Sony Bravia KD-85X9505 : la promesse
C’est l’un des écrans les plus énormes commercialisés en France (à partir de juillet) : 85 pouces de diagonale, très exactement de quoi allonger le géant basketteur Shaquille O’Neal (2,16 m) dans son téléviseur ! Le Bravia KD-85X9505B est le fleuron de la gamme de Sony, et il est tellement imposant (77 kg) que nous n’avons pas pu le faire venir au Labo 01Net. Nous l’avons donc testé chez Sony, mais sans nos instruments de mesures les plus importants.
Sony Bravia KD-85X9505 : la réalité
Côté design et finition, ce téléviseur est assez particulier. Difficile de faire oublier son gabarit de mastodonte. Les rebords de l’écran sont assez épais (environ 5 cm) et ils sont couverts d’un revêtement noir qui aurait mieux faire de ne pas être brillant (« glossy »). Pour le reste, l’écran adopte une esthétique assez sobre et simple. Il est possible de le hisser sur deux types de pieds (voir les photos ci-dessus) plus ou moins élevés, mais impossible de le pivoter horizontalement, évidemment.
Une image éblouissante
Littéralement éblouissante : pour la première fois nous avons perçu les éclats de lumières sur l’eau ou sur la neige comme de vrais reflets scintillants, argentés parfois, avec une intensité impressionnante. Plus globalement, l’image affichée par le Bravia KD-85X9505 est d’une grande richesse. Les couleurs sont très intenses, notamment grâce à la technologie Triluminos. Cette dernière est, cette fois, disciplinée par quelques ajustements d’image par rapport à l’année dernière, afin de réduire la dominante de rouge que le Triluminos provoquait (transformant le Grand Canyon en un paysage martien, par exemple).
Une seconde retouche proche de l’effet HDR (X-tended Dynamic Range) couplée au rétroéclairage Full LED permet d’équilibrer les contrastes pour révéler les détails d’une zone très sombre, sans pour autant réduire la profondeur des noirs. Impossible de savoir précisément combien de zones indépendantes le rétroéclairage Full LED peut faire varier, mais il est parfois impossible de distinguer l’écran de son rebord noir dans une pièce faiblement éclairée (notre sonde a mesuré un taux de contraste de 3000:1 au pire, et jusqu’à 95000:1 au mieux, pour une luminosité maximale proche de 300 cd/m²). Bref, c’est un régal dans toutes les situations, nous laissant pour seule frustration l’absence de contenu 4K à apprécier au quotidien.
Enfin, le moteur de fluidification et de netteté d’image de Sony est toujours aussi efficace, et très bien adapté aux films pour ne pas créer d’effet « caméscope ». Et le mode jeux vidéo est toujours aussi réactif.
Quelques défauts
L’écran n’est pas parfait non plus. Ses angles de vision sont, tout d’abord, limités. La technologie VA de la dalle délave les couleurs et réduit les contrastes (les noirs deviennent moins profonds) lorsque cette dernière est regardée de côté, laissant même apparaître les halos lumineux des zones rétroéclairées par le tapis de LED derrière l’écran. Ce rétroéclairage sophistiqué réduit parfois l’homogénéité de certains aplats lorsqu’on utilise l’écran comme moniteur pour afficher un bureau Windows, par exemple. Enfin, la 3D est toujours aussi décevante : elle est active, mais réduit quand même la définition de l’image (et même des menus) lorsqu’elle est activée, impossible de savoir pourquoi.
Sonorisation efficace
Côté son, la taille du téléviseur est un avantage crucial. L’écran intègre 4 haut-parleurs « long-duct » (long conduit) pour augmenter l’ampleur des basses. Le résultat est très bon, avec un son qui occupe bien toute la pièce, même si on décèle encore un petit manque dans les tons les plus graves.
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