Sony Cyber-shot HX5 : la promesse
Il doit sortir fin mars, début avril au plus tard. Or depuis son annonce en janvier, le HX5 de Sony est l’un des appareils photo numériques les plus attendus. 01net. a pu essayer un prototype pendant deux semaines, et si l’on excepte le module GPS qui était inactif, ses performances sont pour le moins stupéfiantes !
Sony Cyber-shot HX5 : la réalité
Un capteur très félin
Concrètement, à réglages et situations identiques, comparé au récent TZ8, pourtant très bon, le HX5 est systématiquement plus lumineux ! Cela se traduit par des images ou des vidéos évidemment moins sombres, notamment en intérieur, mais aussi des flous moins prononcés. Et pour cause : grâce à son capteur « rétroéclairé » (la technologie de Sony est en train de révolutionner la photo numérique), l’appareil capte davantage de lumière et peut se contenter de temps de pose plus courts. L’idéal pour figer un mouvement.
L’autre atout du Sony HX5, c’est sa plage focale convaincante, 25-250 mm, soit un ultra-grand-angle (comme les Panasonic TZ6, TZ7, TZ8 et TZ10) et un zoom x10 sensiblement plus modeste (surtout face au x16 du TZ8 !). Il est toutefois admirablement stabilisé (aucun tremblement à l’utilisation), mais se déploie un peu trop lentement à notre goût. Pénible, notamment si vous voulez dynamiser vos vidéos avec des travellings avant ou arrière rapides.
Des vidéos en 50 images/seconde
Justement, les vidéos : Sony se félicite de proposer du 1080i, une résolution, en vérité, dont on ne perçoit pas l’utilité au quotidien, à part pour diffuser ses vidéos sur l’écran plat géant du salon. Mais le format d’enregistrement relativement léger (AVCHD), la prise de son en stéréo ainsi que la fluidité des enregistrements nous ont convaincus. La lenteur du zoom a également un avantage : l’appareil fait sa mise au point tranquillement. En outre, la vidéo est directement accessible par un bouton de raccourci bien mis en avant. Son câble USB (malheureusement propriétaire, ne le perdez pas !) permet enfin de sortir le signal en HDMI via un petit adaptateur fourni. Sony a bien fait les choses.
On pourrait encore citer le mode rafale instantané, la dizaine de modes scènes toujours pratiques pour les débutants, le processeur intelligent qui opte pour le meilleur d’entre eux et la mise au point plutôt rapide. Il ne reste plus qu’à tester l’efficacité de son module GPS pour valider définitivement son intérêt. Inactif sur le prototype qui a servi à ce test, il doit permettre de graver les coordonnées de prise de vue des photos dans leur fichier, afin de les voir sur une carte ou les classer par localisation. En l’état, seule la boussole fonctionnait.
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