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Test Samsung Galaxy S25 : le petit dernier qui a tout d’un grand

Si les projecteurs sont principalement mis sur les déclinaisons très haut de gamme des nouveaux Samsung Galaxy S25, il ne faudrait pas oublier le smartphone plus accessible du lot. Place au test.

L'avis de 01net.com

Samsung Galaxy S25

Les plus

  • + OneUI 7, une excellente surcouche
  • + Nouvelle puce extrêmement performante
  • + Boitier compact et très solide
  • + Solide autonomie

Les moins

  • - Charge rapide un peu lente
  • - Design très classique
  • - Téléobjectif un peu en retrait

Autonomie

3.5 / 5

Charge

2 / 5

Photo & vidéo

4 / 5

Rapport qualité-prix

4 / 5

Note de la rédaction

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung Galaxy S25

Système d'exploitation Android 15
Système sur une puce (SoC) Qualcomm Snapdragon 8 Elite
Capacités de mémoire vive disponibles 12 Go
Capacités de stockage disponibles 128 Go, 256 Go, 512 Go
Taille 6.2 "
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2025 est là, et avec elle, comme chaque année, la nouvelle génération de smartphones haut de gamme de chez Samsung, composée du trio Samsung Galaxy S25 Ultra, Samsung Galaxy S25+ et Samsung Galaxy S25. C’est à ce dernier, le plus petit et abordable de la famille, que ce test s’intéresse.

Des critiques ont déjà été faites concernant le peu d’évolutions matérielles apportées aux moutures 2025 par rapport aux modèles de la gamme Galaxy S24. Reste que de tels appareils méritent tout de même un tour d’horizon complet de leur hardware et, spécialement cette année, de leur software. Il serait également injuste d’oublier la présence du SoC Snapdragon 8 Elite de Qualcomm au cœur de cette solution qui semble avant tout conçue pour affiner un Samsung Galaxy S24 qui tournait déjà très bien.

Prix et disponibilités du Samsung Galaxy S25

Le Samsung Galaxy S25 est disponible de 899 € à 1079 € selon l’espace de stockage retenu (128, 256 ou 512 Go), en Noir Absolu, Gris, Bleu Clair, Bleu Nuit, Vert d’eau, Corail et Or Rose. Il vient donc se placer notamment face au Pixel 9, au OnePlus 13R ou à l’iPhone 16.

Interface : One UI 7 régale

Démarrons une fois n’est pas coutume en faisant le tour de l’aspect logiciel de ce Samsung Galaxy S25. Ou en tout cas en partie, car le moins que l’on puisse dire c’est que Samsung n’y est pas allé avec le dos de la main morte avec OneUI 7 (basée sur Android 15). Dans sa nouvelle version, la surcouche du constructeur parvient à mêler avec brio générosité, fluidité et clarté. Du côté des fonctions basiques, comme le tiroir d’applications vertical ou le centre de contrôle, tout est bien à sa place et modulable à l’envi.

Dès l’écran de verrouillage, on relèvera la bien pratique Now Bar qui affiche en bas des informations utiles (météo, direction, musique…) sans avoir à déverrouiller son smartphone. Now Brief se veut quant à lui être un assistant dont les récapitulatifs, alertes et suggestions évoluent au fil de la journée. Côté routines par ailleurs, on appréciera l’outil permettant de basculer automatiquement entre différents profils de paramètres en fonction d’où et quand se trouve l’utilisateur.

Outre le désormais classique Entourer pour chercher, le Samsung Galaxy S25 est sans surprise blindé à l’IA. Les assistants vocaux Gemini et Bixby sont là, tandis que Galaxy AI permet notamment de traduire en temps réel des appels vocaux, d’assister sur les notes et messages (rédaction, traduction, suggestions…), de réduire les bruits indésirables dans des vidéos ou encore de faire de la retouche avancée ou de la création de photo et d’images. Un assistant santé est également là pour analyser et donner des conseils en fonction de vos vitales.

