SceneLights LB-3500.mini : la promesse
Le site de Pearl.fr regorge de petits produits, surtout intéressants car vendus à des prix très attractifs. C’est le cas de ce Scenelights LB-3500.mini, un vidéo projecteur affiché à 70 euros. A ce prix, il ne faut sans doute pas en attendre grand-chose et cela se confirme à la lecture de sa fiche technique : définition de 480 x 320 pixels et une luminosité de seulement 60 lumens. Mais nous sommes curieux de nature et avons voulu savoir ce que la chose a dans le ventre.
SceneLights LB-3500.mini : la réalité
A l’image du SceneLights LB-4001.mini que nous avons déjà testé, le 3500.mini est un modèle de conception… tout plastique. A ce prix là, il fallait s’y attendre, mais cela surprend toujours un peu. On ne détecte pas de fragilité particulière de la coque, qui ne craque pas sous les doigts, mais les boutons servant à piloter les menus font très “toc”.
Le véritable point faible sur la conception concerne l’optique, façon “cul de bouteille” qui ballotte lorsqu’on la manipule. C’est en effet en tournant la grosse bague noire qu’on fait la mise au point de l’image… enfin si l’on peut dire.
Un – trop – dur retour à la très basse définition
Vous aimez les belles images, bien contrastée, un peu lumineuses et avec un certain piqué… passez votre chemin. Comme on s’y attendait, la plateforme technique de ce vidéo projecteur le limite à des prestations minimalistes… pour rester politiquement correct.
Comme on le voit sur la photo ci-dessus, l’image projetée par le LB-3005.mini est vraiment très pixelisée. Ci-dessous, cette fois-ci, sous le bureau Windows, les icônes sont à peine lisibles.
Sur la projection d’un film, les couleurs ne sont pas fidèles et le manque de luminosité est flagrant. Et pour cause, nous avons mesuré un taux de contraste de seulement 415:1 et une luminosité au ras de pâquerettes : 8,3 cd/m².
En se rapprochant de l’image, on voit nettement les pixels à l’image et les contours taillés à la hache. Si on y ajoute que l’image projetée est de petite taille (1,37 m de diagonale à 2 m de recul), vous l’aurez compris, ce vidéoprojecteur n’a pas grand-chose pour séduire.
Des menus sous MS-DOS ?
La qualité des menus des vidéoprojecteurs a son importance, notamment pour améliorer la qualité de l’image. Seulement vous l’aurez compris, la plateforme technique de ce SceneLights ne permet pas franchement d’obtenir mieux. Et si d’aventure vous souhaitiez y mettre le nez, la lisibilité des menus pose problème.
A mi-chemin entre une interface et un BIOS d’ordinateur un peu bâclé, on évite d’y accéder, d’autant que le changement entre les modes dynamique, standard ou cinéma ne sont pas flagrants. Ou en tout cas, ils n’arrangent rien.
Il lit vos fichiers multimédias
Pour pallier la connectique réduite à son maximum (1 HDMI, 1 VGA, une entrée vidéo composite via un adaptateur et une prise casque) le constructeur a eu la bonne idée d’intégrer une prise USB, un lecteur de carte mémoire et une puce de décodage de fichiers multimédias.
Cette puce lit d’ailleurs les principaux formats de fichiers que vous utiliserez pour regarder vos séries, films, photos de vacances ou encore écouter des MP3. Les fichiers bureautiques types .doc, .xls, .pdf ou encore présentation PowerPoint, ne passent pas.
Mais là encore, pour utiliser cette fonction de lecteur multimédia, il faudra supporter les caractères à peine lisibles de son interface et, surtout, brancher une paire de haut-parleurs supplémentaires, car celui intégré agresse les oreilles.
Enfin, la télécommande est à l’image du vidéoprojecteur lui-même : d’une conception assez quelconque et pas toujours au top, voire peu réactive.
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