Roccat Renga : la promesse
Jeune marque de périphériques pour joueur, Roccat est parvenue à se tailler une jolie petite place sur le marché du gaming. La sponsorisation d’équipes ou d’événements eSport par cette société alliée à une forte présence sur les salons dédiés au jeu vidéo ont contribué à faire connaître ses souris, claviers et casques au grand public comme aux plus exigeants. Le dernier casque de la marque, le Renga, a deux particularités intéressantes : il se connecte à presque toutes les plateformes de jeux et il ne coûte que 50 euros. Bonne affaire ou casque d’entrée de gamme lambda ? Notre test pour le découvrir !
Roccat Renga : la réalité
Rares sont les bonnes surprises lorsqu’on teste des casques pour joueur à moins de 80 euros. Entre finitions trop plastiques, confort un peu sommaire et qualité de son médiocre, nos oreilles ont souvent été déçues par les modèles constituant l’entrée de gamme de cette famille de produits. Mais il arrive parfois qu’un challenger s’impose dans l’arène. C’est le cas sur Renga de Roccat, un casque qui, pour son prix de 50 euros, a réussi à nous convaincre de l’adopter comme modèle de secours.
Roccat Renga : gros gabarit, petit prix
Sorti de sa grosse boîte, le Renga impressionne par son gabarit, situé à mi-chemin entre son grand frère Kave et le petit Kulo de la marque. On apprécie particulièrement la largeur des écouteurs qui, par ailleurs, englobent complétement l’oreille et présentent un intérieur moelleux. Ecouteurs qui, en outre, offrent un design assez particulier puisque leur dos est partiellement ouvert ce qui participe à améliorer sensiblement l’expérience en écoute.
On remarque par ailleurs la rigidité du double arceau en plastique qu’il faudra cependant manier avec précaution car les tiges sont un peu fines et ne résisteront pas longtemps à de mauvais traitements répétés.
Sous l’arceau, une large bande en similicuir répartit bien le poids du casque (260 g). Elle est montée sur un système de réglage qui s’adapte automatiquement en fonction de la morphologie du crâne et, surtout, de la hauteur de vos oreilles.
Du côté du micro, la tige est relativement souple et pivote largement pour venir se positionner au mieux au niveau de la bouche. Et, du côté du câble de 2,5 mètres, on retrouve une petite télécommande équipée d’une molette pour affiner le volume et, aussi, d’un interrupteur pour ouvrir ou fermer le micro.
Enfin, à l’extrémité de ce dernier se trouvent les connexions analogiques sous forme de prises jack standards : d’un côté, la sortie stéréo et de l’autre, l’entrée micro.
Dans le carton se trouve aussi un adaptateur deux voix / une voix qui permet au Renga de venir se brancher tant au PC de bureau qu’au PC portable avec une prise audio combiné, qu’à la PlayStation 4, à la Xbox One ou encore à des tablettes.
Une bonne qualité sonore
Une fois posé sur les oreilles et branché à différentes sources de test, le Renga se révèle doué pour les jeux mais il s’avère également à l’aise sur bon nombre de répertoires musicaux. Dans les premiers, nous avons aussi bien retrouvé l’effet percutant des explosions que la clarté des dialogues entre les personnages ou entre équipiers. Les bandes originales des jeux sont aussi respectées et, que ce soit dans la forêt d’Ashenvale de World of Warcraft que dans les rues du New York de The Division, les mélopées sont fidèlement retransmises.
Après de longues heures de jeu, nous avons soumis les écouteurs du Renga à notre playlist usuelle. Rock, métal, R’n’B : tout passe sans trop de souci. Il y a assez de détails pour bien percevoir certaines petites mélodies. En revanche, si du fait de l’ouverture partielle des écouteurs, la scène acoustique est assez ample, elle manque de fidélité. On reprochera également une mise en avant assez nette des voix et un manque de brillance dans les hautes fréquences.
Des écouteurs techniquement surprenants
Nos impressions se sont confirmées une fois le casque passé sur notre dispositif de test. Premier constat, la courbe est assez ramassée, c’est-à-dire que les basses commencent à 60 Hz (contre 19-25 Hz normalement) et les aigus se limitent à 14000 Hz (entre 16 et 18000 Hz usuellement).
Dans le détail, on remarque que les basses sont cependant régulières et puissantes comme il faut. Mais leur présence est bien moins affirmée que celle des médiums qui, eux, se taillent la part du lion. Ils font montre de beaucoup de régularité et restent à puissance iso, au même niveau que celle des basses.
Les aigus occupent bien le peu d’espace sonore mis à leur disposition et sont légèrement creusés. Il faut ainsi les rattraper à l’égaliseur pour ajouter un peu de brillance au rendu global, surtout en écoute musical. Bilan, le casque Renga est donc loin d’être parfait sur le plan technique mais, considérant son petit prix, il faut faire preuve d’un peu d’indulgence à son égard.
Un micro en retrait
Finissons avec la qualité du micro. Celle-ci suffit pour vous faire comprendre par vos partenaires. Cependant, nous avons remarqué que la voix était un peu dénaturée et, également, que les bruits parasites provenant de l’environnement direct étaient un peu trop bien captés. Veillez donc à réduire le volume sonore de la TV lorsque vous jouez, sinon vos partenaires profiteront autant du programme en cours que vous.
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