Samsung Galaxy A3 : la promesse
Le lancement des Galaxy A confirme la nouvelle stratégie amorcée par Samsung avec le Galaxy Alpha. Le constructeur n’est plus seulement focalisé sur les performances pures de ses meilleures références mais aussi sur leur design… ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle pour le consommateur ! Nous avions pu tester une version quasi finalisée du A3, le « premier prix » de cette nouvelle série de milieu de gamme. De quoi nous faire une très bonne idée des atouts et des faiblesses du smartphone. Voici notre test accompagné d’une mise à jour réalisée récemment sur une version « commerciale » de l’appareil.
Samsung Galaxy A3 : la réalité
Mise à jour du 19 mars 2015
En janvier dernier, nous avions évalué une pré-version, prometteuse, du Galaxy A3, le smartphone design au format 4,5 pouces de Samsung. Comme promis, voici nos résultats de tests définitifs réalisés sur une version commerciale du smartphone. Ce dernier tient 15h42 en appel, soit 2 heures de plus que sur la préversion. En surf 4G et en lecture vidéo (des tests qui n’avaient pas été réalisés jusqu’à maintenant), nous obtenons respectivement 13h et 14h, ce qui est tout bonnement excellent. Notre test d’autonomie dit polyvalent, qui sollicite les ressources du smartphone de façon bien plus intensive, pour simuler un usage réel, se montre un peu plus concluant avec 8h14 (environ 20 minutes de plus). Ces résultats confèrent au Galaxy A3 une excellente note générale en autonomie. Il vient donc se classer tout naturellement à la 8ème place de notre comparatif permanent de smartphones de 250 à 450 euros.
Première date de publication, le 31 janvier 2015
On le sait, les performances ne font pas tout, et Samsung l’a appris à ses dépens avec le Galaxy S5. Mais le fabricant a pris les décisions qui s’imposaient. La famille des modèles de milieu de gamme Galaxy A, mise sur un design ultra léché. Tout en continuant d’afficher une belle fiche technique.
Galaxy A3 : ultrafin et très léger
Le Galaxy A3, premier modèle mis récemment sur le marché, en est la plus parfaite expression. Dès le premier regard, le smartphone séduit par la finesse et l’élégance de son boîtier, tout de verre et de métal. Avec moins de 7 mm d’épaisseur et un poids plume de 110 grammes, l’A3 s’avère un peu plus large et long qu’un iPhone 5S (de l’ordre de 5 à 6 mm) mais tout aussi compact. Comme ce dernier, il est manipulable d’une seule main mais il est clairement avantagé par son écran sensiblement plus grand (4,5 pouces contre 4 pour le 5S).
Le Samsung Galaxy A3 au côté de l’Apple iPhone 5S
Avec ce niveau de finesse, Samsung a dû faire l’impasse sur la batterie amovible. En revanche, en plus d’un emplacement Nano SIM, le A3 dispose bien, et c’est la bonne surprise, d’un lecteur de Micro SD pour étendre la mémoire interne de 16 Go (dont 11,5 Go pour l’utilisateur).
Une belle qualité d’affichage
Signe que le Galaxy A3 reste bien un milieu de gamme, l’écran n’offre qu’une définition de 540 x 960 points, soit une résolution de 245 points par pouce. La qualité de l’affichage n’en est pas pour autant dégradée. La dalle s’appuie sur la technologie Super Amoled, parfaitement maîtrisée par Samsung, et vraiment flatteuse. On retrouve même le mode boost du constructeur (découvert sur le S5) qui augmente considérablement la luminosité en environnement ultra lumineux. Pratique pour un usage en plein soleil.
Pas ultra puissant mais suffisamment pour jouer
Le Galaxy A3 fonctionne avec Android KitKat (4.4.4) et la surcouche TouchWiz de Samsung, dans une nouvelle version qui inclut de nouveaux thèmes de personnalisation. Bien que le processeur embarqué, le dernier Snapdragon 410 de Qualcomm (4 coeurs à 1,2 GHz), soit loin d’offrir la puissance d’un 801 ou d’un 805 présent sur les modèles haut de gamme, la réactivité de l’A3 et sa fluidité de navigation dans les menus ou sur le Web sont très bonnes. En puissance pure et gestion des graphismes 3D, l’appareil ne sera toutefois pas mieux armé qu’un Smart 4.5 4G (le modèle de Carrefour à 170 euros), équipé du même processeur et lui aussi d’un écran 4,5 pouces qHD. Les deux appareils offrent, sans surprise, les mêmes résultats moyens avec l’outil de test Antutu. Néanmoins jouer à un jeu comme Real Racing 3 n’a pas présenté de problème majeur, le jeu restant bien fluide et le mobile ne chauffant pas. Le smartphone affiche d’ailleurs un score très honorable de 44,6 à 44,8 images par seconde à Epic Citadel.
Une endurance prometteuse
Malgré une petite batterie de 1900 mAh, le A3 s’en sort plutôt bien. En appel, notre pré-version a tenu près de 14 heures. On attendait un peu mieux mais cela reste tout à fait correct. Nous avons également lancé sur le A3 notre nouveau test d’autonomie dit « polyvalent » qui puise plus intensément dans les ressources du mobile. Ce dernier a tenu près de 8h ce qui le situe dans une bonne moyenne. A confirmer toutefois sur une version définitive « commerciale ».
Samsung soigne enfin les fans de selfies
En photo, la qualité est au rendez-vous, avec des clichés bien nets et des couleurs satisfaisantes, à condition de disposer de bonnes conditions de luminosité.
En basses lumières, en revanche, l’image est très vite dégradée, floue et ultrapixelisée. Le capteur 8 mégapixels permet de filmer en 1080p avec une qualité correcte mais un manque de piqué certain. Plus ennuyeux, le manque de stabilisation est criant. Les amateurs de selfies apprécieront, eux, le capteur en façade qui passe enfin de 2,1 à 5 mégapixels, avec un mode photo enrichi, à l’image du mode principal.
Crédits photo : Lionel Morillon
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