Sony Cyber-shot HX400v : la promesse
Il paraît que nous ne jurons que par la puissance de zoom : c’est en tous les cas ce que les experts de GFK et consorts constatent en analysant les chiffres de ventes des bridges. Ces appareils au long museau ont donc vu leur puissance de zoom s’accroître jusqu’à l’indécence. Pourtant pas le plus excessif de sa catégorie, ce petit HX400v de Sony affiche 1200 mm au compteur, soit une puissance de gradissement de x50. Mais arrive-t-il a faire de belles images avec sa trompe ?
Sony Cyber-shot HX400v : la réalité
Soyons francs, les zooms x50, x60 voire x65 – comme le Kodak Pixpro AZ651 – nous font peur. Parce qu’en faisant de tels écarts de focales dans des formats si compacts, la qualité d’image est forcément sacrifiée. Sony en a bien conscience et ses ingénieurs ont donc soigné ce zoom x50 : si les valeurs d’ouverture ne sortent pas particulièrement du lot, la qualité de conception du « Zeiss Sonnar T* 24-1200 mm f/2.8-6.3 » est très bonne compte tenu des limites imposées par le genre. La qualité des lentilles semble faire échos à celle de la construction, soignée et propre. Nous sommes loin du feeling “appareil luxe haut de gamme” du RX10 (un “brudge” expert qui zoome… x8), mais c’est de bon aloi.
Puissance de zoom bien gérée
Sony a bien maîtrisé le piqué de l’image et les clichés délivrés par l’appareil sont dépourvus de ce filtre blanchâtre que l’on retrouve sur nombre de photos prises par des appareils pourvus d’optiques médiocres. Sans doute de nombreuses optimisations logicielles ont-elles permis de passer outre les limites physiques de ce giga zoom, et c’est du bon boulot.
Côté sensibilités le rendu est très bon jusqu’à 400 ISO, il piqué à 800 ISO mais du bruit numérique fait son apparition. À 1600 ISO, nombre de détails très fins sont perdus et en plus du bruit, un léger hâle apparait sur l’image. Au-dessus de cette valeur (3200 et plus), c’est moche et inutilisable.
Bonne stabilisation
Stabilisé sur 5 axes, le HX400v nous a offert des clichés nets en bout de zoom en plein jour. Mine de rien, ce n’est pas si fréquent puisqu’à 1200 mm il faudrait être au moins au 1/2000e de seconde pour être net, ce qui n’est pas toujours le cas ! Dans notre shooting de test, les images étaient nettes même au 1/250e. Plutôt pas mal.
De grosses lenteurs
Voici le point noir – ou tout de moins gris sombre – de l’appareil : ses lenteurs. Il faut à l’animal pas moins de 2,5 secondes pour s’allumer et Monsieur a besoin de se reposer 1,5 s entre chaque image ! L’AF en grand angle est un peu mou du genou et la rafale capable de turbiner à 10 images par seconde s’arrête au bout… d’une seconde. Puis il faut attendre que les clichés soient digérés, plus ou moins longtemps selon la qualité de la carte mémoire employée. Ces lenteurs sont un comble quand on sait que la rapidité est, justement, un des points forts d’autres modèles de la marque. Incompréhensible.
Savoir-faire vidéo
Très fluides, dépourvus d’artéfacts de compression ou de bruit jusqu’à un certain seuil de lumière : les vidéos produites par le HX400v sont tout bonnement excellentes. Avec un taux de compression jusqu’à 28 mbits/s, il prouve encore une fois le savoir-faire de Sony dans ce domaine. Si le micro intégré est très correct, le HX400v ne dispose pas de prise micro standard au format jack 3,5 mm. Pour améliorer la prise de son, vous pouvez vous rabattre sur le microphone XTST1M qui vient se brancher sur la griffe multimédia MI.
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