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Test Snakebyte Vyper : une petite console Android sans grande saveur

La Snakebyte Vyper est une tablette 7 pouces sous Android qui tente de séduire les joueurs. Une idée intéressante, mais ici assez mal concrétisée.

L'avis de 01net.com

Sunflex Europe Snakebyte Vyper

Les plus

  • + Le concept
  • + Les nombreux accessoires livrés

Les moins

  • - Rien

Performances

2 / 5

Affichage

1.5 / 5

Photo & vidéo

1.5 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 30/05/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Sunflex Europe Snakebyte Vyper

Système Android
Processeur Rockchip RK3188
Taille 7 "
Voir la fiche complète

Sunflex Europe Snakebyte Vyper : la promesse

Réaliser une tablette sous Android dédiée aux joueurs n’est pas une mince affaire. Si Archos s’en sort bien avec la GamePad 2 , une référence en la matière, nous avons vu dernièrement que BigBen Interactive s’y est carrément cassé les dents avec la GameTab-One. Snabyte arrive avec une recette encore différente puisque la Vyper Gaming Edition est un kit qui se compose d’une tablette 7 pouces, d’une station d’accueil pour la brancher à un téléviseur, ainsi que d’une télécommande et d’une manette sans fil. Cette panoplie d’accessoires lui permet de se transformer facilement en console ou lecteur multimédia de salon. Tout cela suffit-il pour autant à la rendre intéressante ? La réponse est dans notre test.

Sunflex Europe Snakebyte Vyper : la réalité

La qualité de fabrication de cette tablette est plutôt bonne. Le plastique noir (au toucher doux) ainsi que la finition n’appellent pas franchement de critique. Petit plus pour l’arrière où le constructeur a opté pour une plaque façon aluminium brossé. Rien à signaler non plus du côté des périphériques. La qualité de fabrication de la manette et de la télécommande est propre. Ajoutons que la télécommande dispose au dos d’un véritable clavier (en Qwerty sur notre modèle de test), pratique compte tenu de toutes les fonctions disponibles sur cette tablette Android.

Une surcouche qui souffre de lenteurs

La version 4.2.2 d’Android ici installée profite d’une surcouche maison qui ne nous a pas vraiment convaincus. Le constructeur propose un système de navigation par univers (Applications, jeux, musiques, etc.), et une arborescence censée faciliter l’accès à tous les sous-menus. En pratique, le résultat n’est pas convaincant puisque la fluidité de la navigation est impactée. Dommage.

Pas vraiment une console portable

A la différence des Archos GamePad 2 et GameTab One, cette tablette Vyper ne dispose pas de boutons physiques. Pour jouer plus confortablement, c’est à dire sans utiliser l’écran tactile, il faut obligatoirement passer par la manette en Bluetooth. Dans cette configuration, il est soit possible de poser la tablette à plat, soit l’enficher dans la station d’accueil livrée. C’est encore ce qu’il y a de mieux… enfin en théorie. En effet, si les angles de vision de l’écran sont bons, la trop faible luminosité (243 cd/m²) et le taux de contraste au ras des pâquerettes (643:1) de cette petite dalle 7 pouces posent problème. Le confort d’utilisation au global est donc très moyen, surtout lorsqu’on utilise la tablette en extérieur.
Toujours en situation de jeux, on aurait aimé que le constructeur développe un logiciel permettant d’assigner les touches de jeux à la manette. En l’état, il faut passer par les menus de configuration des jeux eux-mêmes et cette fonction n’est pas toujours prévue.

C’est un peu mieux au salon

La station d’accueil livrée permet de connecter la tablette à un téléviseur HDMI. Dans cette configuration, la petite tablette devient une véritable console de salon. La duplication de l’image sur notre téléviseur 46 pouces est propre, sans plus. Nous n’avons pas réussi à supprimer complètement les bandes noires sur tout le tour de l’image, mais elles ne sont pas franchement gênantes.
Manette en main, on apprécie d’autant plus les jeux Android, à condition de se restreindre aux titres pas trop gourmands. Là encore, si la puce Mali 400 MP offre des performances honorables en temps normal, les quelques lenteurs ressenties en jeu montrent que l’optimisation logicielle n’est pas au top.

Toutes les fonctions d’une tablette sur grand écran

Cette connexion HDMI permet également de profiter très facilement de toutes les fonctionnalités d’une tablette sur grand écran. Surfer sur Internet, visionner des vidéos stockées sur la mémoire de l’appareil (elle offre d’ailleurs une bonne compatibilité) ou en ligne via YouTube et consorts, accéder à ses e-mails, ses photos, ses MP3… tout est possible. Le confort pourrait même être optimal grâce à télécommande sans fil si, là encore, les menus n’étaient pas ralentis par la surcouche système. Le clavier situé au dos de la télécommande facilite vraiment la saisie de texte. En revanche, l’accéléromètre intégré à la télécommande ne répond pas très bien. En mode pointeur, il est souvent pénible de déplacer le curseur à l’écran.

D’autres ratés achèvent cette tablette

Lors de nos tests, nous avons également constaté que la UNU chauffe beaucoup à l’arrière. C’est surtout le cas lorsqu’on joue avec la tablette sur sa station d’accueil, branchée au secteur. Dans cette configuration, nous avons mesuré 39 degrés. L’endurance n’est pas non plus son fort puisque nous lui avons mesuré des autonomies ridicules : 4h en surf WiFi et seulement 3h11 en lecture vidéo. Enfin, oubliez l’idée de prendre des photos ou filmer avec cette tablette, les résultats sont médiocres. Les vidéos en 720 x 480 pixels sont lissés (aucun détail ne ressort), les couleurs très peu fidèles et ça saccade beaucoup.

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