Roccat Kone + : la promesse
La Kone avait déjà en elle tout de la souris pour gamer exigeant, qui cherche un outil de précision pour ses séances acharnées de frag ou de jeu. La Kone+ reprend les grandes lignes ergonomiques de son aînée et améliore en douceur des éléments importants, tout en conservant ses forces. Une souris de gamer qui vaut son pesant de frags ?
Roccat Kone + : la réalité
Cette souris au design discret et parfaitement adapté aux mains de taille moyenne et grande, se calera sans souci dans la main droite – ceux qui jouent doigts repliés en prise haute trouveront peut-être l’adaptation plus difficile. Toute la paume est ainsi bien en contact afin que le corps de la souris ne fasse qu’un avec la main.
L’utilisation d’une surface en gomme assez tendre évite que la transpiration pose problème pendant les longues sessions de jeu. Le confort reste donc optimal.
Molette plus sensible
Le renfoncement sur le côté gauche est parfait pour le pouce. Le joueur n’a qu’à le soulever un peu pour atteindre les deux boutons latéraux, rien à redire. Sur le dessus, deux changements. Le premier concerne la molette. Elle est bien plus sensible, parfois même un peu trop : il peut arriver que dans le feu de l’action, on se retrouve à changer d’arme alors qu’on voulait lancer une grenade. Rien qui ne se corrige avec un peu de temps.
Le deuxième changement tient à la forme des boutons utilisés pour changer la sensibilité du capteur. La forme ronde, qui faisait qu’on pouvait confondre l’un pour l’autre, est abandonnée. Les boutons, plus rectangulaires, se fondent mieux dans le corps de la souris et sont plus faciles à activer en cours de jeu. On apprécie au passage la voix qui indique quel réglage ppp (DPI) a été choisi.
Précision incroyable
Et côté ppp, justement, la Kone+ fait encore mieux que la Kone. Là où cette dernière s’arrêtait à 3 200 ppp, ce qui est largement suffisant pour le commun des gamers, la Kone+ pousse le vice et la résolution jusqu’à 6 000 ppp. Une sensibilité qui frôle la folie maniaque et qui est toujours servie, par ailleurs, par un duo d’unités de contrôle.
La première, la TCU, pour Tracking Control Unit, analyse votre tapis de souris pour éviter les décrochages du capteur en cas de mouvements rapides. Si vous disposez d’un tapis de gamer, vous ne devriez pas risquer ce genre de désagrément. Mais, qui sait, on peut avoir un tapis de gamers bariolé… La seconde, la DCU, pour Distance Control Unit, fait en sorte que votre capteur ne soit pas perdu quand vous soulevez votre souris pour la replacer sur le tapis. Un rien, mais les riens font parfois la différence entre une balle perdue et un headshot.
Logiciel exemplaire
Par défaut, tous ces réglages sont désactivés. Pour les mettre en route, il vous faut passer par le panneau de contrôle de Roccat. Que ceux qui sont habitués à Logitech et ses pilotes/logiciels qui ponctionnent plusieurs dizaines de mégaoctets, voire plus de cent mégaoctets sur la RAM, se rassurent, Roccat sait que le joueur est avare de sa mémoire vive. Comptez ici 3,5 Mo et votre souris s’ébrouera gaiement sous Windows 7.
Depuis ce panneau de contrôle, tout peut être configuré. La vitesse de répétition du double clic, la vitesse du pointeur, le volume de la voix annonçant la résolution choisie, la sensibilité verticale et horizontale, l’attribution des fonctions aux dix boutons de la souris et aussi l’affichage des couleurs de chaque côté de la partie supérieure de la souris.
A priori anecdotique, ces couleurs prennent tout leur intérêt quand vous vous en servez pour différencier les cinq profils que vous pouvez créer depuis le panneau de contrôle. Cinq profils qui pourront être sauvegardés dans la mémoire de la souris, ce qui signifie que vous les retrouverez sur n’importe quel ordinateur auquel vous connecterez la Kone+. A noter que la quantité de mémoire embarquée a été revue à la hausse (576 Ko contre 128 précédemment) entre la Kone et la Kone+. Il est ainsi possible d’enregistrer des macros en plus des profils.
Différence de poids
Les plus exigeants pourront même ajouter des petits poids à la Kone+. Comme sur le modèle précédent, on peut ajouter jusqu’à quatre fois 5 g, en ouvrant une petite trappe circulaire sous le dessous de la souris. Et comme la Kone+ est loin de l’être, elle saura exactement où vous avez placé ce poids, grâce à une puce embarquée dans chacun de ces petits lests. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ajouter un poids change vraiment le comportement de la souris, en termes d’inertie et de sensation de glisse sur le tapis. Pas si gadget que ça, donc. A noter que, quel que soit le poids, les tampons en Teflon nous régalent en matière de fluidité et de précision.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.