Une dalle de 49 pouces courbée, une définition UltraHD, un traitement HDR et des applications de TV à la demande (Netflix et myCanal notamment)… voici les principaux arguments de ce téléviseur Samsung UE49KU6500. La promesse d’une belle image est d’autant plus alléchante qu’on trouve ce téléviseur à moins de 1 000 euros dans certaines boutiques. Voilà qui corrobore le discours de Samsung : aujourd’hui, il est possible de s’équiper d’un très bon téléviseur dès 1000 euros et, à 1500 euros, on parle déjà de haut de gamme.
Cela s’apprécie d’entrée de jeu avec le design du UE49KU6500. La dalle incurvée avec des bordures d’écran très fines et le pied métallique en forme d’étoile (non pivotant) offrent – sans être franchement nouveaux – un joli cachet à ce téléviseur.
Une dalle 8 bits et un HDR « cadenassé »
Sur le plan technique, l’appareil s’appuie sur une dalle ultra haute définition (3840 x 2160 pixels) 8 bits avec traitement HDR ainsi que sur l’UHD Upscaling Engine pour la conversion de tous les contenus HD. Et cet upscaling UHD est plutôt bien fait sur toutes les sources HD (Blu-ray et TNT) avec un gain en détails et en profondeur évident. Ajoutez à cela, la technologie Micro Dimming UHD, chargée d’optimiser les contrastes en faisant varier l’ouverture des pixels pour laisser passer plus ou moins de lumière, et vous obtenez une image correctement contrastée pour du milieu de gamme. Pas d’artefacts à noter, si ce ne sont quelques effets de moirés (pixellisations) sur les ciels et autres portions uniformes de l’image.
Des technologies efficaces et des couleurs dynamiques
Ces problèmes sont partiellement corrigés par le moteur de compensation de mouvement maison (Auto Motion Plus), même si l’ensemble ne parvient jamais à être vraiment bien net. Comme souvent, les couleurs sont un peu flashy avec les modes Standard et Dynamique enclenchés. Elles se font heureusement plus douces et plus agréables à l’oeil en mode Cinéma, même si de petits ajustements peuvent être nécessaires pour rendre le rendu un peu plus lumineux (luminosité max de 337 cd/m²).
En revanche, le niveau de contrastes est là encore excellent (contraste mesuré à 3788:1) avec un agréable respect du détail et une remarquable mise en exergue des parties sombres de l’image.
Un téléviseur 4K « standard »
Reste que ce modèle n’exploite pas pleinement la technologie HDR, que la marque sud-coréenne réserve à ses modèles plus haut de gamme (estampillés HDR 1000 et s’appuyant sur une dalle 10 bits). Ce modèle milieu de gamme fait également l’impasse sur le Quantum Dot, les technologies Precision Black, Ultra Clear Ultimate, Contrast Enhancer et Peak Illuminator Pro. On reste donc sur un téléviseur standard, et néanmoins de qualité, compte tenu de son prix.
Une ergonomie et des fonctionnalités plaisantes
Si le WiFi est intégré et si la réactivité de l’interface Smart TV (sous Tizen OS) est convaincante, notez que les deux télécommandes n’autorisent pas non plus de pilotage à la voix ou par gestes. Il s’agit, là encore, de fonctions dévolues à d’autres séries plus coûteuses.
Il reste que l’architecture des menus est assez bien faite avec des réglages simplifiés pour les néophytes et avec l’accès à des « Paramètres Expert » (pour les plus exigeants). Ces derniers permettent de calibrer de 0 à 100 chaque valeur de l’image et d’activer les différentes technologies de compensation de mouvement ou d’amélioration des contrastes. Ils donnent aussi la possibilité de choisir un espace colorimétrique. Un bon point.
Rien à signaler du côté de la connectique. Elle est légèrement décentrée au dos de la dalle, ce qui ne pose donc aucun problème pour accrocher le TV à un mur.
Le b.a.-ba en matière de services connectés
Quant à l’offre de services connectés, elle est encore réduite et sans grande nouveauté, exception faite de myCanal qui s’invite désormais sur les Smart TV de la marque. Elle constitue ainsi un vrai plus pour les abonnés qui pourront profiter d’une offre multipostes. Vous retrouverez également Netflix, MyTF1 VoD, Facebook (que l’on ne consomme généralement pas sur un téléviseur), Vimeo, YouTube, Deezer, ainsi que d’autres applis musicales et des contenus marketing. Rien de renversant.
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