Samsung HMX-H106 : la promesse
Le HMX-H106 de Samsung est un caméscope numérique équipé de 64 Go de mémoire flash interne, que l’on peut étendre en utilisant des cartes. Ce modèle a donc plusieurs avantages sur les appareils intégrant un disque dur. Tout d’abord, il est moins sensible aux chocs. Il serait également plus discret en fonctionnement et offrirait une meilleure réactivité lors de la pression sur le déclencheur. Autant de points que nous avons vérifiés, en marge de l’ergonomie, qui est d’ailleurs bien rodée sur cette gamme de caméscopes, depuis le VP-HMX20X. Verdict de nos tests.
Samsung HMX-H106 : la réalité
Le format compact tout en longueur (12,8×5,9×6,1 cm) et la très bonne prise en main -façon pistolet (poignet rotative)- sont deux atouts qui viennent s’ajouter à la bonne finition du HMX-H106 de Samsung. Noir mat pour le contour de l’objectif, texture grip pour l’emplacement de la main, coque argenté ou encore finition brillante pour l’écran, ce caméscope est à première vue bien fini. Et pourtant, on notera rapidement un inconvénient majeur du produit.
Des bruits désagréables
Si la prise en main est un des principaux atouts de ce caméscope numérique, il ne faut cependant pas le manipuler très longtemps pour constater quelques soucis de robustesse. Classique, pour piloter l’appareil à bout de bras, au-dessus d’une foule ou avec l’objectif vers soi, le constructeur a disposé les touches de menu, zoom et déclenchement de l’enregistrement sur le côté gauche de l’écran pivotant.
Force est de constater qu’elles sont trop fragiles et qu’elles ne réagissent pas très bien. Elles craquent sous les doigts. Des bruits que l’on entend très bien -après coup- lorsque l’on regarde ses vidéos, des bruits qu’il est assez difficile de masquer au montage, à moins d’ajouter de la musique.
Idem pour la gâchette de zoom que l’on pilote de l’index. La sensibilité du micro est telle qu’on entend assez bien le doigt qui se promène sur la coque. En revanche, comme prévu, pour le reste, le silence de fonctionnement du caméscope est au rendez-vous.
Un micro (trop) sensible et fidèle
Si on entend aussi bien différents bruits parasites, c’est que la sensibilité du micro est remarquable. Le point positif, c’est que sa portée est assez étonnante. Les micros stéréo placés de chaque côté de l’optique captent très bien les sons. Les voix sont captées avec clarté, personne ne se retrouve donc sur les vidéos affublé d’une voix nasillarde.
Du mieux du côté de l’écran
Lors de nos tests, l’écran tactile intégré nous a fait meilleure impression que celui embarqué dans la précédente génération de caméscope Samsung. Moins fade, plus réactif aux commandes sensitives, ce n’est pas encore à la hauteur de ce que l’on trouve chez Panasonic ou Sony.
Pas très grand (6,8 cm de diagonale), il est tout juste assez précis pour remarquer d’éventuels problèmes de mise au point. A aucun moment, lorsque l’on filme, on se dit qu’il s’agit d’une image en Full HD. Et pourtant, une fois le caméscope branché au téléviseur, on se rend bien compte que c’est le cas.
De la haute-définition en plein air
Côté qualité vidéo, les séquences tournées en extérieur affichent une qualité d’image que l’on est en droit d’attendre. La haute-définition est bien au rendez-vous, avec des images riches au piqué remarquable. Les utilisateurs avertis sauront déceler quelques défauts de précision lorsque le zoom optique (10x) est poussé au maximum. Un défaut que nous avons noté en filmant des paysages très colorés ou les arbres de l’autre côté d’une étendue d’eau laissait apparaître quelques pixels.
Rien de rédhibitoire ! Le mode macro s’est révélé efficace. Tant que vous n’êtes pas à moins de 5 cm (environ) du sujet filmé, le caméscope n’a aucun mal à faire la mise au point. Ce HMX-H106 dispose du mode automatique classique, d’un mode manuel et d’un mode «TouchPoint». Ces deux derniers sont efficaces, mais dans l’ensemble assez inutiles. En effet, s’ils offrent la possibilité de faire varier la mise au point par paliers ou en sélectionnant directement une zone du bout du doigt sur l’écran tactile, il est impossible de réaliser ces opérations lorsque l’appareil enregistre.
On perd donc tout l’intérêt de faire varier la mise au point pendant la capture d’une scène ou de jouer sur les flous pour attirer l’œil du spectateur. Bon point, entre deux prises, il suffit de refermer l’écran pour que le caméscope se mette en veille. Par la suite, lorsqu’on ouvre à nouveau l’écran, on est en mesure de reprendre les enregistrements.
Du bruit numérique en intérieur
En intérieur, ce caméscope n’a plus que sa qualité audio pour lui. Testé dans des locaux pourtant bien éclairés, la perte de qualité est significative. A peine meilleure qu’une image en basse définition, il faudra passer un certain temps – au montage- pour essayer de sublimer un peu l’image en corrigeant le bruit numérique trop présent.
Les utilisateurs ne se souciant jamais de la balance des blancs seront d’autant plus déçus. Car en intérieur, en mode automatique, le blanc vire au gris. Une espèce de filtre est appliqué aux couleurs, qui deviennent très fades. Et ce ne sont pas les modes prédéfinis pour la balance des blancs (nuageux, lumière du jour, fluo et tungstène) qui rattraperont le coup. La casse est limitée à condition de faire soit même la balance et d’améliorer les conditions d’éclairage.
La photo en prime
Si vous ne vous contentez pas de vidéo, le HMX-H106 propose bien naturellement un mode photo. Les clichés réalisés sont à l’image de la vidéo : bons en extérieure et très moyens en intérieur. Le flash intégré a le mérite d’être puissant. Trop peut-être, il aveugle les gens que vous prenez en photo et brûle un peu les couleurs…
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