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Test Samsung EX2F : un bon compact expert, mais pas encore assez

Globalement bon au niveau de la qualité d’image et de la fabrication, cet appareil photo souffre d’une concurrence féroce.

L'avis de 01net.com

Samsung EX2F

Les plus

  • + Optique lumineuse
  • + Ecran Amoled orientable
  • + Nombreuses fonctionnalités (panorama, 3D, rafale 10 i/s, etc.)
  • + GPS
  • + Mode RAW

Les moins

  • - Rien

Qualité photo

3.5 / 5

Qualité vidéo

3 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

3.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 24/10/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung EX2F

Définition du capteur 12.4 Mpx
Ouverture max en grand angle 1.4
Ouverture max en téléobjectif 2.7
Zoom optique 3.3 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Samsung EX2F : la promesse

Après un premier compact expert (EX1) plutôt réussi, Samsung a pris son temps pour développer une nouvelle version dans un segment où le renouvellement est, il vrai, bien plus lent que dans les autres catégories (bridges, ultrazooms, etc.). Baptisé EX2F (le « F » signifiant qu’il est Wi-Fi), ce compact ne reprend aucun élément électronique de son aïeul et tente de légitimer un peu plus la présence du fabricant coréen dans le monde de la photo, où il n’est qu’un (gros) challenger.

Samsung EX2F : la réalité

Exit le capteur CCD, bonjour le capteur CMOS ! Si vous n’êtes pas féru de high-tech, cela signifie que Samsung s’aligne technologiquement avec les autres compacts et préfère la nouvelle génération de capteur d’image (CMOS), réputée pour sa plus grande sensibilité dans les bases lumières. Un capteur modeste en nombre de mégapixels (12 Mpix), mais dans la tendance des appareils « experts/pro ». Ici, c’est surtout la taille physique du capteur, la qualité de l’optique et du traitement d’image qui comptent.

Montée en ISO convenable

Si l’appareil dispose d’une extension de plage de sensibilité à 6 400 et 12 800 ISO (en Jpeg uniquement), il vaut mieux éviter de le pousser à ces niveaux, car le résultat donne plus de la bouillie qu’autre chose. D’autant que la limite à respecter est plutôt 1 600 ISO, cette dernière valeur atténuant pas mal de détails mais conservant toujours des couleurs correctes.

La balance des blancs est bonne, ce qui confirme le virage pris il y a un an par la marque : la coloration jaune/orangée de certains éclairages est bien compensée, mais la dominante est conservée. Si les clichés sont bons pour la taille de capteur (1/1,7 pouce), un appareil domine pourtant la catégorie : le Sony RX100. Avec son très grand capteur de 1 pouce, il délivre une qualité d’image plus proche de celle des reflex que des compacts à petit capteur comme cet EX2F.

Une optique lumineuse, mais pas assez piquée

Nous avons testé cet EX2F en parallèle avec le Panasonic Lumix LX7 (résultats à venir), deux appareils qui occupent exactement le même segment et qui partagent surtout la même ouverture (F1.4) en grand-angle (25 mm). Si les blocs optiques semblent similaires sur le papier, celui du Samsung est dépassé : l’optique du Panasonic est bien plus piquée, plus homogène, sans vignetage ni déformation dans les coins, contrairement au Samsung, dont les clichés sont moins précis.

Très bonne qualité de fabrication

L’EX2F ne dément pas le savoir-faire de Samsung en termes de fabrication, acquis avec l’EX1. Le fabricant a apporté un soin tout particulier aux boutons et les molettes, dont le toucher est très rassurant. La charnière de l’écran orientable est robuste, le grip en façade surplombé d’une molette pratique, les boutons offrent une pression claire et nette. Seul bémol, la molette de zoom est un peu mollassonne et peut se bloquer si on pousse trop fort.

Un traitement d’image trop lent

Il faut 2 secondes à l’appareil pour digérer l’enregistrement d’une image avant de pouvoir faire feu à nouveau. Ce ne serait pas grand-chose si le Samsung n’était pas totalement absorbé par la tâche. Le pire étant la rafale – 10 images par seconde dans la limite de 10 clichés – qui paralyse totalement l’appareil. Cette lenteur de traitement d’image se retrouve jusque dans la manipulation générale : la bascule entre les modes PASM est annoncée via un écran d’accueil qui, là encore, bloque l’appareil pendant quelques dixièmes de seconde.

Malgré ces défauts, on ne peut pas dire que le compact soit toujours lent, puisque le focus se fait rapidement (environ 0,5 s), mais il est moins réactif que la concurrence. Quant à la vidéo, la qualité d’encodage est convenable, sans plus : Sony et Panasonic font mieux en termes de fluidité, et les microphones de l’EX2F n’offrent ni un très bon son, ni une bonne spatialisation. Suffisant pour de l’appoint, sans plus.

Mode Wi-Fi embryonnaire

Si ce n’est pas le premier appareil à disposer du Wi-Fi et si les applications (réseaux sociaux, mail, sauvegarde, etc.) fonctionnent correctement, on ne peut qu’être un peu déçu par l’ergonomie. Car Samsung, sans doute pour des raisons de coûts, n’a pas intégré d’écran tactile, condition quasi sine qua non quand on parle de Web et de mail.

Prisonnier de sa stratégie « à fond sur les fonctions connectées » dans ses appareils photo, Samsung ne pouvait pas ne pas les implémenter, mais sans écran tactile et sans applications à la Sony, cela tombe un peu à plat.

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