techno, le R’n’B et, bien sûr avec Wolfgang (A. Mozart), le ZX660 arrive à tenir bon. Le Requiem n’est certes pas retranscrit à la perfection, mais nos tympans ont connu bien pire.

Et nos tests techniques confirment les lacunes du ZX660 qui se résument facilement : des médiums puissants, des aigus irréguliers et des basses, presque absentes. Pour retrouver un son un peu plus organique et articulé, la recette est assez simple : diluer les moyennes fréquences (- 1 à -3 dB sur l’égalisation, surtout aux alentours de 800 Hz) pour laisser les aigus diffuser leurs arômes. Ceux-ci sont aussi à modeler sur l’égaliseur afin de leur donner un peu de punch (+1 à +4 dB selon les goûts). Après les deux premières étapes, les basses ressortent mieux et ne demandent qu’à « être saisies » en aller-retour (+1 à +2 dB) pour retrouver un semblant de rondeurs. Vous pouvez même y aller plus franchement sur la portion 32-100 Hz, le casque ayant une bande passante quasi nulle sur ses fréquences au naturel.

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