Sharp LC-32DH65E : la promesse
Lancée courant septembre, la série DH65 est la première gamme de TV LCDSharp à intégrer un tuner TNT Mpeg-4 HD. Et le LC-32DH65E est la pluspetite diagonale d’écran du lot (il existe aussi des versions de 37, 46et 52 pouces). Il promet cependant une agréable lisibilité de tous lescontenus haute définition que ce soit sur Blu-ray (avec ses troisentrées HDMI 1.3 et son mode 24p) ou par la TNT (avec une gestionoptimisée du 1080i/50Hz et du Dolby Digital Plus notamment).
Sharp LC-32DH65E : la réalité
Un design austère, mais un montage facile
Comment le LC-32DH65E de Sharp peut-il faire la différence? Pas avec
son design en tout cas. De ce côté-là, Sharp ne s’est pas embêté et a
simplement emballé la dalle d’une robe plastique grise anthracite
taillée à la hache. C’est sobre, certes, mais un peu austère comparé à
la concurrence. Bon point, en revanche, en ce qui concerne le montage
du téléviseur sur son pied pivotant. La patte métallique d’ancrage à
intégrer et à visser sur la carcasse est rassurante. Et Sharp a même
prévu à l’intérieur du carton un petit tournevis pour faciliter
l’installation. C’est peu de choses, mais ça fait toujours plaisir.
Chouette connectique
Bon point également en ce qui concerne
la connectique, répartie entre l’arrière et le côté, comprenant deux
Péritel RVB, trois entrées HDMI 1.3, une entrée PC audio mini-jack
(1280×1024 pixels à 60Hz max.), une entrée YUV avec entrée audio stéréo
associée, une sortie audio analogique, une sortie audio numérique
optique, des entrées audio/vidéo analogiques, un port RS-232, une
sortie casque et un port USB. Sans oublier l’interface commune pour
l’accès à certaines chaînes de la TNT située sur le côté du téléviseur.
Un téléviseur facile à installer
Bon point aussi en ce qui
concerne la facilité d’installation. En quelques minutes, l’utilisateur
peut mémoriser les chaînes SD et HD de la TNT et accéder illico aux
premières images. Comme d’habitude, le rendu est très dynamique et
l’image arbore des couleurs flashy qui
vous fusillent la rétine. Première chose à faire, couper le capteur OPC
(ajustement automatique du rétro-éclairage en fonction des conditions
ambiantes) et revoir à la baisse l’intensité du rétro-éclairage.
Ensuite, Sharp ayant prévu sur son téléviseur de nombreuses options de
calibrage, il faudra prendre quelques minutes pour découvrir tous les
réglages, et en quoi ils influent sur la qualité d’image.
De nombreuses options de calibrage
Outre le réglage de la température des couleurs, des contrastes actifs,
de la réduction du bruit et du mode film, Sharp a intégré sur ce petit
téléviseur deux possibilités de réglages très intéressantes: «C.M.S. –
Teintes» et «C.M.S. – Saturations». Ces deux outils proposent d’ajuster
la teinte et la saturation des trois couleurs primaires et des trois
couleurs secondaires sur une échelle allant de -30 à +30. Ça n’a l’air
de rien dit comme ça, mais à l’usage cela permet d’obtenir une courbe
de gamma pile poil dans les clous (à 2.2) et d’avoisiner les 6500K pour
une température couleurs standard. Une excellente nouvelle pour tous
les «tâtasses» de la vidéo qui pourront envisager, même avec un
téléviseur d’entrée de gamme, d’obtenir une belle image. D’autant que
chaque entrée du téléviseur peut être associée à des réglages
«utilisateur». Bien vu.
Mode éco: de la poudre aux yeux
Autre nouveauté, la présence d’un mode «économie d’énergie» histoire de
diminuer l’intensité du rétro-éclairage dans l’espoir de réduire la
facture d’électricité et de prolonger la durée de vie du système.
Mouais… Au final, c’est un peu n’importe quoi ce mode. Car avec un
rétro-éclairage réglé «normalement» et une image correctement calibrée,
on est largement en-dessous des valeurs imposées par le mode
«dynamique» ou avec le capteur OPC activé. Conclusion: prenez le temps
de calibrer votre téléviseur, le calibrage est un vecteur d’économie
d’énergie. Inutile donc d’activer le mode éco qui se contente
finalement de réduire l’intensité du rétro-éclairage de 20 à 30%. En
revanche, les modes d’extinction automatique pour mettre l’écran hors
tension si aucun signal n’est reçu pendant 15 minutes ou la
programmation de la mise en veille peuvent se révéler intéressants.
De petits atouts pratiques
Autre petit atout «pratique», la touche «Informations» propose
instantanément de tout savoir sur le programme visionné: sa résolution
d’affichage, le format audio, le nombre de canaux, le nombre de pistes
audio disponibles, la présence ou non de sous-titres, etc. Le genre
d’option bien utile sur les programmes haute définition de la TNT.
Notez également que chaque entrée peut être renommée et que le Timer
affichant le temps écoulé est disponible sur le mode Jeu. Là encore, ce
sont des petits détails, mais c’est assez bien vu.
Un cadre photo numérique de luxe
Enfin, le LC-32DH65E est
évidemment à la mode multimédia et dispose d’un port USB (situé sur le
côté) assurant l’affichage à l’écran des photos JPEG et des titres
encodés en MP3. La vidéo n’est pas gérée, malheureusement. Branchez
votre clé USB, sélectionnez l’entrée USB, choisissez le mode «Photo» ou
«Musique» et le contenu s’affiche à l’écran. Il est ensuite possible,
comme sur un cadre photo numérique, de faire pivoter les photos et de
créer un diaporama avec l’insertion d’une musique de fond. Sympa.
La TNT HD? Chouette, sans plus
Et la qualité d’image alors?
C’est correct. Sur les programmes HD de la TNT, l’impression de relief
n’est toutefois pas saisissante. On s’en doutait un peu, remarquez, 32
pouces, c’est quand même petit pour révéler vraiment le gain en pixels
de la TNT HD. On apprécie toutefois la précision générale, le tonus de
l’image, la stabilité, la finesse des contrastes et l’absence de bruit.
Sur les programmes en SD, ce qui saute aux yeux c’est le bruit. Au
niveau du traitement vidéo (Aquos Pixel System III), du
désentrelacement et de la mise à l’échelle, le boulot est plutôt bien
fait. Sur 32 pouces, c’est plus facile forcément.
La HD se révèle vraiment avec du 1080p
Avec un lecteur Blu-ray ou des jeux vidéo en HD, la définition monte
d’un cran par rapport à la TNT HD. C’est, en effet, beaucoup plus
carré, plus rigoureux et bien plus percutant qu’en numérique terrestre.
L’image est nette, propre, les noirs bien appuyés, les contrastes
appliqués et les couleurs sacrément bien balancées. Il n’y a pas de
quoi tomber à la renverse non plus, mais ce petit téléviseur LCD Sharp
donne, malgré tout, entière satisfaction.
Signalons que ses trois grands frères sont également disponibles et
qu’ils ont été conçus sur le même moule: LC-37DH65E (999 euros),
LC-46DH65E (1 499 euros) et LC-52DH65E (1 999 euros).
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