Samsung n’a heureusement pas oublié les éléments basiques (personnalisations visuelles et d’organisation, Always On, mode jeu…). En résulte l’une, si ce n’est la meilleure surcouche du marché, aussi généreuse avec les utilisateurs lambda qu’avec ceux à la recherche d’outils avancés. On appréciera d’ailleurs le fait qu’en dehors des applications de chez Samsung, Google ou Microsoft, assez peu de bloatwares viennent gâcher la fête.

Côté mises à jour futures, Samsung promet une nouvelle fois un confortable 7 ans de mise à jour d’Android et de patchs de sécurité.

Design : classique, mais affiné

Le Samsung Galaxy S25 se veut solide
Samsung Galaxy S25 © Guillaume du Mesgnil d’Engente – 01net.com

Comme indiqué en introduction, peu de choses changent pour le Galaxy S25 par rapport au Galaxy S24 dans de nombreux domaines. C’est le cas du design, qui ne bouge quasiment pas. L’itération 2025 est certes moins épaisse de 0,4 mm (146,9 x 70,5 x 7,2 mm) et très légèrement moins lourde (162 g au lieu de 168 g). Si c’est à peu près tout ce qui change, reste que la solution est très agréable en main du fait de sa taille et de ses matériaux premium.

Un smartphone fin
Samsung Galaxy S25 © Guillaume du Mesgnil d’Engente – 01net.com

On retrouve donc le classique trio de capteurs alignés au dos et qui ressortent légèrement du corps. Ce dernier est un boitier certifié IP68 qui respire la résistance et évite les traces de doigts en mêlant aluminium Armor et verre Gorilla Glass Victus 2. Le capteur frontal est à retrouver dans un poinçon en haut, opposé en bas au capteur d’empreinte digitale sous l’écran. Le reste est également très classique : boutons d’alimentation et de volume se trouvent sur la tranche droite, et Samsung a placé le port USB-C, le tiroir à carte Sim et le haut-parleur principal sur la tranche du bas (un autre, secondaire, se cache en haut).

Rien de révolutionnaire sur les tranches
Samsung Galaxy S25 © Guillaume du Mesgnil d’Engente – 01net.com

Écran : Vae (Gorilla Glass) Victus 2

Le Galaxy S25 s’adresse notamment à celles et ceux qui recherchent un smartphone qui rentre dans n’importe quelle poche et peut s’utiliser aisément à une seule main. Il propose en tout cas une dalle Amoled assez raisonnable de 6,2 pouces, quand ses déclinaisons Plus et Ultra font respectivement 6,7 pouces et 6,9 pouces. On saluera une belle occupation de l’espace (92 %), et donc des bordures très fines.

Comme pour le S24, nous sommes toujours face à une résolution Full HD+ (2340 x 1080 pixels) pour une densité de 416 ppp. La fréquence peut aller jusqu’à un confortable 120 Hz. Côté couleurs, en mode vif (par défaut) nous sommes sur un Delta E 2000 basé sur DCI-P3 assez élevé de 5,58. Pour un rendu plus fidèle et moins chaleureux (ou tape à l’œil, c’est selon), direction le mode Naturel, légèrement en dessous. Relevons également le support du HDR10+.

L'écran solide (dans tous les sens du terme) du Samsung Galaxy S25
Samsung Galaxy S25 © Guillaume du Mesgnil d’Engente – 01net.com

Concernant la luminosité moyenne enfin, nous l’avons mesurée à un maximum de 1568 cd/m². Une valeur déjà généreuse et légèrement supérieure au modèle précédent, tandis qu’une option permet de profiter d’une luminosité supplémentaire évidemment gourmande en batterie. En bref, avec son Galaxy S25 Samsung ne trahit pas sa solide réputation en tant qu’excellent fabricant d’écrans en proposant quelque chose de solide et d’agréable pour les mirettes. Même si les plus exigeants pourront trouver encore mieux ailleurs, difficile de véritablement être insatisfait par la proposition.

