Schneider Electric Wiser : la promesse
Au plein coeur de l’hiver, nous sommes logiquement préoccupés par les économies de chauffage à réaliser… sans nuire au confort de vie. Outre les travaux d’isolation souvent synonymes de grosses dépenses, de nombreuses solutions high-tech peuvent nous aider à faire baisser la facture (lire notre dossier sur le sujet). Parmi celles-ci, la box Schneider Electric Wiser, une solution domotique qui nécessite un investissement important, mais qui se révèle vraiment convaincante. Voici notre verdict après un mois d’utilisation continue.
Schneider Electric Wiser : la réalité
Sur le papier, la box Wiser partait avec un handicap : son prix. Elle est vendue 299 euros seule et il faut compter environ 50 euros par module de commande. La box, un module par radiateur et, idéalement, un thermostat par pièce ainsi qu’un autre actionneur pour piloter un éventuel ballon d’eau chaude… la facture grimpe vite. Pourtant, l’installation de cette solution sur nos radiateurs électriques va rapidement nous faire changer d’avis.
Une excellente qualité de fabrication
L’offre Wiser est à considérer comme un investissement sur le long terme. En effet, quelle que soit l’installation à effectuer, il nous paraît tout bonnement impossible que l’investissement soit amorti la première année. Pour que ce soit le cas, il faudrait au bas mot faire une économie d’environ 400 euros sur sa facture pour couvrir le prix de la box et de quelques modules. Néanmoins, si on parle d’investissement durable, c’est que, compte tenu de la qualité des modules, il y a des chances que votre installation soit opérationnelle pour quelques décennies (à vie ?) à venir.
La phase d’installation requiert naturellement quelques notions de bricolage. Toutefois, si vous savez manier un tournevis, lire une notice et disjoncter le bon fusible sur le compteur électrique, tout devrait très bien se passer. D’autant que, quel que soit le module à installer, tout est vraiment bien pensé. Concernant l’actionneur de chauffage (49 euros), celui-ci vient parfaitement s’adapter sur notre boîte cloison sèche (aussi appelée “plot”), assurant une très bonne fixation du module.
Le raccordement électrique au radiateur (équipé d’un fil pilote) est très simple puisqu’il suffit de suivre les instructions de la notice. Là encore, entre la qualité des bordiers, le système de maintien des câbles et le cache qui isole ensuite tous les fils… l’ensemble est très rassurant.
Enfin, une fois le raccordement terminé et le cache remis en place, le résultat est très propre. Mais avant cela, il faut associer chaque module avec la box, via le portail Wiser.
L’installation de la box
Après l’installation des modules, il faut les synchroniser avec la box. Pour cela, il faut d’abord la connecter à votre réseau domestique par le biais d’une prise Ethernet. L’intégration d’une liaison Wi-Fi aurait grandement facilité les choses, surtout si vous êtes dans le même cas que nous. Tous les ports de notre Box ADSL étant déjà occupés, nous avons dû y ajouter un concentrateur de ports (appelé aussi un “switch”). On est réconforté par le fait que tout le reste de la configuration logicielle est un jeu d’enfant. La notice indique clairement comment connecter Wiser à Internet et ajouter les modules.
Une interface simple et efficace
Un passage dans le menu “Paramètres” de ‘linterface web permet de configurer quelques données importantes comme les tarifs figurant sur votre contrat. Le fait d’ajouter les données de tarification en heures creuses et heures pleines permettra ensuite au système de vous indiquer vos dépenses en KW et en euros sans attendre votre facture.
Le menu “mes équipements” permet d’ajouter les fameux modules. La box étant en mode de recherche en permanence, une pression sur le bouton “set” du module permet de l’associer. Il ne reste plus qu’a lui donner un nom, à lui attribuer une pièce et le tour est joué.
Dans notre installation, nous avons couplé les modules chauffage avec des thermostats d’ambiance. Inutile de percer les murs pour les installer, ils sont livrés avec un adhésif double face qui fera largement l’affaire sur la plupart des surfaces. Une fois installés, ils font toute la différence puisqu’ils agissent sur chaque radiateur, offrant alors un réglage de la température par degrés, ce qui s’avère beaucoup plus précis que la graduation (1, 2, 3, 4, … 9) présente sur les radiateurs… à moins bien sûr que vous disposiez d’un modèle récent intégrant un système électronique.
Les températures peuvent être programmées de manière très précise, par jour et par heure, depuis l’interface HTML. Vous pourrez définir la température souhaitée ou bien sélectionner un mode type : confort, éco, hors gel ou éteint. Il est naturellement possible d’augmenter ou diminuer la température souhaitée en pressant les boutons “plus” et “moins” du thermostat ou bien de le faire depuis l’application mobile. Petit plus très pratique de ces thermostats : ils détectent les importants et rapides changements de température. Ainsi, si jamais vous ouvrez une fenêtre pour aérer la pièce, il indiquera au radiateur de ne pas s’allumer.
Avec un suivi de conso permanent
Chaque module intègre un capteur de consommation pour garder un oeil sur vos dépenses poste par poste. Sur notre installation, on remarque que c’est notre ballon d’eau chaude, lui aussi équipé d’un module spécifique (actionneur ballon : 49 euros) qui consomme le plus. Pour réduire nos dépenses, nous l’avons programmé pour qu’il ne se réchauffe que la nuit, lorsque l’énergie est moins chère.
De la même manière, nous avons pu, au fil des semaines et de l’évolution des températures, ajuster la programmation des radiateurs. En effet, l’extrême souplesse de Wiser permet de revenir rapidement sur ses réglages afin d’en optimiser toujours un peu plus la mise en marche sans pour autant perdre en confort de vie.
Les autres capteurs qui font baisser la facture
Notre installation Wiser intègre également une prise pilotée avec capteur de conso (49 euros). Outre la possibilité de garder un oeil sur la coût de vos appareils (lave-linge, sèche-linge, fer à repasser, PC, etc.) celle-ci se révèle très pratique pour éteindre des appareils en veille. En effet, nous avons tous une multiprise sur laquelle sont branchés le téléviseur, le décodeur TV de votre FAI, un lecteur Blu-Ray et peut-être même, une console de salon, un ampli, des enceintes ou des chargeurs téléphones… malgré les efforts des constructeurs, ce sont autant d’appareils qui consomment de l’électricité lorsqu’ils sont en veille. Selon les chiffres du deuxième baromètre AFP-Powemetrix publié mi-juillet 2013, le coût lié aux appareils restés en veille s’élève à 86 euros par foyer et par an, soit environ 11% de la facture d’électricité moyenne des Français.
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