Le Samsung Galaxy S25 Plus prétend être le smartphone du compromis entre le Galaxy S25 Ultra et le modèle classique. Cette version « Plus » emprunte ainsi le design de son petit frère, mais une taille, une batterie et une vitesse de charge proches de son grand frère. Nous sommes donc sur un smartphone Galaxy haut de gamme qui, tel un funambule, cherche le bon équilibre.
Le Galaxy S25+ se positionne face à des concurrents qui ont déjà fait leurs preuves comme l’iPhone 16 Plus, le Google Pixel 9 Pro ou encore le OnePlus 13. Autant de références comparables en matière de taille, mais aussi de prix. Après deux semaines de test, voici notre avis sur le Samsung Galaxy S25+.
Prix et date de sortie du Samsung Galaxy S25 Plus
Le Samsung Galaxy S25+ est disponible sur le site de Samsung au prix conseillé de 1172,05 euros dans sa version avec 256 Go de stockage. Mais certains revendeurs ont déjà fait baisser son tarif. Les deux variantes proposées avec 256 Go ou 512 Go de stockage (pas de microSD) ont toutes les deux 12 Go de RAM. Les coloris disponibles sont le gris, le bleu clair, le bleu nuit et le vert d’eau, auxquels il faut ajouter les trois couleurs exclusives au site de Samsung : noir, corail et or rose.
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SamsungDesign : le design d’un S25, la taille d’un Ultra
Cette année plus que jamais, Samsung s’est contenté du minimum en matière de mise à jour « hardware », préférant se concentrer sur la partie logicielle. Pour autant, cela ne veut pas dire que rien ne change. Ainsi, le S25 Plus est un peu plus fin que le S24 Plus (0,4 mm de moins), mais aussi plus léger de 6 grammes. Tout d’aluminium vêtu, le smartphone respire la qualité. Les deux faces du smartphone sont protégées par du Gorilla Glass Victus 2. Malheureusement, le Gorilla Glass Armor 2, plus résistant et moins sujet aux reflets, est réservé au S25 Ultra.
Votre serviteur est d’habitude plutôt un adepte des smartphones compacts, mais le Galaxy S25+ a beau être grand, son poids et ses bordures plates offrent une bonne prise en main, que l’on ne retrouve pas toujours sur des smartphones avec cette diagonale d’écran de 6,7 pouces.
© Hanna Lavilic / 01net.com
Les boutons sur la tranche droite sont facilement accessibles et le tiroir SIM peut accueillir jusqu’à deux cartes nano-SIM. L’écran plat, le poinçon qui abrite la caméra avant de 12 Mpx et les bordures noires symétriques viennent parachever un design de très haut niveau. Comme tout mobile haut de gamme qui se doit en 2025, on retrouve du Wi-Fi 7, du Bluetooth 5.4 et une certification IP68.
Écran : la dérive des couleurs
Le Galaxy S25+ est équipé d’un écran OLED de 6,7 pouces avec une définition de 3120 x 1440 pixels et un taux de rafraîchissement adaptatif de 1 à 120 Hz. Sa résolution de 513 pixels par pouces offre une image très précise. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant des couleurs. En effet, le mode d’écran « Vif » paramétré par défaut affiche une dérive colorimétrique importante avec un delta E 2000 moyen mesuré à 5,38. Les couleurs viennent assurément flatter l’œil, mais on vous conseille le mode « Naturel » qui fait un peu mieux avec un delta E de 4,05, selon notre 01Lab.
La luminosité moyenne du S25+ est très proche de celle du S24+, avec une mesure de notre sonde à 1524 cd/m2. Le pic lumineux HDR est quant à lui assez conservateur, avec « seulement » 1442 cd/m2. La luminosité minimale de 1,04 cd/m2 est excellente pour pouvoir regarder l’écran dans la pénombre sans (trop) vous abimer les yeux. Enfin, le ratio affichage/taille est quasi identique à celui du S24+, à savoir 89,5 % et l’écran supporte le HDR10+. La dalle est globalement excellente et très agréable à regarder, ce qui ne surprendra personne compte tenu de la réputation de Samsung dans ce domaine.
Le Samsung Galaxy S25 Plus peut être déverrouillé à l’aide du lecteur d’empreinte ultrasonique qui se trouve sous l’écran. Il se montre fiable et rapide. D’autres modes de déverrouillages sont évidemment disponibles, comme la reconnaissance faciale par exemple, plus rapide, mais aussi moins sécurisée que votre empreinte.
