Iomega ScreenPlay TV Link DX : la promesse
Tant que les téléviseurs ne proposeront pas une électronique suffisamment évoluée pour décoder tous les formats audio et vidéo, les passerelles multimédias auront encore de beaux jours devant elles. Ce décodage est bien la première fonction du ScreenPlay TV Link DX de Iomega. Comme beaucoup de modèles actuels, celui-ci est connecté au réseau local et à Internet. La passerelle peut ainsi accéder à des services en ligne. La télécommande intègre par ailleurs un clavier complet. A l’évidence ce ScreenPlay DX possède de sérieux arguments pour devenir un champion du multimédia. Qu’en est-il réellement ?
Iomega ScreenPlay TV Link DX : la réalité
L’examen de cette boîte noire montre deux choses. La première est que le design général, avec les bords arrondis, est vraiment passe-partout. Au moins, sa grande taille, plus de 17 cm de large sur 11 cm de profondeur, lui permet de se passer de tout système de ventilation. Il faut dire que l’absence de disque dur facilite bien les choses.
La seconde, plus importante, est que toutes les entrées et sorties utiles, e-Sata mis à part, sont bel et bien présentes. On trouve ainsi pas moins de trois ports USB host, qui permettront de brancher plusieurs unités de stockage externes, ou même, le cas échéant, une souris ou un clavier. D’ailleurs, il faut noter que le ScreenPlay DX n’étant pas équipé de module Wi-Fi interne, la clé fournie pour offrir cette connectivité monopolisera forcément l’une de ces trois prises. Cela dit, une connexion filaire par la prise Ethernet est toujours possible. En matière audio-vidéo, les indispensables sorties HDMI et Composite sont là, de même qu’une sortie audio optique pour un branchement direct sur un amplificateur.
Télécommande ou clavier ?
Une télécommande n’est pas un clavier et inversement. Sauf qu’en l’espèce, le dispositif de contrôle de ce DX intègre un clavier complet (malheureusement en qwerty) en plus de deux pavés multidirectionnels. L’inconvénient est qu’il faut tenir ce périphérique à deux mains pour l’utiliser à plein, en tapant les données avec les pouces. L’avantage est que la saisie des adresses Internet s’avère beaucoup plus aisée.
Cette passerelle possède en effet un vrai navigateur Internet permettant de surfer en toute liberté. En contrepartie, les services proposés sous la forme de gadgets reformatés pour un affichage sur un téléviseur ne sont pas d’une folle richesse. Certes, les très communautaires YouTube, Dailymotion, Flickr ou Facebook (merci à la télécommande avec clavier !) sont présents, mais les webradios brillent par leur absence. D’une manière plus globale, la navigation à travers les différents menus de l’interface est à la fois logique et plutôt rapide. Tant mieux car rien n’est plus énervant qu’une passerelle qui manque de réactivité.
Une bonne compatibilité
La compatibilité a beau ne plus être le principal cheval de bataille des constructeurs de passerelles, nul n’est à l’abri d’une mauvaise surprise. C’est la raison qui nous a poussés à vérifier la compatibilité du DX avec les différents formats audio, vidéo et photo existants. Ainsi, les conteneurs MKV ou les fichiers M2TS (format des vidéos Blu-ray) sont parfaitement lus. D’une manière générale, aucun contenu HD n’a posé de problème. En revanche, si les extractions de films DVD sont parfaitement reconnues et les menus de sélection des scènes s’affichent, il n’en va pas de même pour l’arborescence des Blu-ray. La lecture est toujours possible, mais il faudra aller chercher les fichiers à la main !
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