Samsung Galaxy S5 mini : la promesse
Six mois après la sortie du Galaxy S5, le fleuron des smartphones de Samsung, le constructeur coréen commercialise sans surprise le S5 mini. Ce nouveau modèle s’inspire fortement de son aîné au niveau du design et des fonctions mais sans bénéficier pour autant du même équipement de choc. Les performances de ce mini restent-elles suffisamment bonnes pour nous convaincre ?
Samsung Galaxy S5 mini : la réalité
Si le design du Galaxy S5 vous a déçu, celui de son pendant miniature ne vous convaincra pas plus. Malgré l’utilisation à outrance du plastique, y compris au niveau du cerclage en faux chrome, la finition du mobile est incontestablement soignée. On aime ou on n’aime pas, le dos poinçonné et nacré (dans la version blanche) sort même un peu du lot. Pourtant, le style peine à convaincre. On choisira le mobile pour ses performances ou son prix mais pas vraiment sur un coup de cœur.
Un bel écran, pas assez mis en valeur
Conservant la même épaisseur que son prédécesseur le Galaxy S4 mini, le smartphone ne pèse que 13 grammes de plus. Il est toutefois plus large et plus long avec un écran qui passe de 4,3 pouces à 4,5 pouces. Samsung avait ici une carte à jouer en terme de design, en réduisant notamment la bordure d’écran du S5 mini. Mais elle reste, proportionnellement, tout aussi importante que celle du Galaxy S5 et donc peu flatteuse. Dommage car l’écran Super Amoled du mobile offre une belle qualité d’affichage en grande partie liée à son contraste absolu, ses couleurs vives et ses larges angles de vision, mais aussi à une luminosité capable d’approcher les 500 cd/m² en plein soleil pour une bonne lisibilité à l’instar du S5. On lui reproche juste quelques petits défauts de crénelage, les mêmes rencontrés avec le Galaxy Alpha.
S5 mini : à la hauteur du S5… en logiciel
Le S5 mini fonctionne sous Android KitKat avec la même surcouche TouchWiz de dernière génération présente sur le S5. Il offre donc peu ou prou les mêmes possibilités que son ainé. Au niveau logiciel avec, notamment, la présence du nouveau mode d’économie d’énergie découvert sur le S5 mais aussi parfois sur le plan matériel. Le S5 mini offre ainsi le même niveau de résistance à l’eau (IP67) que le S5 ainsi qu’un lecteur d’empreintes et un capteur de fréquence cardiaque. Pour le reste, il en va bien sûr différemment. Au-delà de l’écran plus petit (4,5 pouces), le processeur Exynos 3 s’avère bien moins puissant et la mémoire vive n’est « que » de 1,5 Go. Dans les usages les plus courants, la navigation dans les menus reste fluide. C’est un peu moins vrai en navigation web, sans que cela soit franchement gênant, et encore moins, en jeu 3D. Selon notre utilitaire de test 3D, le mini fait trois fois moins bien que son grand frère sur ce plan.
On attendait une meilleure endurance
Comme la majorité des Galaxy, le S5 mini dispose d’une batterie amovible. Mais malgré ses 2100 mAh, soit 200 mAh de plus que sur le Galaxy S4 mini, elle n’assure pas une endurance aussi spectaculaire que celle du S5, excepté en lecture vidéo avec un résultat légèrement supérieur à 13 heures. Avec seulement 11 heures en appel et malgré près de 11 heures en surf 4G, ce qui n’est pas si mal, le S5 mini obtient une note globale satisfaisante mais qui déçoit face à celle du S5 ou même du S4 mini.
Enfin, avec son capteur 8 mégapixels, le mobile permet de prendre des photos correctes en bonnes conditions de luminosité. Les clichés manquent de piqué face aux stars du marché comme l’iPhone, et les couleurs sont moins naturelles mais cela reste relativement plaisant à regarder. Face au S5, le mini ne fait en revanche pas le poids à définition égale, soit 1080p. En cause surtout le manque de stabilité du mini ainsi qu’une fluidité moindre.
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