Skullcandy XTFree : la promesse
Courir avec un casque énorme sur la tête c’est peut-être bien dans les pubs Beats, mais dans la vraie vie, de petits écouteurs intra-auriculaires sont préférables. C’est pourquoi SkullCandy a opté pour ce format avec ses nouveaux écouteurs dédié au sport, les XTfree. Des écouteurs sans-fil dont tous les aspects semblent avoir été pensés pour convenir aux sportifs. Penser c’est bien, mais quid de la réalité terrain ?
Skullcandy XTFree : la réalité
Toujours siglé d’une tête de mort, logo de la marque, les XTfree sont des écouteurs Bluetooth plutôt bien construits à défaut d’être beaux – la version testée est d’un noir mat banal (que j’affectionne). Tour de force, la batterie a été intégrée dans un format extrêmement compact et léger – 14 g. Aucun problème à l’usage, les XTfree sont légers et tiennent bien en place comme on le verra plus loin. Les 6 heures d’autonomie annoncées ne sont pas mensongères et la compatibilité logicielle Android et iOS est impeccable.
Seul reproche technique : quelques décrochages sporadiques de quelques dixièmes de seconde lorsque l’on penche la tête trop violemment.
Bonne qualité sonore
Le rendu sonore est logiquement chaud avec des basses assez présentes – surtout lorsque le dispositif est équipé des embouts isolants – mais il est clair que Skullcandy n’a pas rogné sur la qualité des composants. Testé avec des playlists de sport – techno stupide qui remue, metal brutal qui cogne – les XTfree se sont aussi avérés agréables pour une écoute de musique plus civilisée type chansons finlandaises et polyphonies mongoles (véridique). Pas des écouteurs d’audiophile furieux, mais quand même de la bonne came.
Embouts de sécurité
Les embouts classiques sont très efficaces pour réduire les sons ambiants. Une caractéristique appréciable en intérieur bruyant – qui a dit open-space ? – mais dangereuse à l’extérieur : ne pas entendre un piéton, un cycliste ou une voiture quand on court est le premier pas vers un passage à l’hôpital.
SkullCandy livre donc un second type d’embouts (dans toutes les tailles) modelés avec des espaces pour laisser passer les bruits ambiants. C’est tout bête, mais c’est un vrai plus sécurité.
Télécommande efficace mais incomplète
Placée à 3 cm de l’écouteur gauche, la télécommande du XTfree est dotée de trois larges boutons. Une pression simple sur + ou – fait monter/baisser le volume, une pression plus soutenue lit la piste suivante/précédente.
Au milieu de ces deux boutons trône la tête de mort qui permet d’allumer/d’éteindre le casque avec une pression longue, la pression courte activant la pause en mode lecture. La seule critique d’usage que nous avons à faire concerne le nombre de boutons : il est difficile de maintenir un bouton appuyé lors d’une séance de running, placer deux boutons supplémentaires au dos des boutons +/- aurait rendu le changement de piste plus rapide et plus pratique.
Triplelock ou l’art de tenir en place
Le XTfree profite de tout un tas de technologies estampillées ® et autres ™ réunis sous la mention appelé TRIPLELOCK™ TECH. Une appellation valise réunissant trois technos : FitFin™, StickyGels™, Fix®. FitFin caractérise la branche souple qui se cale dans l’oreille, StickyGels est le genre de caoutchouc utilisé qui est moins enclin à glisser une fois humide qu’un caoutchouc classique. Quant à Fix, il s’agit de l’angle d’inclinaison de l’écouteur. Il faut savoir décoder !
Aussi précieuses soient elles, ces appelations de SkullCandy se montrent au final efficaces puisque le XTFree n’a jamais glissé de nos oreilles au cours de nos activités – course à pied, corde à sauter, exercices intensifs pieds + poings sur sac de frappe. Contrat stabilité rempli.
Le choix du câble plat
Les deux écouteurs sont reliés par un câble plat d’une trentaine de centimètres. Ce type de câble est bien pratique sur les écouteurs conventionnels à prise jack puisque leur longueur rend inévitable la création de nœuds avec un câble rond classique.
Le hic ici c’est que le câble tour de cou est très court, ce qui renforce sa rigidité. Peu gênante dans le cas d’un usage estival avec un simple t-shirt, cette rigidité rend la cohabitation plus difficile avec les capuches, cols et bonnets hivernaux.
Vive le micro USB !
Devenue la norme du monde des smartphones – iPhone exclus – la prise Micro USB sert à tout dans l’informatique et même à recharger ces écouteurs XTFree : il suffit de soulever l’embout de caoutchouc de l’écouteur gauche pour trouver une prise Micro USB femelle. On ne peut que célébrer l’usage d’une prise standard et non d’un énième chargeur propriétaire comme celui du NWZ-W273, baladeur étanche en piscine.
Certes le modèle de SkullCandy n’est que résistant à l’humidité et non étanche comme le modèle de Sony, mais puisque Sony est capable de créer des prises Micro USB étanches sur ses smartphones comme le Xperia Z5, il n’y a pas de raison de ne pas l’implémenter sur les casques. N’est-ce pas Mr Sony ?
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