Contrairement au Galaxy Z Flip 4 qui avec son prix conseillé de 1109 euros peut être comparé aux autres smartphones haut de gamme, le Z Fold 4 semble boxer dans sa propre catégorie. Vendu 1799 euros, le téléphone le plus cher de Samsung s’adresse avant tout aux technophiles fortunés.
Samsung vend clairement son Galaxy Z Fold 4 comme un outil de divertissement, mais aussi de productivité. Pour y parvenir, le constructeur coréen a mis tout son savoir-faire en matière de conception de matériel haut de gamme.
Il est clair qu’avec deux écrans OLED 120 Hz, dont un pliant, une puce Snapdragon 8+ Gen1 accompagné de 12 Go de RAM, trois modules caméra à l’arrière et une expérience logicielle inédite, le Galaxy Z Fold 4 est solidement équipé. Mais son format unique transforme-t-il vraiment notre manière d’utiliser un smartphone ? On voit ça tout de suite ensemble.
Un design très abouti
Reprenant presque trait pour trait les lignes du Galaxy Z Fold 3, le Fold 4 se contente de peaufiner une formule déjà bien rodée. Les changements sont à chercher du côté de la charnière et des bordures autour de l’écran qui ont été légèrement affinées. Des « rabotages » permettent aux Galaxy Z Fold 4 de perdre 8 g par rapport au modèle de l’année dernière.
Mais ne vous y trompez pas, avec 263 g sur la balance, le téléphone reste lourd lorsqu’il est plié. Le poids est logiquement mieux réparti une fois le téléphone déployé et à condition que vous le teniez à deux mains.
Nous avons particulièrement apprécié le format 23,1:9 du produit lorsqu’il est utilisé en mode smartphone. L’écran est tout en hauteur, ce qui permet de l’utiliser plus facilement à une main. Cela demande tout de même un petit temps d’adaptation quand vous écrirez sur le clavier numérique qui est moins confortable que sur un écran plus large.
Samsung annonce que sa charnière est garantie pour pouvoir se plier et déplier jusqu’à 200 000 fois. Cela représente environ cinq ans d’utilisation si vous ouvrez et fermez le téléphone une centaine de fois dans la journée. Lors de nos tests, nous avons beaucoup plus déplié le Z Flip 4 pour accéder à l’écran principal que le Z Fold 4 qui est déjà équipé d’un écran confortable lorsqu’il est fermé.
Très rigide lors des premiers jours d’utilisation, la charnière s’assouplit un peu ensuite, sans jamais donner l’impression de faiblir. Le « petit » écran du Galaxy Z Fold 4 et le dos du téléphone sont protégés par du verre Gorilla Glass Victus+. Ce n’est pas le cas de l’écran interne, qui profite en revanche d’une protection d’écran déjà appliquée qu’il ne faut surtout pas retirer. Une fois refermé et plié, il devient presque impossible d’abimer l’écran.
On salue la prouesse du constructeur pour proposer un smartphone pliant certifié IPX8 pour une protection contre l’immersion dans l’eau douce jusqu’à un mètre de profondeur pendant 30 minutes.
Le cadre en aluminium respire la qualité. Lorsqu’il est fermé, on se retrouve avec la charnière sur la gauche et les deux tranches superposées sur la droite. L’épaisseur du téléphone ne joue pas en sa faveur dans la poche, mais permet de le tenir fermement, c’est déjà ça. Nous avons été surpris de ne pas avoir à poser le petit doigt sous l’écran pour que le téléphone ne glisse pas lorsqu’il est utilisé à une main.
La finition mate lui confère un design très « premium » et le coloris « Ivoire » que nous avons testé a le mérite de ne pas marquer les traces de doigts. Avant de nous intéresser de plus près aux écrans, nous pouvons d’ores et déjà affirmer que Samsung maitrise parfaitement sa partition en montrant encore une fois tout son savoir-faire dans la conception de smartphones pliants haut de gamme.
