Samsung WB650 : la promesse
Avec le WB650, Samsung vend au moins autant une vitrine technologique qu’une machine à prendre des photos ! Ultragrand-angle de 24 mm (le plus large existant en compact), zoom optique x15 (record du genre dans cette gamme de prix), fonction GPS (apanage des modèles haut de gamme) et très large écran de 8,9 cm de qualité Amoled (avec un éclat épatant, une signature Samsung), voici un appareil qui écrase toute la concurrence ! Sur le papier tout du moins…
Samsung WB650 : la réalité
Dans les faits, le constructeur coréen accuse encore trop de retard dans la qualité d’image. Par exemple, il reste très en retrait par rapport à Panasonic et à Canon pour les couleurs, trop ternes, ou à Sony, pour les photos en basse lumière, plus floues et parasitées. A plein zoom, son rendu est plus sale que celui du PowerShot 210 IS. Enfin, dans les forts contrastes, comme un contre-jour, les photos perdent tout éclat. Bref, voici un appareil photo qui n’est pas catastrophique, mais qui ne fait pas le poids devant les meilleurs.
Un GPS récalcitrant
On pourrait attendre du Samsung WB650 qu’il se rattrape sur les fonctions secondaires. Depuis le début de l’année, les modules GPS se répandent à vitesse grand V dans les compacts haut de gamme. Ils permettent notamment de taguer les photos selon le lieu de la prise de vue, voire de les importer sur une carte. Mais un minimum de configuration est souvent nécessaire, notamment avec le WB650 : il faut télécharger les données ici, les dézipper sur la carte SD puis déplacer les cartes téléchargées dans le dossier MAP. Malgré tout, et en dépit de plusieurs essais, le GPS n’a jamais voulu fonctionner sur notre exemplaire. Le constructeur reconnaît lui-même de nombreuses défaillances sur ce modèle…
La clé Amoled
Heureusement, Samsung peut compter sur l’écrin, et plus précisément l’écran, pour rattraper quelque peu des performances qui manquent de cran. La finition est excellente, quoique l’appareil puisse paraître un peu lourd et épais ; surtout, sa dalle Amoled de 920 000 pixels offre un confort sans pareil. La raison ? Un écran basse résolution (230 000 pixels) restitue mal les scènes, notamment en basse lumière, et peut tromper sur la qualité finale d’un cliché. Inversement, un écran haute résolution (920 000 pixels) n’est pas synonyme de photo réussie, mais il sera plus agréable pour les yeux. Et la techno Amoled apporte un plus évident en matière d’éclat et d’angle de vision.
Signalons enfin que l’enregistrement en HD est de très bonne tenue, mais que l’on devra se contenter d’un micro mono, par ailleurs si mal placé qu’on l’obstrue facilement.
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