  Taille Définition Résolution Luminosité de l'écran Luminosité min de l'écran Fidélité des couleurs (delta E 2000 moyen)
Samsung Galaxy S25 6,2 " 2340 x 1080 1515 cd/m² 0,97 cd/m² 5,58
Google Pixel 9 6,3 " 422 ppp 2207 cd/m² 1,859 cd/m² 3,66
Samsung Galaxy S24 6,2 " 2340 x 1080 416 ppp 1552 cd/m² 5,32
OnePlus 13R 6,78 " 2780 x 1264 450 ppp 1812 cd/m² 1,99 cd/m² 3,34
Apple iPhone 16 6,1 " 460 ppp 1027 cd/m² 1,03 cd/m² 3,74

Performances : petit, mais (très) costaud

Le principal atout de ce Samsung Galaxy S25 par rapport à son grand frère est à n’en pas douter le nouveau SoC de Qualcomm, le Snapdragon 8 Elite. Associée à 12 Go de RAM, cette puce permet de profiter sans le moindre accro de l’interface du smartphone même avec de nombreuses applications ouvertes, mais aussi de faire tourner les applications les plus gourmandes sans se restreindre.

Un Genshin Impact par exemple pourra tourner sans problème à 60 FPS (l’appareil est compatible 120 Hz rappelons-le) avec tous les paramètres au maximum. Les chiffres élevés de nos benchmarks ne mentent pas : cette nouvelle puce respire la puissance et devrait permettre aux acheteurs de ne pas avoir à changer de terminal avant un moment.

En revanche, on relèvera une légère chauffe de la puce. Rien qui ne vous fera tomber le terminal des mains, mais suffisamment pour être remarqué. Lors de nos tests, nous avons atteint les 44° maximum, soit une amplitude de 20,7 °C, non loin de la moyenne située à 20,55 °C.

Genshin Impact
Samsung Galaxy S25 © Guillaume du Mesgnil d’Engente – 01net.com

Haut de gamme oblige, concernant les autres puces le Samsung Galaxy S25 embrasse toutes les normes les plus récentes, à savoir 5G, NFC, Bluetooth 5.4, Wi-Fi 7 ou encore support des eSIM. Côté son, deux sorties audio sont proposées pour fournir un son stéréo correct. Pas de miracle de ce côté-là cependant malgré la tranche tarifaire, de la musique un peu énervée à volume élevé va rapidement saturer. La compatibilité Dolby Atmos et d’autres paramètres audios sont cependant là pour proposer une bonne expérience avec un casque ou des écouteurs.

  AnTuTu Benchmark 10 Score AnTuTu Benchmark 10 CPU AnTuTu Benchmark 10 GPU
Samsung Galaxy S25 2237090 pts 494196 pts 947078 pts
Google Pixel 9 928305 pts 140555 pts 430058 pts
Samsung Galaxy S24 1423786 pts 445993 pts 323667 pts
OnePlus 13R 1888535 pts 395143 pts 839221 pts
Apple iPhone 16 1639802 pts 440630 pts 612389 pts

Photo : la patte Samsung

Comme l’an dernier déjà, Samsung a décidé de ne pas changer le bloc photo du Galaxy S25. On retrouve donc un module principal grand-angle de 50 Mpx (f/1,8), un ultra-grand-angle de 12 Mpx (f/2,2) et un téléobjectif x3 de 10 Mpx (f/2,4). Comme pour la batterie dont il sera question dans un instant, les chiffres bruts peuvent laisser penser que Samsung est à la traîne par rapport aux concurrents. Mais il n’en est rien grâce à la partie logicielle qui vient plus qu’épauler le hardware.

Les capteurs du Samsung Galaxy S25

Ainsi, du côté du capteur principal notamment, les clichés capturés par défaut le sont en 12 Mpx et non 50 Mpx, mais le résultat est des plus précis et lumineux grâce au traitement appliqué par Samsung. De jour, même dans des conditions pas forcément parfaites, difficile de trouver de véritables défauts aux images capturées, tant au niveau du rendu des couleurs que du piqué.