Deux écrans, de qualité
Tout le sel du Galaxy Z Fold 4 repose sur le fait qu’il est équipé de deux écrans :
- Un « petit » écran externe de 6,2 pouces au format 23,1:9 avec une définition HD+ de 2316 x 904 pixels et un taux de rafraichissement variable qui va de 48 à 120 Hz.
- Un grand écran externe de 7,6 pouces au format 21,6:18 avec une définition QXGA+ DE 2176 x 1812 pixels et un taux de rafraîchissement variable qui va de 1 à 120 Hz.
Commençons par le point qui chiffonne toujours les utilisateurs potentiels de ce type d’appareil : la pliure au milieu du second écran. Oui, elle est visible, mais uniquement lorsqu’on regarde l’écran de côté, ce qui n’arrive quasiment jamais. Une fois en face de la dalle, elle est presque imperceptible. En revanche, vous la sentirez bien en passant votre doigt dessus. Elle pourrait en effet être plus discrète, mais cela ne nous a jamais gênés dans notre utilisation du produit au quotidien.
Le constat est similaire pour le module caméra caché sous la dalle et qui est déporté sur la partie droite de l’écran. Il est visible lorsque vous y portez attention, mais ne gêne en rien la consultation de contenu sur le grand écran. Concernant la qualité d’image produite, nous y reviendrons dans la partie photo de ce test.
La technologie OLED est utilisée pour les deux écrans, ce qui leur permet d’afficher un contraste infini. Comme souvent chez Samsung, les écrans sont très lumineux. Sur ce point, les trois premiers smartphones de notre classement sont ceux du constructeur coréen. Avec plus de 1000 cd/m2 sur les deux écrans du Fold 4, la lisibilité est exemplaire dans toutes les conditions. On note un pic lumineux en HDR à 1388 cd/m2 pour l’écran extérieur et 1257 cd/m2 pour l’écran externe.
Pour ce qui est de la fidélité des couleurs, le Galaxy Z Fold 4 fait le grand écart. Le téléphone privilégie par défaut la couverture des différents espaces colorimétrique, mais cela se fait au prix de la justesse des couleurs. Lorsque l’on allume le téléphone pour la première fois, le mode « Vif » est activité. Ce dernier flatte l’œil, mais propose un Delta E loin du chiffre 3 recherché.
En effet, on mesure un Delta E de 6,62 pour le petit écran et 6,03 pour le grand écran. Heureusement, passer au mode d’affichage « Naturel » dans les paramètres règle le problème. On retombe à 2,1 et 2,57, ce qui est excellent. Une justesse qui se traduira par des couleurs plus ternes. Vous pouvez évidemment ajuster manuellement la balance des blancs pour obtenir un affichage personnalisé.
De la puissance à revendre
Le Z Fold 4 est équipé de la dernière puce haut de gamme de chez Qualcomm, qui équipe déjà certains smartphones Android du second semestre 2022 : le Snapdragon 8+ Gen1. Comme vous pouvez le constater sur le benchmark AnTuTu, le téléphone est très puissant. Une fois plié, il dépasse le million de points, ce qui est excellent. Certains smartphones non pliants font mieux, comme le ZenFone 9 d’Asus, mais les résultats restent comparables.
Comme vous pouvez le constater, les performances baissent lorsque l’écran est déplié. Cela s’explique notamment par la résolution plus importante de l’écran. Au quotidien, le téléphone effectue avec une fluidité parfaite tout ce qu’on lui demande. Les 12 Go de RAM permettent de faire tourner autant d’applications que vous voulez sans jamais avoir à les redémarrer lorsque vous revenez dessus.
Jouer à un jeu comme Fortnite sur le grand écran est également un plaisir. Nous avons fait tourner sans difficulté le titre d’Epic Games avec des graphismes au maximum (qualité Épique), le tout à 60 i/s. Dans ces conditions, nous avons rencontré très peu de ralentissements. Pour une stabilité parfaite, vous pouvez toujours repasser en 30 i/s pour baisser d’un cran la qualité graphique.
