Samsung Galaxy A7 : la promesse
Dernier-né de la gamme A de Samsung, le Galaxy A7 arbore le même boîtier fin et métallique que ses prédécesseurs les Galaxy A3 et Galaxy A5, testés il y a quelques mois par la rédaction. Il se distingue, en revanche, par son grand écran de 5,5 pouces et un équipement plus haut de gamme. C’est aussi sans surprise le plus cher de ce trio puisque qu’il a été lancé à 499 euros, presque le tarif du haut de gamme. Son niveau de performances est-il à la hauteur de son prix ?
Samsung Galaxy A7 : la réalité
Malgré son très grand écran, le Galaxy A7 n’est pas aussi démesuré en main qu’un Microsoft Lumia 640 XL ou qu’un Wiko Ridge Fab 4G, pourtant eux aussi au format 5,5 pouces. Avec ses bordures d’écran limitées, sa finesse extrême (6,3 mm) et son poids plume (141 g), l’A7 fait partie des phablettes les plus compactes du marché.
Mieux encore, Samsung a particulièrement soigné le design de son smartphone grand format. A l’instar des Galaxy A3 et A5, Samsung a fait le choix du verre pour la façade et du tout métal pour le boîtier, avec un dos à la texture lisse et l’apparence du nacré. Visuellement, l’appareil est une véritable réussite. Seul regret, l’appareil photo qui crée une protubérance d’un ou deux millimètres à l’arrière, dont on se serait bien passé.
Une endurance digne des meilleures phablettes
A ce niveau de finesse, la batterie n’est pas amovible mais, en plus de l’emplacement nano SIM, on trouve tout de même un lecteur de cartes MicroSD (jusqu’à 128 Go) pour étendre la mémoire interne de 16 Go (dont 11,5 réservés à l’utilisateur).
Pour revenir sur la batterie, sa capacité n’est que 2600 mAh là où la plupart des phablettes 5,5 pouces proposent au moins du 3000 mAh. Nous avions donc de gros doutes sur l’endurance de l’A7. Mais encore une fois, Samsung a fait le job correctement. Ce nouveau Galaxy n’a pas trop à rougir face à un Galaxy Note 4 avec près de 19 heures en appel, de 16 heures en surf 4G et de 13 h en lecture vidéo ! Avec notre test d’autonomie polyvalente, plus exigeant au niveau des ressources, il atteint 7h35, ce qui reste tout à fait correct.
Une qualité d’affichage haut de gamme
L’autre grand point fort du Galaxy A7, c’est indéniablement son écran. De technologie Super Amoled, il offre de larges angles de vision et un contraste absolu. Mieux, comme il affiche une définition Full HD, il bénéficie d’une excellente résolution de 401 points par pouce. On distingue donc à peine les pixels sur la matrice, tant mieux.
On apprécie par ailleurs sa haute luminosité de presque 500 cd/m² alors que chez bon nombre de concurrents, qui ont, eux aussi, fait le choix du Super Amoled, elle plafonne à 300-350 cd/m². Bref, la qualité d’affichage est très séduisante. On retrouve en revanche le travers habituel des écrans AMOLED de Samsung : des couleurs flamboyantes mais moins naturelles (notamment dans les rouges) que sur certains smartphones avec technologie d’écran IPS. On aime ou on n’aime pas, tout est affaire de goût.
Suffisamment puissant pour la plupart des tâches
Petite déception du côté de l’OS, le Galaxy A7 est commercialisé sous Android Kitkat. La mise à jour vers Lollipop ne devrait cependant pas tarder et concernera aussi le A3 et le A5 (la migration est déjà en cours dans d’autres pays européens). Côté surcouche, on trouve une version de Touchwiz assez classique, qui sera sans doute jugée un peu envahissante par les amateurs d’Android Stock (sans surcouche). La navigation dans les menus et sur le Web s’avère, quoi qu’il en soit, extrêmement fluide et agréable. Accompagné de 2 Go de mémoire vive, le processeur maison de l’A7, un Exynos 5 à huit cœurs (1,8 GHz) suffit à faire tourner sans problème la grande majorité des applications. Il reste toutefois bien moins puissant qu’un Exynos 7 (intégré au Galaxy S6) ou même qu’un Snapdragon 805 (présent sur le Note 4). Avec l’utilitaire de test Epic Citadel, le smartphone n’affiche que 33 à 34 images par seconde en UHQ (Ultra High Quality). C’est largement jouable mais moins fluide que les ténors du secteur. Malgré sa puissance, le processeur est ici un peu handicapé par l’écran Full HD. La puissance reste toutefois suffisante pour des jeux 3D comme GTA Vice City par exemple, même en poussant les réglages graphiques au maximum.
Etonnamment bon en photo
Malgré leur design sophistiqué, les premiers Galaxy A n’en demeurent pas moins des smartphones de milieu de gamme, équipés comme tels notamment en photo. Plutôt bons dans des conditions d’éclairage suffisantes, les capteurs de ces mobiles s’étaient montrés incapables de gérer correctement les basses lumières. Le Galaxy A7 embarque comme le A5 un capteur 13 mégapixels. En revanche, la qualité du rendu est incontestablement un cran au-dessus avec notre phablette. Les photos sont riches de détails et ultra nettes. Les vidéos (1080p) ne sont pas mauvaises non plus bien que souffrant d’un léger manque de stabilisation. Le plus remarquable reste toutefois les résultats en basse lumière nettement supérieurs à ceux du A3 et du A5.
Basses lumières : à gauche une photo prise avec le Galaxy A5 et à droite avec le Galaxy A7. Le jour et la nuit, c’est le cas de le dire !
Crédits photo : Lionel Morillon
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