Samsung UE46D8000 : la promesse
Nous avons récemment testé le téléviseur Samsung D7000 dans sa déclinaison de 40 pouces de diagonale. Un écran haut de gamme dont les performances nous avaient impressionné. La gamme D8000, plus chère, ne se distingue finalement que par son design affiné. Les caractéristiques techniques annoncées sont identiques, les dalles LCD sortant des mêmes lignes de production. Les D7000 de 40, 46 et 55 pouces coûtent respectivement 1 699, 2 199 et 2 999 euros. Sur les D8000, on passe à des tarifs respectivement de 1 799, 2 399, 3 199 euros. Nous avons testé la D8000 dans sa version de 46 pouces.
Samsung UE46D8000 : la réalité
Côté design, le Samsung D8000 se distingue des D7000 par une petite subtilité : ses bordures. Le contour de l’écran reste très fin, mais il est cette fois entièrement composé d’aluminium. Le D7000 possède une bordure métallique prolongée d’un liseré en plastique transparent. La différence est donc ténue, un peu légère pour justifier les 200 euros d’écart entre les modèles 46 et 55 pouces.
Un affichage visuellement très flatteur
La dalle 46 pouces de la D8000 est issue de la même technologie S-PVA que celle de la D7000. Elles sortent des mêmes lignes de production de Samsung en Corée. Visuellement, elles offrent donc une image très similaire, dotée d’un bon piqué et agréable à regarder. Les taux de contraste sont excellents, les angles de vision très larges, et la retouche d’image très riche. Nous avons mesuré de bons résultats, mais différents de ceux de la dalle 40 pouces de la D7000 que nous avions testée : une luminosité maximale supérieure (410 cd/m²), un taux de contraste de 4387:1 en mode standard et de 3938:1 en mode cinéma, et un angle de vision horizontal de 95°. La fidélité des couleurs mesurée dans les modes Standard et Cinema est aussi un peu moins exacte que sur le D7000 de 40 pouces, en restant toutefois acceptable en mode Cinema.
Notez que si la retouche d’image en temps réel est très efficace, la technologie Motion Plus, qui ajoute de la fluidité et de la netteté aux images en mouvement, n’est pas exempte de petits artefacts ponctuels visibles sur certains objets en déplacement, même en mode « précis ».
Une 3D active, mais agréable à regarder
Encore une fois, les performances d’affichage 3D de ces nouvelles dalles font un bond énorme avec la précédente génération 2010 des téléviseurs Samsung. Les effets de crosstalk (image fantôme) sont très peu visibles, tout comme sur la D7000. Notez qu’il est en plus possible de jouer avec l’option « optimisation 3D » mise au point par Samsung. Cette dernière permet de régler l’overdrive appliqué aux cristaux liquides de l’écran en fonction de l’environnement de la télévision (notamment la température ambiante). Cette option peut donner d’excellents résultats, et mérite d’être manipulée pour tenter de diminuer encore la visibilité des images fantôme.
De beaux progrès sur les services connectés
La nouvelle interface SmartHub de Samsung est largement améliorée par rapport à la précédente. Elle regroupe les services connectés ainsi que les fonctions multimédias (vidéo, musique photo, DLNA). Tout est donc regroupé dans une même interface, avec la possibilité de télécharger des services supplémentaires (très souvent gratuits) dans le menu Samsung Apps. D’ailleurs, l’application YouTube vient tout juste d’être mise à jour pour enfin afficher ses vidéos en HD, une excellente nouvelle. On attend en revanche que Dailymotion lance aussi son application dédiée.
Deux évolutions majeures sont particulièrement intéressantes. La première est l’apparition d’un moteur de recherche capable de trouver ses résultats à partir de toutes les sources connectées au poste (Web, réseau domestique, périphérique de stockage, etc.). La seconde est l’arrivée d’un navigateur Internet complet entièrement programmé par Samsung autour du moteur de rendu Webkit, avec la gestion du Flash. Ce dernier est plutôt fluide, on regrette cependant l’impossibilité de se servir d’un vrai clavier (USB sans fil) pour taper ses recherches et ses adresses Web plus facilement. Une application destinée à Android permettra bientôt de se servir du clavier de son smartphone pour compenser ce problème.
Compatible MKV, mais pas de sous-titres
Les fonctions multimédias sont aussi fortement améliorées, mais elles restent encore très largement en-dessous de ce que permettent les lecteurs multimédias du marché. Le téléviseur peut désormais lire sans problème des fichiers MKV en haute définition, mais il ne peut pas afficher de sous-titres. S’il est compatible avec tous les formats vidéo habituels (WMV, Xvid, DivX, etc.), il ne peut en revanche que lire du MP3 en audio et du JPG en photo. Ce téléviseur pourra donc dépanner pour la lecture audio et vidéo, mais il fait beaucoup moins bien qu’un lecteur multimédia.
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