Sanyo Xacti HD2000 : la promesse
Prenez le caméscope Xacti HD1000, au format intéressant, mais bourré depetits défauts. Faites une mise à jour de l’électronique de cetappareil, corrigez ses tares et vous obtenez le HD1010, auquel nousavions décerné un choix. Repérez les deux trois faiblesses restantes,baissez le prix d’introduction, et vous obtenez ce HD2000…
Sanyo Xacti HD2000 : la réalité
Pour ceux qui ne connaîtraient pas la gamme HD de Sanyo, les HD1000, HD1010 et ce nouveau HD2000 sont les «colts» des caméscope numériques. Des
caméras capables de filmer en HD sur des cartes SD et qui tiennent dans
une poche de manteau. Le HD2000 n’est, d’un point de vue esthétique,
qu’un copier/coller de ses grands frères, tant et si bien qu’il faut
regarder la mention sur la boîte ou l’appareil pour les
différencier.
On prend le même et on recommence
Il ne se distingue donc que par son électronique: un
capteur un peu plus grand (de 4 on passe à 5 Mpix), un mode 1080p de
haute qualité, un mode ralenti censé être plus performant et c’est à
peu près tout. Ah, non, il y aurait aussi des améliorations de la
qualité d’image, à travers une nouvelle révision du processeur de
traitement d’image et/ou de son microcode (ou firmware, programme intégré aux puces).
Qui était le HD1010?
Revenons rapidement sur les acquis du HD1010 : un zoom x10, un écran très réactif et contrasté qui peut tenir lieu
de bouton On/Off, des fichiers au format .mov et une grande compacité.
Du côté des écueils on note une image parfois pas assez contrastée, une
stabilisation photo et vidéo perfectible et un autofocus qui pagaye un
peu lorsque la lumière vient à manquer.
Ce qui change en bien: la qualité et le débit vidéo
Le
gain notable est l’amélioration de la qualité vidéo : les images sont
plus contrastées, plus colorées, moins plates que celles du HD1010. La
fluidité et la qualité générale de la compression profitent du mode 1920
x 1080 pixels 60 i/s HR, qui fait passer le débit de 12 à 24 Mbit par
seconde. Prévoyez donc une carte SDHC non seulement plus grosse mais
aussi de qualité (classe 4 minimum, voire 6). En sus de la vidéo, la
qualité photo fait elle aussi un petit bond, dans le même sens que la
vidéo: images un peu mieux définies et plus contrastées (merci le
capteur).
Ce qui aurait dû changer
Sanyo semble toujours avoir un peu de mal avec son autofocus et son
système de stabilisation. Pour l’autofocus sur un caméscope, on ne peut
que leur conseiller de capturer un ingénieur de Canon et un autre de
Sony pour la stabilisation. Ces défauts, sans être rédhibitoires (nous
avions bien noté le HD1010) n’ont pas été corrigés de façon notable sur cette nouvelle mouture et nous espérons que Sanyo se penchera sur la question pour son HD2020.
Ce qui manque
La grosse méchante HD en 60 images par seconde ça prend de la place et
tout le monde n’a pas un écran en 1080p. Nous aurions donc apprécié
de bénéficier d’un mode 720p au lieu du simple 720i disponible. De même,
afin de faciliter la production de clips en 24p, l’implémentation d’un
tel mode aurait été salutaire. Et finalement, un grand-angle de série.
Il existe certes un adaptateur en option, mais à l’instar des APN
récents, on apprécierait d’avoir droit à une focale large de série.
La petit nouveauté qui ne sert à rien
Le HD1010 avait un mode vidéo ralenti à 300 images par seconde (en 448
x 336 pixels). Ce mode est ici un peu revu à la baisse (on passe à 240
images par seconde) mais le HD2000 inaugure un mode à 600 images par
seconde en 192 x 108. Soyons clair, on est très loin des prouesses de
Casio sur ses EX-F1, EX-FH20 et même EX-FC100.
Tout ce qu’on obtient est un gros GIF animé, qui n’est utilisable qu’en
plein jour au Sahara. Si vous voulez faire des GIF dans le désert, libre
à vous, sinon rabattez-vous sur le mode à 240 i/s, réellement
exploitable.
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