© 01Lab
En revanche, le Galaxy Z Fold 4 à une fâcheuse tendance au throtlling. Sur le test de stabilité de 3DMark, on constate que le produit voit ses performances chuter de 60,5 % lorsque le téléphone est plié. C’est un peu mieux une fois déplié avec une baisse de « seulement » 43,3 %.
Oui, c’est mieux que sur le Galaxy Z Flip 4 qui a encore moins de place pour laisser respirer ses composants. Mais nous sommes encore moins du niveau de performance qu’est capable de maintenir un iPhone 13 Pro Max ou un Galaxy S22 Ultra.
La bonne nouvelle est que Samsung ne bride pas son smartphone pour rien. En effet, il ne chauffe jamais à l’excès et son amplitude de température ne dépasse jamais les 20 degrés, ce qui est excellent. Retenez qu’il fera tout tourner confortablement, mais qu’il ne se destine peut-être pas aux gamers les plus acharnés.
Une interface astucieuse, mais imparfaite
Le Samsung Galaxy Z Fold 4 est livré avec Android 12 et l’interface One UI de Samsung dans sa version 4.1.1. On aime toujours autant l’interface du constructeur coréen pour son design, sa simplicité, sa personnalisation, mais aussi le petit nombre d’applications préinstallées.
Mais le Z Fold 4 n’est pas un smartphone Samsung comme les autres. Son écran géant a demandé en effet à l’interface de s’adapter. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, One UI utilise intelligemment l’espace disponible en divisant l’affichage en deux lorsque vous êtes dans l’interface. De quoi changer de menu rapidement sans avoir à revenir en arrière comme cela est le cas sur un écran classique.
Une fois déployé, le grand écran offre un vrai confort, que ce soit pour regarder des photos, naviguer sur le web ou encore éditer un fichier Excel qui s’étend en largeur.
Et côté productivité ?
Cette année, la « nouveauté » du Z Fold 4 vient de sa barre des tâches. Elle était déjà présente dans les fonctions expérimentales du Labs l’an passé, mais Samsung l’a peaufinée pour proposer une version plus aboutie sur sa nouvelle tablette pliante.
Concrètement, cette barre des tâches s’affiche dès que vous ouvrez une application. Elle ressemble à celle que vous pouvez trouver sur un PC, avec un tiroir d’applications sur la gauche pour y ajouter des applications qui ne seraient pas déjà présentes.
Cela offre une vraie flexibilité que l’on ne retrouve pas toujours sur des systèmes multitâches plus classiques. Cette barre des tâches est le complément parfait aux différentes options de multifenêtrage offertes par One UI.
Ainsi, vous pouvez ouvrir jusqu’à trois applications en même temps. Une sur toute la hauteur (à droite ou à gauche) et deux autres en plus petit. Grâce aux trois petits points qui se trouvent à l’intersection, il est possible de sauvegarder cette disposition pour la relancer rapidement ou simplement changer la disposition des applications ouvertes.
Cela peut se révéler très pratique lorsque vous souhaitez consulter vos réseaux sociaux tout en regardant d’un œil une vidéo YouTube ou pour éditer un document texte en effectuant une recherche sur le navigateur. Tout n’est pas parfait pour autant. On aurait par exemple aimé avoir la possibilité de déplacer d’un simple glisser-déposer une image de la galerie ou une page web directement dans Google Docs.
Notez aussi que le Fold 4 est compatible avec le S-Pen. Malheureusement, aucun emplacement ne permet de le ranger directement dans le téléphone, comme c’était le cas de la gamme Note. Il faudra acheter le stylet en plus ainsi qu’une coque adaptée pour pouvoir le transporter partout avec vous. Dommage. Espérons que le Z Fold 5 règle ce défaut.
Si vous voulez transformer cette petite tablette en ordinateur, vous pouvez toujours utiliser le mode DeX afin d’avoir une interface de bureau sur un écran externe. Un véritable outil de productivité, limité principalement par son écosystème applicatif, qui reste toutefois largement suffisant pour des tâches bureautiques.
