En 2016, Samsung a connu le pire. Mais cela ne doit pas nous faire oublier que le sud-coréen ne rate pratiquement jamais ses principaux produits. Galaxy S7, Galaxy A3 et A5 (version 2016), Galaxy J7, Gear Fit 2, Gear S3… impossible de trouver dans la liste un appareil médiocre. L’an dernier, les smartphones de milieu de gamme ont été ses plus belles surprises, suscitant de nouvelles attentes. Le Galaxy A5 (2017) s’est récemment montré à la hauteur de toutes les attentes. Voici maintenant le Galaxy A3. Plus petit, moins cher, mais encore plus ambitieux.
Un Galaxy S7 petit format
Pour environ 300 euros, les fabricants chinois comme Xiaomi ont appris à nous en mettre plein la vue. Pour 329 euros, Samsung réplique avec force. A ce tarif, il livre un smartphone tout en verre, avec un dos que seuls viennent égayer l’appareil photo (sans protubérance) et le flash. Comme c’est le cas sur le Galaxy S7 et sur le Mi5s, cette face arrière est légèrement incurvée, pour toujours plus de confort.
Les tranches en métal ont pour seul défaut d’être un peu glissantes. Elles démontrent surtout que le fabricant n’a pas fait l’impasse sur la qualité des finitions, dignes du haut de gamme. L’écran de 4,7 pouces occupe une bonne partie de la façade avant et permet d’avoir un format plus compact que l’iPhone 7 – de diagonale identique – en hauteur et en largeur. L’accès aux boutons d’alimentation (à droite) et de réglages du volume (à gauche) s’en voit facilité. En bas, on retrouve un bouton Home physique désormais équipé d’un capteur d’empreintes digitales, surplombant un connecteur USB Type-C. Autre bonne nouvelle, l’appareil est certifié IP68 et survivra donc à une chute dans l’eau.
L’héritage du Note 7
Sans surprise, Samsung mise toujours sur sa technologie Super Amoled, avec une définition HD et une résolution de 312 ppp. A la clef, on bénéficie d’un taux de contraste infini qui fait beaucoup dans la qualité d’affichage. La luminosité de 461 cd/m2 complète un tableau plutôt réjouissant. On retrouve également la fonction Always On Display, qui affiche des informations de base (heure, date, niveau de charge, notifications) lorsque l’écran est éteint.
D’autres fonctions lancées sur les flagships de 2016 sont également importées. Parmi elles, le Game Launcher qui permet de regrouper tous les jeux. Il intègre le Game Tools, un bouton virtuel grâce auquel on peut enregistrer des séquences vidéos pendant une partie, désactiver les alertes ou verrouiller l’écran.
Samsung nous refait le même coup que l’an dernier en servant une surcouche basée sur Android Marshmallow (6.0), faute de Nougat (7.0), prévu dans les prochaines semaines. Cependant, le menu des paramètres a été simplifié avec des réglages appréciables. Il est, par exemple, possible de retirer le cadre rectangulaire autour des icônes. Les notifications sont bien organisées, avec un tri par application. Le capteur d’empreintes digitales s’est quant à lui montré réactif et fiable, sans surpasser certains concurrents moins onéreux tel le Honor 6X.
Puissance convenable, autonomie inoubliable
Contrairement au Mi5s, le Galaxy A3 n’est pas censé être une bête de course. Son Exynos 7870 est modestement cadencé à 1,6 Ghz et épaulé par 2 Go de mémoire vive. Par rapport à l’an dernier, l’amélioration est légère mais bien réelle : le smartphone passe d’un score de 35000 à 45000 sous Antutu 6. Si l’appareil affiche désormais environ 50 images par seconde avec Epic Citadel, dans les faits, ne comptez pas profiter de tous les détails des jeux les plus gourmands du moment. Il faudra, en effet, légèrement baisser le niveau graphique pour obtenir une vraie fluidité dans le jeu.
Au quotidien, la navigation entre les différentes applications se fait sans le moindre ralentissement. La vraie faiblesse de ce Galaxy A3 est sa capacité de stockage de 16 Go (9,7 Go à l’allumage), qui sera trop rapidement grignotée. Il faudra faire avec une carte microSD (jusqu’à 256 Go).
En lançant notre procédure de test d’autonomie polyvalente – qui mêle plusieurs types d’usages (dont la vidéo, le surf et bien d’autres), nous avions en tête les incroyables résultats de l’an dernier. L’endurance avait alors dépassé les 12 heures. Et nous n’avons pas été déçus. En 2017, la batterie de 2350 mAh nous expédie vers… 14h35 d’autonomie polyvalente ! Un chiffre démentiel qui place le Galaxy A3 à la quatrième place des smartphones les plus endurants pour ce type d’autonomie. Sachant que l’appareil dépasse les 17h en appels (ce qui est très correct), vous pourrez probablement compter dessus pendant deux jours d’affilés.
Ce qu’il faut en photo
Alors que le nouveau Galaxy A5 propose un joli combo de deux capteurs 16 mégapixels (avant et arrière), le A3 se contente de 13 mégapixels à l’arrière et de huit à l’avant. Par rapport à l’an dernier, les améliorations sont légères. Il n’y a pas profusion de détails, mais c’est suffisant pour qui n’a pas besoin d’imprimer ses photos en grand format. Les couleurs sont plus réalistes et le contraste est bon. Sans surprise, on perd beaucoup de ces qualités à mesure que la lumière s’amenuise.
En vidéo, c’est le statu quo, avec des séquences très convenables mais qui manquent de stabilisation. Nous avons eu droit à quelques sursauts de mise au point, mais les conditions – ciel très gris – n’étaient pas les plus favorables. Samsung a également revu son appli photo, dont le fonctionnement s’inspire de la culture Snapchat : peu d’informations à l’écran, beaucoup de glissements de doigts pour passer d’un mode à l’autre. Dans les faits, c’est très pratique pour basculer en mode selfie en effleurant l’appareil de haut en bas. La touche flottante est bien pensée pour prendre un selfie, sans avoir à se tordre le pouce.
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