Samsung Galaxy A3 (2016) : la promesse
Dans le domaine du milieu de gamme, Samsung propose deux nouveaux appareils inspirés de son flagship, le Galaxy S6. Parmi eux, le A3, le plus petit de la gamme A avec son format 4,7 pouces. Une fois de plus, le sud-coréen mise sur le design pour attirer les foules et contrebalancer une configuration plutôt classique.
Samsung Galaxy A3 (2016) : la réalité
A première vue, difficile de faire la différence entre le Samsung Galaxy S6 et le Galaxy A3, si ce n’est la taille. On retrouve donc des finitions tout en métal et en verre, avec une épaisseur légèrement plus importante (7,3 mm) pour ce dernier-né. Même si nous sommes dans le bas du milieu de gamme, les finitions frôlent la perfection. Au dos, l’appareil photo est légèrement moins protubérant que sur le S6. Le A3 garde également quelques défauts de son aîné, parmi lesquels le fait d’avoir tendance à glisser facilement de la main. Esthétiquement, il sera toutefois difficile de trouver mieux autour des 300 euros.
L’autre ressemblance avec le Galaxy S6 – et dont on se serait bien passé – concerne le système d’exploitation, toujours basé sur Android 5.1 Lollipop. Bien que Marshmallow soit maintenant disponible depuis quelques mois, Samsung semble bien décidé à l’inaugurer avec le Galaxy S7. On retrouve donc la surcouche TouchWiz, avec ses icônes un peu datées et sur lesquelles on pourra s’empresser d’appliquer un thème façon material design. On a droit aux fonctionnalités maison comme l’ouverture de l’appareil photo en appuyant deux fois sur le bouton Home – aussi élémentaire qu’utile – ainsi qu’à quelques applications maison.
Un petit écran qui séduit
Samsung oblige, nous avons droit, côté écran, à la technologie Amoled, avec une résolution HD (720 x 1280 pixels) pour une résolution correcte de 312 points par pouce. Avec un constraste infini doublé d’une bonne luminosité de 512 cd/m², l’écran propose un affichage très qualitatif, y compris en plein soleil. Même si le petit format de la dalle n’est pas l’idéal pour regarder un long-métrage, lire des vidéos ou jouer, ce smartphone reste un vrai bonheur visuel.
Concernant la fiche technique, ce A3 ne propose pas de révolution par rapport à la version précédente. Le Snapdragon 410 laisse place à un Exynos 7578, toujours Quad-Core, mais qui passe de 1,2 à 1,5 GHz. De son côté, la mémoire vive reste à 1,5 GHz. Sans être une bête de course, le smartphone est très réactif et tient bien la route lorsqu’on utilise la plupart des applications. Samsung a fait un choix plutôt sage en optant pour un écran HD et cela permet d’avoir de très bonnes performances, même pour les amateurs de jeux vidéos. Sous l’appli Epic Citadel, on monte à 48 images par secondes, une très bonne moyenne sur 10 essais consécutifs.
Les scores AnTuTu (5) sont d’ailleurs bien meilleurs que ceux du A3 version 2015. En benchmark général, on passe de 20 596 à 31 974. En 3D, la nouvelle version atteint 8 958, contre 4 454 l’an dernier. Si les configurations ne sont pas très éloignées, Samsung est malgré tout parvenu à offrir un appareil significativement plus performant. La marque a fait d’autres choix plutôt appréciables, avec – comme l’an dernier – la présence d’un port microSD qui permet d’ajouter 128 Go de stockage aux 16 Go déjà présents. En revanche, il faudra renoncer au lecteur d’empreintes digitales, présent sur le Galaxy A5.
L’an dernier, le Galaxy A3 avait particulièrement impressionné par son autonomie, malgré une batterie de 1900 mAh. En passant à 2300 mAh, le smartphone se renforce encore à ce niveau là. Il tient plus de 16h en communication, mais dépasset surtout les 14h30 en surf Web et frôle même les 13 heures en vidéo. En mesure d’autonomie polyvalente, il atteint 12h10, contre… 8h14 pour la version 2015. Comme le Galaxy A5, le Galaxy A3 dernier cru est donc un modèle d’autonomie.
En bon milieu de gamme, le Galaxy A3 embarque un appareil photo de 13 mégapixels, comme le Galaxy A5. Mais contrairement à ce dernier, il ne bénéficie pas de stabilisation optique. Une différence qui se ressent légèrement en photo – avec un peu moins de piqué – et en vidéo, avec quelques légères secousses. Mais on tient tout de même un très bon photophone, dans cette gamme de prix. En basse lumière, le résultat rentre davantage dans le rang avec des clichés “acceptables”. La capture vidéo (1080p) est également très bonne avec beaucoup de détails, même lorsque la luminosité n’est pas optimale. Le seul bémol viendra d’une légère tendance à saccader, sans que cela ne vienne trop nuire à la qualité finale.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