Le mode Flex
Certaines applications profitent d’un affichage dédié lorsqu’elles sont utilisées à l’horizontale avec l’écran plié. C’est par exemple le cas de YouTube, Netflix, Disney+ ou encore Google Meet. Le contenu à visionner s’affiche alors en haut, et l’interface de navigation en bas.
Pour faire un aparté sur l’utilisation du Fold 4 comme appareil de divertissement, notez que son format n’est pas idéal pour la consultation de vidéo ou pour jouer. L’affichage de l’écran est certes confortable, mais cela se fera au prix de grandes bandes noires en haut et en bas lorsqu’il est tenu à l’horizontale.
Pour utiliser les applications non compatibles avec le mode de visionnage plié à l’horizontale, il faut vous rendre dans les fonctions avancées du téléphone. Plus précisément dans le fameux mode Flex dont nous vous avons déjà parlé dans notre test du Samsung Galaxy Z Flip 4.
Une fois dans les options, il ne vous reste plus qu’à sélectionner les applications que vous souhaitez voir fonctionner avec le volet en mode Flex. Une fois activé, ne vous attendez pas à une disposition personnalisée pour chaque application.
Comme vous pouvez le voir ci-dessous, les applications s’afficheront sur l’écran supérieur lorsque le téléphone est plié à l’horizontale. Sur la partie basse du grand écran, quatre boutons sont disponibles.
Le premier permet de baisser le panneau des notifications, le deuxième de prendre une capture d’écran et le troisième de régler le niveau de luminosité. Le quatrième est dédié au réglage du son. Enfin, le dernier transformera la partie basse de l’écran en pavé tactile pour contrôler un pointeur à la façon d’un ordinateur. On cherche toujours un cas d’usage pertinent pour cette dernière option.
Il y a encore des soucis techniques : il nous est arrivé de voir certaines applications se mettre en veille malgré l’activation du mode Flex et une vidéo en train de tourner. D’autres ne s’affichent pas du tout correctement. C’est le cas d’Instagram dont le format vertical se retrouve collé au côté droit du grand écran. Il faut alors « jouer » avec des flèches situées de chaque côté pour centrer l’affichage.
Photo et vidéo : un bloc caméra polyvalent
Le Galaxy Fold 4 est équipé de trois modules caméras à l’arrière, un à l’avant sur le premier écran, et un deuxième sous le second écran :
- Un grand-angle de 50 Mpx, ouverture f/1,8, focale 23 mm, OIS.
- Un ultra grand-angle de 12 Mpx, ouverture f/2,2, focale 12 mm.
- Un téléobjectif de 10 Mpx, ouverture f/2,4, focale 66mm, OIS, zoom optique x3.
- Un module caméra avant de 10 Mpx, ouverture f/2,2, focale 24 mm.
- Un module caméra avant (sous l’écran) de 4 Mpx, ouverture f/1,8, focale 26 mm.
Une copie très proche de celle du Samsung Galaxy S22+.
Mention spéciale à l’application photo, qui tire partie du grand écran une fois ce dernier déplié. De quoi capturer vos photos tout en gardant un œil sur les dernières que vous avez prises. Pratique.
Grand-angle et ultra-grand-angle
Commençons par le module grand-angle qui utilise sa définition de 50 Mpx et le procédé du pixel binning pour capturer des clichés plus lumineux de 12,5 Mpx. Le résultat est très convaincant en pleine journée.
Comme toujours avec Samsung, les couleurs sont hyper saturées. Un rendu qui flatte l’œil et qui fera son effet sur les réseaux sociaux, mais qui aura du mal à convaincre les personnes à la recherche d’un rendu naturel. Le piqué est excellent et la plage dynamique parfaitement gérée.
L’ultra grand-angle assure une bonne continuité colorimétrique par rapport au grand-angle. La gestion de la dynamique est également très bonne et la déformation dans les angles maitrisés.
