Samsung Galaxy A5 (2016) : la promesse
Avec son Galaxy A5 sorti l’année dernière, Samsung avait fait carton plein grâce à ce modèle milieu de gamme. Cette nouvelle version 2016 s’annonce encore plus prometteuse sur le papier. Qu’en est-il en réalité ?
Samsung Galaxy A5 (2016) : la réalité
Comme nous l’avions déjà expliqué dans notre première prise en main, le design et l’assemblage de ce nouveau Galaxy A5 sont tout simplement parfaits. Le dos est désormais en verre et le look ressemble furieusement à celui d’un Galaxy S6. Pour un smartphone à 409 euros, Samsung met donc la barre très haut.
On pourrait dire la même chose de son écran Super Amoled à la définition Full HD (1 080 x 1 920 pixels) qui affiche une très belle luminosité de 634 cd/m² et des noirs évidemment parfaits. Si le choix de la définition est flatteur et permet d’obtenir une résolution très fine de 424 pixels par pouce, il handicape cependant sensiblement les performances.
Une autonomie démoniaque
Le processeur Exynos 7580 conçu par Samsung arrive tout de même à afficher près de 30 images par seconde lors de l’épreuve des jeux 3D, suffisant pour un Real Racing 3 – qui crénèle tout de même un peu – mais plus délicat pour des jeux plus gourmands tels que Dead Trigger 2. Malgré tout, le Galaxy A5 fournit des performances honorables, tout à fait à la hauteur des attentes que l’on peut avoir d’un modèle de milieu de gamme.
En revanche, Samsung fait bien mieux que la concurrence et frappe très fort du côté de l’autonomie. Ce nouvel A5 atteint ainsi 12 heures 22 d’utilisation polyvalente continue. Dans cette fourchette de diagonales d’écran, seul le Sony Xperia Z3 Compact (4,6 pouces) s’en sort mieux, mais il n’est équipé que d’une dalle HD, forcément moins exigeante. Le Galaxy A5 s’impose donc d’emblée dans sa catégorie et réalise là un très joli coup.
Le constat est bien moins impressionnant en photo et vidéo. Son capteur de 13 mégapixels produit des clichés corrects sans toutefois faire beaucoup mieux que la concurrence. Plutôt satisfaisantes en haute luminosité, les choses se gâtent en basse lumière. Côté vidéo, l’image est très bien stabilisée (merci la stabilisation optique), mais elle manque de fluidité et à tendance à se déformer sur les déplacements un peu trop rapides.
A gauche, la version HDR révèle efficacement les détails du cliché.
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