Quechua Quechua Phone 5 : la promesse
Decathlon a récemment lancé son smartphone, le Quechua Phone, qui s’adresse aux amoureux de la montagne. Fabriqué par Archos, ce mobile antichoc équipé d’un grand écran de 5 pouces embarque tout un lot d’applications préinstallées pour les randonneurs. Proposée à un prix modéré, le Quechua Phone remplit-il correctement sa mission ? Verdict.
Quechua Quechua Phone 5 : la réalité
Amateurs de petits mobiles qui savent se faire discrets en poche, passez votre chemin ! Le Quechua Phone est un smartphone robuste, destiné à encaisser les chocs. Nettement plus lourd et volumineux que la moyenne (250 grammes pour 12 mm d’épaisseur), il dispose d’un solide boitier composé d’une coque en gomme noire non amovible (vissée) sous laquelle se trouve une batterie haute capacité de 3500 mAh. Les prises jack 3.5 mm et microUSB sur le dessus et les emplacements microSIM et microSD sur le côté sont protégés par des caches. Certifié IP54, le Quechua Phone résiste aussi aux intempéries et à la poussière mais évitez de le laisser choir dans un cours d’eau : il n’est pas waterproof. Un peu dommage !
Un écran très lumineux mais une définition très moyenne
Au-delà de sa robustesse, le Quechua Phone dispose de quelques atouts pour une utilisation en montagne. Tout d’abord son grand écran dont la haute luminosité, indispensable pour une consultation en plein soleil, a été confirmée lors de nos tests : elle atteint, réglée au maximum, 555 cd /m². Seuls bémols, le contraste nettement moins bon et surtout la petite définition de l’écran (480 x 800 points) nuisent à la qualité d’affichage d’ensemble. Cela reste tout de même très acceptable.
Des applications gratuites réunies par Quechua
Côté applications, le Quecha Phone, équipé de nombreux capteurs notamment d’un altimètre barométrique, peut tirer parti d’applications pour un meilleur repérage en randonnée. Il est d’ailleurs livré avec une trentaine d’applications de sources diverses à installer, ayant un rapport plus ou moins direct avec la montagne et réunies par Quechua. Petite déception, il s’agit de programmes gratuits ou de simples versions d’évaluation (l’utilisateur évite toutefois d’avoir à chercher). Parmi les plus sympas, on relève c:geo, un programme de chasse au trésor (geocaching), Sun Surveyor Lite pour se répérer via une boussole ou mygéonaute mobile pour mesurer tous types de performances sportives. Beaucoup d’applications aussi pour reconnaître la flore en montagnard… mais il faut hélas débourser quelques euros pour obtenir la version complète.
Des performances peu convaincantes sauvées par une belle autonomie
Pour évoquer les fonctions plus classiques, l’autonomie du Quechua Phone s’avère excellente avec 20 heures en appel, 12 h 50 en surf 3G et 8 h 30 en lecture vidéo. Equipé d’un processeur Qualcomm quatre cœurs à 1,2 GHz, un peu daté et beaucoup moins performant que les processeurs actuels, le mobile n’est pas un monstre de puissance. Toutefois, la navigation dans l’interface d’Android est relativement fluide pour les usages les plus basiques. Précisons toutefois que pour le coup, le Quechua Phone n’est compatible qu’avec les réseaux mobiles 3G à 7,2 Mbit/s. Un peu dépassé à l’heure de la 4G ! Enfin, le capteur de 5 mégapixels se montre médiocre, que ce soit en photo ou en vidéo. N’oubliez pas votre appareil photo pour conserver une trace en images de votre escapade.
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