Performances : le retour attendu du Snapdragon
L’année dernière, les modèles européens des Galaxy S24 et S24+ étaient équipés des versions Exynos (2400), et non du Snapdragon 8 Gen 3 comme la version internationale. Nous sommes mieux lotis cette année avec le Snapdragon 8 Elite « pour Galaxy » sur l’ensemble de la gamme S25, une puce dont la fréquence a été rehaussée par rapport à la version de base. Le tout est accompagné de 12 Go de RAM.
Comme nous l’avons déjà constaté sur d’autres smartphones haut de gamme comme le Honor Magic 7 Pro récemment, le Snapdragon 8 Elite offre des performances de premier plan et permet une réactivité sans faille de l’appareil, aussi bien dans les tâches courantes que dans les jeux exigeants. Ainsi, le S25 Plus est en mesure de faire tourner des titres mobiles comme Genshin Impact à 60 i/s avec une stabilité sans faille.
En revanche, le téléphone est sujet au « thermal throttling », c’est-à-dire une réduction de ses performances lorsqu’il monte trop en température. On parle ici d’un score de stabilité qui indique une chute des performances de moitié par rapport aux performances maximales lorsque le téléphone est fortement sollicité. Mais gardez à l’esprit que ces conditions de tests sont très rarement rencontrées dans un usage classique du téléphone. De plus, l’amplitude thermique reste tout à fait correcte, à savoir 21,1°C.
Autonomie et charge : bien, mais peut mieux faire
La batterie de 4900 mAh du S25 Plus est identique à celle de son prédécesseur. L’autonomie est cependant améliorée par la puce Snapdragon 8 Elite, plus efficiente que l’Exynos 2400 de l’année dernière. Nous l’avons soumis à notre nouveau test d’autonomie mixte et il se défend plutôt bien, avec un peu plus de 19h d’autonomie. C’est une heure trente de plus que le S25 classique et trente minutes de moins que le modèle Ultra. En revanche, il se fait complètement distancer par le OnePlus 13 qui, malgré son écran plus grand (6,83 pouces), prend le large grâce à sa batterie de 6000 mAh.
Au quotidien, le Galaxy S25 Plus ne nous a jamais laissé tomber, même après une journée d’utilisation intensive. Sur les journées plus calmes, nous avons atteint sans trop de difficultés la journée et demie d’autonomie. Si vous n’êtes pas toujours pendu à votre téléphone et qu’avoir 10 % de batterie ne vous fait pas peur, les deux jours sont accessibles.
Comme tous les smartphones désormais, celui de Samsung est vendu sans chargeur dans la boîte, mais simplement avec un câble USB-C. Il est compatible avec la charge sans fil 15 W et la charge filaire 45 W. À l’aide d’un chargeur compatible, nous avons récupéré 27 % de batterie en 10 minutes. La charge complète prend quant à elle 1 heure et 19 minutes. À titre de comparaison, le OnePlus 13 et sa charge de 100 W peuvent retrouver 41 % de batterie en 10 minutes et 100 % en seulement 39 minutes…
Interface : One UI 7, la vraie star
Cette année, Samsung a fait « tapis » sur sa nouvelle interface pour vanter les mérites de ses Galaxy S25. Les smartphones tournent ainsi sous One UI 7, basé sur Android 15. La nouvelle version de l’interface met un grand coup de peinture en proposant des icônes plus plates et colorées, des effets de flou assez esthétiques ou encore une séparation des notifications et des raccourcis (une disposition que l’on peut toujours changer). Samsung a également fait le choix de mettre les boutons de navigation par défaut et non la navigation par gestes. Là encore, vous pouvez ajuster tout ça dans les paramètres.
Une des nouveautés les plus importantes est la « Now Bar » qui se trouve en bas de l’écran de verrouillage. Elle affiche un aperçu de vos applications en cours d’utilisation comme le lecteur multimédia ou encore la navigation Google Maps. Dans la même veine, on retrouve la fonctionnalité « Now Brief » qui peut résumer votre journée ou vous prévenir des évènements à venir. Cela va de votre agenda en passant par le nombre de pas que vous avez fait dans la journée ou encore votre prochain train.
Au-delà de ces raffinements esthétiques, les autres nouveautés sont à aller chercher du côté des nouvelles fonctionnalités « Galaxy AI » dopés à l’intelligence artificielle. C’est par exemple le cas de Google Gemini qui peut maintenant répondre à vos demandes en allant « piocher » dans plusieurs applications, comme envoyer un itinéraire Google Maps à un de vos contacts via l’application Messages, par exemple.
Le Samsung Galaxy S25 Ultra propose, comme son prédécesseur, 7 ans de mises à jour Android et autant de sécurité. Si vous voulez en savoir plus sur l’interface One UI 7 et découvrir tout ça en vidéo, on vous invite à regarder notre vidéo dédiée ci-dessous.