La nuit (ou en tout cas en situation où la lumière n’est pas idéale) le capteur principal s’en sort bien. Avec ou sans mode nuit (qui s’active automatiquement si vous le souhaitez), le résultat souffre logiquement d’un léger bruit et les sujets en mouvement ne seront peut-être pas parfaitement nets. On remarquera cependant que le smartphone est tellement à l’aise qu’il ne trouve pas systématiquement utile d’activer le mode nuit s’il trouve suffisamment de sources lumineuses. C’est par exemple le cas pour la photo de l’immeuble ci-dessous, capturée automatiquement sans mode nuit.

Concernant les modes portraits, aussi bien avec le capteur principal qu’avec le capteur frontal, les selfies sont de qualité. L’image est parfaitement nette et fidèle, et l’application d’effet de flou très satisfaisante, même avec un sujet compliqué (mais non Guybrush, tu n’es pas compliqué !).

Malgré sa gamme tarifaire, le Samsung Galaxy S25 est en revanche légèrement imparfait du côté de son module ultra-grand-angle. Rien de dramatique, rassurez-vous, mais celui-ci ne propose tout d’abord pas d’autofocus. Également, il peut s’avérer légèrement en difficulté en bordure de clichés quand la luminosité n’est pas au rendez-vous, tandis que l’image peut être un peu plus sombre (l’image du parc plus haut est flagrante).

Capable de monter jusqu’à 30x, le module téléobjectif ne vous sera probablement réellement utile que de jour, où il propose des clichés assez convaincants. S’il s’en sort correctement de nuit dans ses niveaux les plus faibles, les plus élevés deviennent rapidement flous si les conditions ne sont pas optimales. En témoigne notamment la photo zoomée sur le panneau du bas ci-dessous.

Enfin, concernant la vidéo, Samsung a fait les choses relativement bien. Capable de filmer jusqu’à un monstrueux 8k à 30 images par seconde, le Samsung Galaxy S25 peut également atteindre les 60 FPS en descendant en UHD. Il propose de nombreux outils en fonction des situations. Le mode Super stabilité est notamment très efficace pour filmer des scènes mouvementées (comme du sport). La nuit, si le capteur principal s’en sort bien, c’est un peu moins le cas de ses camarades : le téléobjectif ajoute rapidement beaucoup de bruit et l’ultra-grand-angle assombrit un peu la scène.

Autonomie : ce n’est pas la taille qui compte

Le Samsung Galaxy S25 conserve une batterie de 4000 mAh, ce que l’on pourrait trouver léger quand bien des concurrents souvent beaucoup moins onéreux sont autour des 5000, voire des 6000. Cependant, grâce notamment à son nouveau SoC, la gestion de l’énergie est améliorée et en ressort une autonomie convaincante.

Notre nouveau protocole de test calcule une autonomie d’environ 17 h 30, quand dans la pratique avec un usage normal le Samsung Galaxy S25 tient sans trop forcer une journée et demie, voire deux jours. Regarder un épisode de série sur une appli de streaming en Wifi coute ainsi seulement 5 % de batterie.

Côté recharge, si la norme de recharge sans fil Qi 2.1 est là, Samsung reste en revanche timide sur la charge rapide à seulement 25 W. Bien des concurrents font ici mieux. Reste qu’avec 19 % atteints en 10 minutes, et un total de 1 h 32 pour atteindre les 100 %, la plupart des usagers devraient s’y retrouver, bien qu’un petit effort serait apprécié.

  Capacité de la batterie Puissance de charge maximale filaire Autonomie mixte Temps de charge Charge en 10 min
Samsung Galaxy S25 4000 mAh 25 W 17 h 27 mn 32 s 1 h 32 mn 19 %
Google Pixel 9 4700 mAh 27 W 1 h 40 mn 18 %
Samsung Galaxy S24 4000 mAh 1 h 15 mn
OnePlus 13R 6000 mAh 21 h 33 mn 3 s 1 h 15 mn 21 %
Apple iPhone 16 3561 mAh 25 W 1 h 52 mn 22 %

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