Mise à jour du 13 octobre 2016
La production du Galaxy Note 7 a été stoppée par Samsung et le produit retiré du marché, suite aux problèmes d’inflammation qu’il a connu à travers le monde.
Article original du 9 septembre 2016
Le Galaxy Note est de retour. Après deux ans de privation, les Français voient enfin cette nouvelle déclinaison sortir en France. Malgré les dysfonctionnements de sa batterie qui suspendent jusqu’à nouvel ordre sa commercialisation, nous avons pu tester une version du Galaxy Note 7 entièrement fonctionnelle.
Comme lors de notre première découverte de l’appareil en août, nous sommes toujours autant séduits par son design. Grâce aux bords du dos arrondis (qui reprend la même courbure que l’écran à l’avant), la prise en main est parfaite. Seules les traces de doigts très présentes sur la face arrière en verre viennent gâcher cette esthétique parfaite.
Impossible de bloquer le stylet
On note également que cette forme permet de limiter la pression des doigts sur le côté de l’appareil. Sur le Galaxy S7 Edge et ses prédécesseurs, on avait tendance à appuyer sur l’écran tactile et à déclencher inopportunément certaines fonctionnalités. Ce n’est plus le cas ici.
Le stylet, baptisé S Pen par Samsung, se manipule lui aussi de manière bien plus pratique : une pression le fait sortir de son logement, il suffit alors de le faire coulisser pour s’en saisir. Mieux, il est possible d’écrire directement sur l’écran verrouillé sans autre manipulation. Il devient également impossible de le ranger à l’envers, un défaut qui avait causé quelques soucis aux possesseurs du Galaxy Note 5.
Le S Pen fonctionne même avec l’écran mouillé
Comme la série Galaxy S7, ce Galaxy Note 7 est étanche et répond à la norme IP68 (jusqu’à 30 minutes d’immersion à moins de 1,5 mètre de profondeur). Si l’écran mouillé a logiquement du mal à fonctionner avec un doigt, il répond en revanche parfaitement lorsqu’on utilise le stylet.
Juste à côté du logement réservé au stylet, on découvre la présence d’un port USB Type-C, le premier du genre sur un smartphone Samsung. Toujours aussi pratique, ce standard permet de ne pas réfléchir au bon sens de branchement de la prise USB.
Question sécurité, il est possible de déverrouiller le smartphone via un lecteur d’empreintes digitales, mais aussi grâce la reconnaissance d’iris. Dans les faits, cette seconde solution n’est pas toujours très rapide (c’est un peu aléatoire), ni franchement pratique puisqu’il faut monter à chaque fois le smartphone en face de ses yeux. Plus un gadget qu’autre chose.
Samsung maîtrise toujours aussi bien ses écrans
L’interface TouchWiz évolue quant à elle légèrement par rapport aux Galaxy S7. Cela se remarque notamment dans le menu des paramètres, remanié pour l’occasion. Les panneaux latéraux sont toujours présents et accessibles depuis l’un ou l’autre des bords incurvés de l’appareil. Ils offrent un accès rapide à des applications, des contacts ou des actions rapides (rédiger un message, démarrer le dictaphone ou encore prendre un selfie).
L’écran incurvé du Galaxy Note 7 est, comme sur les Galaxy S7, un véritable plaisir des yeux. Très lumineux (673 cd/m²), il reste bien lisible en toute circonstance. Son contraste infini dû à la technologie Super Amoled livre des noirs parfaits qui font encore mieux ressortir les couleurs. Comme souvent chez Samsung, c’est donc une réussite totale.
Un processeur puissant, une interface fluide
Question puissance brute, le processeur Exynos 8890 à 2,3 Ghz de cette version européenne ne déçoit pas vraiment non plus. Avec un score de 133 990 à AnTuTu 6, il dépasse ainsi légèrement les performances du Galaxy S7 Edge (131 884) et du Galaxy S7 (131 621) qui utilisent pourtant le même processeur. Même chose en 3D, on atteint facilement les 59,8 images par seconde avec l’application Epic Citadel.
Dans les faits, cela se traduit par une excellente réactivité et fluidité de l’interface, aussi bien dans les menus que dans le lancement des applications. Même chose dans les jeux 3D : cette puissance est très bien exploitée et les jeux gourmands testés (Dead Trigger 2, Asphalt 8, etc.) sont tout à fait plaisants à utiliser.
L’autonomie, le seul point faible
On ne sera pas vraiment dépaysé sur la photo, le Galaxy Note 7 propose sans surprise une qualité équivalente à celles des Galaxy S7 et S7 Edge. Les clichés réalisés avec le capteur 12 mégapixels sont précis et lumineux, même si l’on constate toujours une légère baisse de qualité par rapport à la gamme Galaxy S6 qui excellait dans le domaine. On regrette, en revanche, le capteur frontal limité à 5 mégapixels. Un peu chiche à l’heure du selfie-roi, surtout sur un téléphone qui permet d’être créatif et de retoucher facilement ses clichés grâce au stylet.
Terminons enfin par l’autonomie, que l’on pourrait considérer comme la seule déception de l’appareil. Durant toute l’année, Samsung nous avait en effet habitué à d’excellentes performances dans ce domaine, aussi bien sur la gamme Galaxy S que A ou J, plus abordables. La batterie de 3 500 mAh de ce Galaxy Note 7 nous avait pourtant mis la puce à l’oreille, moins puissante que celle du Galaxy S7 Edge (3 600 mAh), à plateforme équivalente et écran légèrement plus grand.
Cette crainte est confirmée par nos tests d’autonomie polyvalente ou le smartphone réalise seulement 8 h 44 quand le Galaxy S7 atteignait les 10 h 04 et le Galaxy S7 Edge les 13 h 13 ! Des résultats plutôt surprenants, mais impossible de savoir si cela vient des problèmes de batterie du smartphone. Nous testerons donc à nouveau l’appareil une fois que les unités non défectueuses seront à nouveau en vente. On se consolera simplement avec l’autonomie en communications de 28 h 10, contre 23 heures pour le Galaxy S7 Edge et 20 h 05 pour le Galaxy S7.
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