Orange Rise 30 : la promesse
Le mois dernier, Orange lançait son premier smartphone à emporter, vendu 69,90 euros, et qui intégrait 30 minutes d’appels, 50 SMS et 50 Mo d’Internet. Une offre dans la lignée du célèbre téléphone Bic, lui aussi en libre-service. Le mobile en question, le Rise 30, est également disponible sans forfait prépayé, à 50,90 euros. On se doute qu’à ce niveau de prix, les performances ne seront pas extraordinaires mais on voulait en avoir le cœur net. Que peut-on vraiment espérer de ce petit smartphone ?
Orange Rise 30 : la réalité
De petite dimension avec son écran qui ne dépasse pas les 4 pouces, le Rise 30 présente un design des plus classiques avec une coque noire et lisse tout plastique, sans fioritures hormis le logo de l’opérateur.
Les bordures d’écran ne sont pas spécialement fines, le boîtier non plus d’ailleurs avec ses 11,6 mm d’épaisseur. Mais dans un si petit format, l’appareil tient du coup bien en main, peut-être aussi grâce à son style tout en rondeur.
Une petite mémoire, extensible
Sous le capot, le Rise 30 accepte une Sim 3G et une carte MicroSD. Cette dernière s’avère indispensable car les 4 Go de mémoire interne ne laissent à l’utilisateur que 1,7 Go d’espace libre, pour le stockage et l’installation des applis. C’est tellement juste à ce niveau, qu’après connexion au Play Store et la mise à jour des applis préinstallées, il n’y avait même plus assez de place pour celle de la TV d’Orange. Enfin, si le Rise 30 n’intègre qu’une batterie de 1400 mAh (on a déjà vu pire mais aussi nettement mieux sur des formats identiques), on apprécie le fait qu’elle soit amovible et donc interchangeable.
L’écran 4 pouces manque de luminosité
Le petit écran du Rise n’offre qu’une définition de 800 x 480 points mais l’affichage, avec sa résolution de 233 points, reste assez lisible. En revanche, la qualité n’est vraiment pas exceptionnelle avec des angles de vision moyens, une luminosité des plus basses à 267 cd/m² et un contraste un peu faiblard (742 :1). Le smartphone reste utilisable mais le côté bleuté de l’affichage ne le rend pas très attrayant. Forcément, l’usage en extérieur n’est pas idéal, surtout au soleil, d’autant plus que la dalle est très réfléchissante.
Des photos souvent floues
En photo et vidéo les résultat est sans surprise très mauvais. Difficile de faire des miracles avec un capteur 3 mégapixels au dos qui filme en WVGA (480 x 800 points) et un capteur VGA en façade.
Dépourvu d’autofocus, l’appareil livre des clichés flous dès lors qu’on se trouve trop près du sujet, il ne gère pas bien les basses lumières et livre des vidéos saccadées, mal stabilisées et ultra pixélisées. Bref, ce sera vraiment du dépannage et de préférence en extérieur avec un bel éclairage.
Réservé aux usages les plus basiques
Sans être puissant avec son petit processeur double cœur à 1 GHz couplé à 512 Mo de mémoire vive, c’est finalement dans les tâches les plus courantes que le Rise 30 s’en sort le mieux : passer des appels, surfer, gérer quelques mails… La navigation dans l’interface (Android KitKat) n’est franchement pas très fluide mais cela reste acceptable, en l’absence de toute comparaison avec un modèle haut de gamme. En gros, comme premier smartphone ou pour un usage modéré, ce smartphone à prix très bas peut être une solution envisageable. Côté autonomie, rien d’exceptionnel mais on a déjà vu pire avec 8h en appel, 5h30 en surf 3G ou pas loin de 6h en vidéo. Avec notre test polyvalent, le Rise 30 tient 4h49. Il n’est pas dit que le Rise 30 tienne systématiquement la journée.
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