iRobot Roomba 770 : la promesse
La promesse de cette nouvelle génération de robots aspirateurs autonome est assez simple : nettoyer vos sols lorsque… même quand vous n’êtes pas là. Pour effectuer au mieux leur travail, certains cumulent les astuces de conceptions, mais aussi des capteurs capables d’analyser la nature des sols et le type de saletés. C’est le cas de ce Roomba 770 et de sa technologie iAdapt qui serait capable d’ajuster son processus de nettoyage en permanence. Nous l’avons testé plusieurs heures durant, sur des sols durs (carrelage, parquet et linoléum) et des revêtements molletonnés (tapis et moquette). Nous avons dispersé des miettes de pain, de la semoule, mais aussi des moutons de poussières sur du lino et de la moquette : voici notre verdict.
iRobot Roomba 770 : la réalité
Physiquement, le Roomba 770 d’iRobot ressemble à beaucoup d’autres aspirateurs robots. Ses dimensions lui permettent passer sous certains meubles (9,2 cm de hauteur) ainsi qu’entre les pieds de chaise et tabourets (diamètre de 35 cm). Côté efficacité, on pourrait craindre que le Roomba 770 s’en sorte moins bien que la concurrence. En effet, alors que ses rivaux intègrent généralement deux balayettes – de petites brosses rotatives placées à l’avant permettant de balayer les saletés logées dans les coins – iRobot n’en prévoit qu’une seule. On se rend rapidement compte que cela ne lui pose pas franchement de problème.
L’iRobot Roomba 770 est vraiment très efficace
A peine sorti de sa base de recharge, soit à la demande de l’utilisateur, soit grâce à sa fonction de programmation (assez simple à utiliser), le Roomba 770 opère un demi-tour et se lance dans une course folle. Ce qui surprend d’abord, c’est sa rapidité. C’est une fusée par rapport à certains concurrents ! Il a ainsi nettoyé 85 % de notre salon de 20 m² en une demi-heure… sans oublier les coins. Il apprend à se repérer au fur et à mesure de ses déplacements et des obstacles qu’il rencontre. Par exemple, après quelques collisions, il finit par longer méticuleusement les contours de l’îlot central de la cuisine, mais aussi les murs, les pieds de la table et des chaises.
Plus étonnant, au salon, le robot gère assez bien les câbles. Naturellement, il va s’y perdre pendant un temps, mais a le mérite d’en ressortir presque à tous les coups. Ce vrai petit tout-terrain du ménage n’a aucun mal à grimper sur un tapis épais pour faire place nette. Les résultats sont d’ailleurs tout à fait convaincants aussi bien sur les sols durs que les moquettes ou les tapis…à condition de lui laisser effectuer son cycle complet (environ 1h). Un petit monstre, en contrepartie assez bruyant : 63 dB mesurés à 1 mètre. Une fois sont travail accompli, le Roomba retourne à sa base pour se recharger. Il ne vous restera plus qu’à vider son bac avant de le lancer pour un prochain cycle.
Un mur virtuel et des capteurs pour délimiter l’espace
Les capteurs intégrés au Romba 770 lui servent également à détecter le vide. Ils sont indispensables pour éviter à l’engin de chuter dans les escaliers. Par ailleurs, pour délimiter le champ d’action du robot, le constructeur livre une sorte de “mur” virtuel. Il se présente sous la forme d’un petit boîtier, fonctionnant à piles, qui, une fois posé au sol, projette un faisceau infrarouge que l’aspirateur interprète comme une limite à ne pas dépasser. Ces mêmes boîtiers peuvent trouver un autre usage lorsqu’ils sont combinés. Ainsi, l’ajout d’un second boîtier (en option) fait office de balise. Une fois la pièce nettoyée, le Roomba communique avec la seconde balise qui lui indique alors une nouvelle pièce à aspirer. Génial !
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