En revanche, on perd en détail ce que l’on gagne en champ de vision. Le piqué est correct au centre, mais le niveau de détails chute de manière importante sur les côtés de l’image. Si cela n’a rien de dramatique, on s’attendait à mieux sur un téléphone à ce prix.
Zoom optique x3
Le Z Fold 4 passe à un zoom x3, contre un x2 sur le modèle précédent. Il ne permet pas d’aller aussi loin que celui du S22 Ultra, mais il reste convaincant. Les détails sont bien préservés et la colorimétrie reste cohérente.
Au-delà du x3, on passe en zoom numérique. Le Z Fold 4 parvient à garder un niveau de qualité correct jusqu’à x10. Au-delà, le résultat ressemble plus à une peinture qu’à une photo avec un lissage très important pour compenser la perte de détails, comme vous pouvez le voir sur le zoom x30 (le maximum).
De nuit
Pour les photos de nuit, on vous conseille d’utiliser le module principal grand-angle avec le mode nuit activé. Le temps de pause vous oblige à ne pas bouger pendant plusieurs secondes, mais le résultat est très convaincant.
Le mode nocturne sauve complètement l’ultra-grand-angle qui serait dans le cas contraire complètement plongé dans le noir. Si vous souhaitez zoomer sur une chauve-souris accrochée en l’air, le zoom x3 est parfaitement exploitable avec le mode nuit, à condition que capturer des sujets statiques.
Portraits et selfies
Le mode portrait utilisé avec le module principal grand-angle est très convaincant. Le flou d’arrière plan est réussi et le contour du sujet est maitrisé. Comme vous pouvez le voir sur la photo de la poupée, le smartphone de Samsung parvient à relativement bien délimiter les mèches rebelles.
Pour les selfies, le module de 10 mégapixels du plus petit écran s’en sort avec les honneurs. On ne peut pas en dire autant du module de 4 mégapixels qui se trouve sous le grand écran. Comme vous pouvez le constater ci-dessous, la photo est moins lumineuse et parait légèrement voilée. De plus, le mode portrait n’est pas disponible avec ce module caméra.
Notez que vous pouvez prendre des selfies avec le module principal de 50 mégapixels en utilisant l’option de retour vidéo. Il vous reste ensuite à déployer le téléphone pour voir votre trombine sur le petit écran.
Vidéos
Le Samsung Galaxy Z Fold 4 peut filmer jusqu’en 8K à 24 i/s. Dans cette configuration, le mode super stabilité n’est pas disponible. Vous ne pourrez pas non plus activer le retour vidéo sur le petit écran si vous souhaitez faire un vlog avec le module caméra de 50 mégapixels.
Autonomie et charge
Le Z Fold 4 est un smartphone pliant hybride équipé d’une batterie de 4400 mAh. L’autonomie est un peu « à la carte » dans la mesure où elle dépend de l’utilisation que vous ferez ou non du grand écran.
Comme vous pouvez le voir ci-dessous sur les tests du 01Lab, le Z Fold 4 a une excellente autonomie une fois plié (sans atteindre celle de l’iPhone 13 Pro Max), mais beaucoup moins convaincante si vous êtes en permanence sur le grand écran.
Après 10 jours d’utilisations à jongler entre les deux écrans, nous avons toujours terminé la journée sereinement. Il n’était pas rare d’aller jusqu’à une journée et demie d’autonomie. L’avantage est que si vous êtes loin d’un chargeur, vous pourrez toujours rester sur l’écran le plus petit pour sauver quelques pourcentages des batteries avant de trouver un chargeur.
Car oui, aucun chargeur n’est fourni dans la boîte. Le téléphone est compatible avec la recharge 25W. C’est très peu en 2022, d’autant plus sûr un smartphone premium à presque 1800 euros. Comptez 1h18 pour le recharger complètement, soit 14 minutes de plus que le Galaxy S22 Ultra. Enfin, le Z Fold 4 est compatible avec la recharge sans fil 15W et inversée 4,5W.
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