Audio : du coffre
Sans révolutionner les haut-parleurs sur smartphones, les deux « speakers » du Galaxy S25 Plus sont compatibles avec le Dolby Atmos et offrent une bonne puissance ainsi qu’un son clair. Comme souvent, le parent pauvre est à aller chercher du côté des basses. Les écouteurs sans fil sont toujours recommandés pour profiter au mieux de vos médias grâce au Bluetooth 5.4. En effet, les utilisateurs de Galaxy S ont depuis longtemps dit au revoir à la prise mini-jack.
Photo et vidéo : une belle polyvalence
Les caméras du Samsung Galaxy S25+ sont en tout point identiques à celles du Galaxy S24+. Ainsi, on retrouve :
- Un grand-angle de 50 Mpx, ouverture f/1.8, OIS ;
- Un ultra-grand-angle de 12 Mpx, ouverture f/2.2 ;
- Un téléobjectif x3 de 10 Mpx, ouverture f2.4, OIS ;
- Une caméra avant de 12 Mpx.
Grand-angle
Photos grand-angle, Samsung Galaxy S25 Plus. – © 01net
On commence avec le grand-angle qui est la caméra « principale », mais aussi la plus utilisée. Samsung maitrise parfaitement son sujet en proposant des clichés de 12,5 Mpx grâce à la méthode du « pixel binning » qui combine 4 pixels en 1 afin de capter plus de lumière et ainsi améliorer la qualité globale de l’image. Le résultat est très convaincant, avec des micro-contrastes marqués, des couleurs vives caractéristiques du traitement photo de Samsung et une balance des blancs au poil. Même en contre-jour, le Galaxy S25+ se comporte très bien grâce une dynamique très bien gérée qui vient déboucher au maximum les zones d’ombres.
Photos grand-angle, Samsung Galaxy S25 Plus. – © 01net
Même tarif pour les clichés nocturnes qui en mode automatique nécessitent un temps de pause plus long (1 à 3 secondes), pour capter plus de lumière et délivrer un résultat très convaincant. Le bruit numérique est maitrisé et les couleurs assez fidèles à ce que voient nos yeux. On constate tout de même sur la dernière photo un peu de flare (diffusion parasite) causé par le lampadaire, mais rien de bien méchant.
Ultra-grand-angle
Photos ultra-grand-angle, Samsung Galaxy S25 Plus. – © 01net
Passons maintenant à l’ultra-grand-angle. Ce module garde une bonne cohérence colorimétrique avec le grand-angle, mais ne se montre (logiquement) pas aussi précis. En l’absence de pixel binning et avec une ouverture moins importante, le capteur laisse rentrer moins de lumière. Cela se remarque particulièrement sur les photos de nuit qui perdent en précision. En plein jour, il s’en sort très bien et la perte de qualité ainsi que la déformation dans les angles sont bien gérées par le traitement logiciel.
Téléobjectif et zoom numérique
Téléobjectif x3 à gauche, zoom numérique x10 à droite. – © 01net
Le Galaxy S25+ profite d’un téléobjectif x3 bien pratique lorsqu’un sujet est éloigné. Cependant, sa définition de seulement 10 Mpx montre rapidement ses limites. En regardant les clichés de plus près, la perte de qualité est visible. L’image de droite permet quant à elle de montrer le zoom numérique x10 qui se débrouille de son côté assez bien, en plein jour.
Téléobjectif x3 à gauche, zoom numérique x10 à droite. – © 01net
On ne peut pas en dire autant de nuit où le téléobjectif x3 est assez constant, contrairement au zoom x10 qui semble avoir perdu tout espoir.
Portraits et selfies
Le mode portrait offre plusieurs facteurs de zoom : x1, x2, x3 et x5. Le flou d’arrière-plan étant géré numériquement, on ne voit pas vraiment de différence dans le bokeh entre les différents clichés du nain ci-dessus. On constate également que l’autofocus a un peu de mal à se positionner par rapport la hotte située juste derrière.
Selfie avec mode portrait à gauche, selfie nocturne à droite. © 01net
La caméra avant remplit bien son office. Les couleurs sont naturelles et le rendu suffisamment précis. En mode selfie-portrait, le détourage est efficace. Les égoportraits nocturnes déclenchent un flash qui utilise l’écran pour afficher une couleur blanche avant de capturer le cliché. De quoi sauver quelques détails, même si le rendu est loin d’être parfait.
Vidéo
Le Galaxy S24+ peut prendre des vidéos jusqu’en 1080p à 240 i/s, 4K à 60 i/s et 8K à 30 i/s avec son module principal. La caméra avant peut quant à elle filmer jusqu’en 4K à 60 i/s. Le HDR 10+ est également supporté.
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