Samsung CJX-1000 : la promesse
Après le rachat de la branche impression de Kodak, le coréen Samsung s’est lancé dans le marché de l’impression jet d’encre grand public et nous propose trois nouvelles multifonctions, dont la CJX-1000, annoncée comme économique et performante. A l’image de l’imprimante Kodak ESP C310 qui a servie de base à la CJX-1000, un point particulier a été mis en avant : la qualité de l’impression en mode Photo. Un mode qui bénéficie par ailleurs des possibilités étendues du logiciel Samsung Print Manager, parmi lesquelles celle d’imprimer des photos en 3D ou des clichés issus de films en HD. Pour déterminer si cette petite 3-en-1 est réellement performante, nous l’avons mis à l’épreuve. Voyons ce qu’il en est.
Samsung CJX-1000 : la réalité
La CJX-1000 est assez esthétique. Bien que banale dans sa forme, sa coque blanche laquée lui confère un certain attrait. Dès les premiers tests, nous constatons que cette trois-en-un tient presque ses promesses au niveau des performances. En effet, alors que le constructeur annonce une vitesse d’impression de 7 ppm en noir (4,8 ppm en couleur), nous obtenons des débits de l’ordre de 6 ppm en noir et de 4,2 ppm en couleur.
Hélas, il n’en va pas de même pour l’impression des photos couleur 10 x 15 cm. Alors qu’on nous promet des tirages en moins de 38 secondes, nous devons patienter 63 secondes pour les obtenir. Cela dit, il faut avouer que la qualité d’impression des photos est excellente : les couleurs sont vives, les contrastes sont bons et la netteté… indiscutable.
Un coût à la page assez élevé
Cependant, signalons que le coût à l’usage ne joue pas en la faveur de cette CJX-1000, en raison de cartouches assez onéreuses et de leur capacité plus que moyenne. Ainsi, nous n’avons réussi qu’à réaliser 300 copies noires et 175 copies couleur avec les deux cartouches standards, vendues respectivement 18 et 23 euros. On peut donc évaluer le coût à la page à environ 6 centimes en noir et à 19,9 centimes en couleur.
A titre indicatif, une machine d’entrée de gamme telle que l’Epson Stylus SX440/445W affiche un coût à la page de seulement 2,5 centimes en noir et de 8,7 centimes en couleur, avec des performances aussi élevées, voire supérieures.
La numérisation est son talon d’Achille
En ce qui concerne la numérisation, la CJX-1000 reste dans les normes courantes. A savoir qu’une numérisation A4 en niveau de gris à 300 ppp ne prend que 18 s et qu’il ne faut pas plus de 36 s pour réaliser la même opération en couleur, en 600 ppp.
Précisons toutefois que la qualité et la précision des numérisations sont loin d’être exemplaires. En effet, des traces apparaissent sur les aplats et la différenciation des nuances de couleurs reste faible. La faute en revient à une résolution optique de seulement 1 200 ppp et à une acuité colorimétrique de 24 bits. La plupart des rivales affichent une résolution de 2 400 ppp et une acuité de 48 bits. Cette constatation s’applique aussi à la fonction photocopieur de la CJX-1000 qui – hormis le fait de proposer des réductions et des agrandissements de 20 à 500 % au lieu de 25 à 400% – n’a rien d’extraordinaire : une photocopie A4 N&B requiert 12 s alors qu’en couleur il faut 32 secondes.
Elle est capable d’imprimer des photos en 3D
Mais c’est au niveau du logiciel Samsung Print Manager qui l’accompagne que la CJX-1000 se démarque. Parmi ses nombreuses fonctions citons : la possibilité de partager simplement et rapidement ses photos sur des sites et des réseaux communautaires, tels Facebook, FlickR, Kodak Gallery, PhotoBucket, Picasa ou Google Documents, mais aussi la possibilité d’imprimer des photos extraites de films en HD, ainsi que celle d’imprimer des photos en 3D selon la méthode anaglyphe (lunette rouge/bleu).
La méthode s’avère en pratique assez laborieuse, puisqu’il faut à chaque fois prendre deux clichés d’une même scène en décalant l’appareil photo de 7,5 cm entre les prises de vues. Le logiciel Samsung se charge ensuite de combiner les deux clichés en une photo 3D anaglyphe. Moyennant quelques essais plus ou moins probants, nous avons fini par obtenir des résultats satisfaisants.
Ceci dit, le logiciel permet surtout de gérer, retoucher et recadrer les photos avant de les imprimer. Tout comme il permet de numériser les images et les documents pour l’envoi par e-mail ou de les convertir en documents textuels aux formats PDF ou RTF pour Adobe Reader, MS Word, Word Pad, etc. Nous regrettons toutefois que ces opérations ne soient pas plus simples à réaliser, par l’intermédiaire – par exemple – d’une interface plus intuitive et plus conviviale…
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