Snooper StopSleep : la promesse
Snooper présente un produit plutôt inédit : le StopSleep. Il s’agit d’une bague dite « anti endormissement » censée lutter contre la première cause d’accidents mortels sur les routes. Pour cela, cette bague qu’on place sur deux doigts de la main (l’index et le majeur) est équipée de capteurs qui analysent en permanence votre activité électrodermale. Les huit capteurs situés sur la bague réagissent à « l’activité cérébrale » décelée dans le système nerveux et mesurable à la surface de la peau via la conductance cutanée. Avouez qu’il y a de quoi se poser des questions sur l’efficacité de ce produit. Nous avons testé le produit en situation.
Snooper StopSleep : la réalité
La prise en main de cette bague StopSleep est assez perturbante en raison de son format plutôt imposant : 4,3 x 3,7 x 2,6 cm. De quoi loger notamment un système de vibration et un haut-parleur assez puissant pour vous alerter en cas de somnolence, et une batterie. D’ailleurs, l’autonomie est d’environ 10 heures et se recharge par le biais d’un câble Micro USB à brancher sur une prise allume-cigares ou sur le secteur via l’adaptateur fourni.
En revanche, si son poids n’est pas gênant, le fait d’avoir deux doigts “collés” l’un à l’autre n’est ni très naturel, ni vraiment agréable. Un certain temps d’adaptation est nécessaire pour faire abstraction de la chose lorsqu’on conduit. Côté conception, on aurait aussi aimé que le système en caoutchouc maintenant la bague en place soit plus rigide, ne serait-ce que pour mieux tenir aux doigts fins des femmes.
Deux niveaux d’alertes
Avant d’utiliser la bague en condition de conduite, le constructeur recommande de se familiariser avec le fonctionnement du produit. Pour cela, il conseille de porter StopSleep une première fois, confortablement installé dans son canapé (par exemple), le soir au moment où vous êtes le plus enclin à piquer du nez. L’idée n’est pas d’apprendre à la bague à vous connaître, mais plutôt l’inverse.
En effet, StopSleep émet deux niveaux d’alertes. La première, correspondant à une baisse de vigilance, est assez discrète : la bague vibre. Puis la bague bipe très fort lorsqu’elle détecte que vous êtes en train de vous endormir. C’est plus particulièrement pour ce cas de figure qu’il faut être préparé, pour ne pas avoir de mauvaises réactions une fois au volant.
Un nivellement pertinent
Un certain recul est indispensable pour comprendre le premier niveau d’alerte de la bague. À l’usage, ces alertes interviennent parfois « pour rien ». On se rend compte que la bague vibre lorsqu’on a “la tête ailleurs”. Des phénomènes assez fréquents après un long trajet sur autoroute ou dans les embouteillages lorsque la vigilance baisse. Si vous êtes plutôt jeune et en bonne santé, vous aurez l’impression que ces alertes ne sont pas justifiées. Dans notre cas, il nous est arrivé que la bague vibre alors que nous n’avions pas l’impression de perdre nos moyens… tout au juste légèrement distraits. Toutefois, une fois ce constat établi, on se dit que ce n’est pas plus mal de se faire rappeler à l’ordre par une alerte silencieuse (vous ne réveillerez pas les enfants), sur un état qui peut s’avérer dangereux.
En revanche, le second niveau d’alerte est beaucoup plus important puisqu’il traduit un véritable état de somnolence. C’est pourquoi la bague StopSleep bipe vraiment très fort pour vous alerter. À ce niveau, la pause s’impose… et le changement de conducteur aussi.
Toujours sceptique ?
À la lecture de ce test, peut-être restez-vous sceptique sur l’efficacité de cette bague. Et on ne vous en veut pas, nous l’étions aussi avant de l’avoir véritablement dans les mains. Si nous sommes désormais convaincus, le fait que le Centre National de Recherche Scientifique ait reconnu l’efficacité de StopSleep pourrait bien vous convaincre à votre tour. Le CNRS a mené sa propre étude comparative en reliant le participant à l’étude à des outils tels électro-encéphalogramme et une sonde mesurant l’activité électro-dérmale ainsi qu’à une baque Snooper. Les résultats de l’expérience attestent de la fiabilité de StopSleep. Vous pouvez d’ailleurs retrouver une partie des résultats de l’étude du CNRS et son déroulé sur cette page.
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