Razer Kraken 7.1 Chroma : la promesse
La gamme Chroma de Razer comprend des souris, des claviers mais aussi des casques audio comme le Kraken 7.1. A priori, cette nouvelle version du fer de lance de Razer se distingue de la précédente par la possibilité de faire changer les couleurs des logos sur les écouteurs. Y a-t-il une amélioration du rendu audio, de la qualité du micro, ou du confort de ce casque USB ? Vérifions.
Razer Kraken 7.1 Chroma : la réalité
De prime abord, la différence entre un Kraken 7.1 et un Kraken 7.1 Chroma n’est absolument pas visible. On y retrouve les grands écouteurs de forme ronde, de type supra-aural (qui reposent sur les oreilles), qui se rabattent vers l’intérieur pour prendre le moins de place possible en déplacement.
L’arceau conserve d’ailleurs ses 3,2 cm d’épaisseur et sa relative souplesse, ce qui lui permet de s’adapter au mieux aux différentes morphologies. Toujours présent aussi, le long câble USB de 2 mètres, tressé, et donc particulièrement résistant. Toujours pas de commandes de volume sur le casque ou le câble. Pour contrôler le volume, il faudra passer par des raccourcis sur le clavier ou par Windows. On retrouve enfin le même micro souple et rétractable dans l’écouteur gauche.
Il se termine par une petite bague de lumière blanche qui indique son état, ouvert ou fermé. Pour passer de l’un à l’autre, une pression sur le petit interrupteur camouflé à sa base suffit et la couleur varie.
Confort identique, des couleurs en plus
Le poids ne varie pas non plus. Le Kraken 7.1 pèse toujours 326 grammes mais, même après plusieurs heures, on le supporte encore sans problème ! En matière de confort, nos oreilles ont retrouvé avec plaisir le bon matelassage des écouteurs et de l’arceau. Rien n’a bougé, elles sont en terrain connu.
Bon alors pourquoi « Chroma ? » En voilà une question qu’elle est bonne ! Outre la possibilité de faire varier les couleurs (plus de 16 millions disponibles) du logo présent sur les écouteurs, rien. Mais alors rien du tout !
Version 2013 vs Chroma : le 7.1 est le même
La spatialisation manque toujours d’un peu de justesse et d’un zest de précision. La reproduction logicielle de l’effet 7.1, elle, est convaincante et se règle finement par l’intermédiaire du pilote Razer Synapse 2.0 à télécharger sur le site de la marque. Notez que le casque fonctionne en stéréo sans le pilote mais donne tout de même de bons résultats.
En matière de qualité audio, le Kraken 7.1 n’est pas pensé pour écouter de la musique pendant des heures. Cependant, il semble qu’entre la version de 2013 et la Chroma, il y ait quelques améliorations. En effet, nos courbes de test sont un plus régulières et les tracés de réponses en fréquences sont meilleurs sur le Chroma. Cependant, Razer continue de miser sur des basses trop puissantes, des médiums surreprésentés et parfois inégaux. Les aigus, eux, ont gagné en présence et sont un peu plus brillants que sur l’ancienne version.
En clair, certains morceaux de musique ne sont pas du tout mis en valeur. En utilisant un peu l’égalisation graphique de Synapse, il est possible de lisser les défauts mais pour une pause lyrique toute en mélopée, volupté et détails entre deux parties de Battlefield 4, on passe notre chemin.
Du jeu et rien que du jeu
Mais comme un casque gaming est fait avant tout pour jouer, c’est dans nos jeux préférés que nous l’avons mis à l’épreuve. Jeux de tir, MMO, stratégie ou aventure, nous avons éprouvé le Kraken sur tous les terrains. Nous restons convaincus qu’un bon casque stéréo suffit amplement pour jouer et bien jouer. Les émulations de Surround 7.1 sont des gadgets que peu de jeux prennent en charge nativement. Cependant, que ce soient pour retranscrire les bandes sons, les explosions ou les bruits de pas étouffés, le Kraken se défend bien. Et comme il vous isole et est bien isolé, vous êtes immergé dans votre jeu de tir préféré et votre moitié(e) ne vit pas à son insu, les échanges de tir ou les messages vocaux de vos alliés.
D’ailleurs, du côté de la qualité du micro, rien à dire. À condition de bien le placer devant votre bouche et de correctement régler la sensibilité dans le pilote et/ou dans Windows, le moindre de vos murmures sera audible, sans souffle ni déformation de la voix. Les joies du numérique ! Enfin, comme il est bien isolé, il ne capte pratiquement pas les bruits ambiants.
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