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Test Radeon R9 290X : la carte graphique qui réconcilie AMD avec le haut de gamme

Plus puissante que la GeForce GTX 780, la Radeon R9 290X d’AMD est équipée d’une toute nouvelle puce 3D flambant neuve. Vendue 500 euros, elle propose un bon rapport qualité-prix pour celui qui a les moyens de se l’offrir.

L'avis de 01net.com

AMD Radeon R9 290X

Les plus

  • + Le retour d'AMD sur le haut de gamme
  • + Le prix annoncé

Les moins

  • - La ventilation semble un peu légère
  • - La température

Performances en 1080p

3 / 5

Performances en 1440p

2.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Performances DX9 et DX10

4 / 5

Performances DX11 et DX12

3.5 / 5

Performances QHD et 4K

1.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 06/12/2013

Voir le verdict

Fiche technique

AMD Radeon R9 290X

Processeur graphique AMD Radeon R9 290X
Fréquence processeur 1000 Mhz
Type de mémoire GDDR5
Système de refroidissement Actif, HeatPipe
Voir la fiche complète

AMD Radeon R9 290X : la promesse

Arrivée juste après les Radeon R9 280X, 270X et R7 260X, la R9 290X d’AMD est LA carte qui a mis la GeForce GTX 780 en ballotage et a obligé Nvidia à contre-attaquer avec la GeForce GTX 780 Ti (dont le test est à venir). Supposée battre la GeForce GTX 780 tant d’un point de vue prix que d’un point de vue performances, la R9 290X est –en plus- la première carte Radeon dernière génération équipée d’une puce inédite. Pour rappel, les trois cartes mentionnées plus haut carburent avec des vieilles puces 3D, renommées ou dont les évolutions sont moléculaires. Passons au test de cette Radeon nouveau cru.

AMD Radeon R9 290X : la réalité

AMD is back ! La R9 290X est le nouveau vaisseau amiral de la gamme Radeon qui permet au concepteur de puces graphiques de revenir dans la course à la puissance 3D. Jusqu’à maintenant c’est Nvidia qui menait la dance sur le haut du panier, avec ses GeForce GTX Titan et GTX 780. Mais la R9 vient remettre une partie des pendules à l’heure puisque la carte s’annonce puissante et surtout positionnée à 490 euros. Un prix élevé mais ô combien « normal » dans l’univers des cartes 3D haut de gamme.

AMD en tête mais de peu

Plus performante qu’une GeForce GTX 780 de 5% en moyenne (avec des pointes à 13% selon les jeux), cette carte contentera les joueurs passionnés et les accros des centaines d’images par seconde affichées sur leur écran Full HD (1920 par 1080 pixels) et plus. Avec la R9, vous jouez à tous les derniers jeux du moment, à fond, sans trop vous poser de questions. Le nombre d’images par seconde (ips) calculées et affichées par la puce se chiffre à plusieurs centaines ! Vous êtes vraiment tranquille pour un moment. La R9 demeure toutefois franchement chère pour le portefeuille du gamer moyen….tout comme l’était la GTX 780 à sa sortie. Et, honnêtement, il n’est plus indispensable aujourd’hui de dépenser autant pour bien jouer en 3D. Une carte de dernière génération coutant entre 180 et 300 euros (comme la R9 280X ou la GeForce GTX 770) suffit largement.

De la chauffe, du bruit et des watts

Avec le ventilateur de base, la R9 est bien plus bruyante que la GTX 780. En outre, la puce AMD chauffe plus que le modèle Nvidia : 95°C contre 81°C ! A la prise, la 290X consomme 80 % de plus qu’une GeForce GTX 780 au repos (10 w pour la GTX, 18 pour la R9) et, en activité, elle engloutie 225 à 265 watts en moyenne. C’est 15 à 30% de plus que la GeForce GTX 780 et quasi-similaire aux besoins électriques de la Titan de Nvidia. A noter, il faut une prise PCI-E 8 broches et une de 6 broches pour correctement alimenter la carte.
Autre particularité de la 290X, la présence d’un double Bios que l’on active en actionnant le petit interrupteur situé sur la tranche supérieure de la carte. Il y a le bios Quiet, celui avec lequel nous avons fait nos tests, et le Uber. Seule différence entre les deux : la vitesse maximale du ventilateur à partir de laquelle la fréquence du GPU va commencer à diminuer et qui, mine de rien, influence directement les performances de la carte.

Une puce à vitesse (trop) variable

Pendant nos tests de consommation, en mode Quiet, nous avons remarqué que la fréquence de la puce fait constamment le yo-yo et n’atteint jamais la fréquence cible de 1 Ghz. On est plus aux alentours de 875 MHz avec des chutes à 740 MHz. En mode Uber, le bruit est insupportable mais la carte atteint sa vitesse maximum sans souci. Elle accuse parfois des descentes à 990 voire 950 MHz si les scènes 3D sont très lourdes. Ce phénomène de « montagne russe » des fréquences est en partie lié à la fonction PowerTune qui baisse ou augmente la fréquence de la puce, suivant les besoins des jeux et la température de la puce.
Et, le plus beau, c’est que d’une Radeon R9 à une autre, les chutes de fréquences sont plus ou moins importantes, tout dépend de la qualité de la puce. Une petite fantaisie (déconvenue ?) qui n’est pas sans rappeler les aléas de fonctionnement de la technologie GPU Boost de Nvidia. Pour rappel, celle-ci permet aux puces GeForce d’augmenter leur fréquence dynamiquement jusqu’à un certain niveau. Niveau qu’indique Nvidia. Cependant, il n’est pas rare que certaines puces dépassent allégrement la donnée officielle et fonctionnent à une cadence plus élevée. D’autres ne la dépassent pas ou peu. C’est une forme de loterie dont les consommateurs sont, à juste titre, peu friands.

Hawaï ou les limites de l’architecture d’AMD

Baptisée Hawaï, la puce 3D de la R9 290X est une nouvelle création AMD, qui reprend les bases de l’architecture Graphics Core Next (GCN) utilisée sur les Radeon HD 7000. Cependant, l’organisation est complétement réagencée et optimisée pour permettre à AMD d’arriver à un tel niveau de performances. Dans les faits, cette puce Hawaï embarque 2816 petits processeurs de calcul, répartis dans 44 unités de calcul. La puce peut fonctionner jusqu’à 1 GHz, épaulée par 4 Go de mémoire GDDR5 (2500 MHz) et les informations transitent par un bus de 512 bits. C’est la première carte mono puce d’AMD dotée d’un aussi gros bus. On en viendrait presque à regretter qu’il n’y ait pas un peu plus de mémoire pour en tirer pleinement partie. Enfin, à y regarder de plus près, on se rend compte que la structure GCN est ici poussée dans ses derniers retranchements. AMD, tout comme Nvidia avec son GK110, va devoir concevoir une nouvelle architecture pour sa prochaine génération de cartes afin de pouvoir rester dans la course et, ainsi, aller encore plus loin.

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