Buffalo WHR-G300N : la promesse
Et si, pour 40 euros, vous étendiez votre réseau domestique avec un petitpoint d’accès-routeur offrant toutes les dernières technologies dumoment et le Wi-Fi 802.11n? C’est ce que propose Buffalo avec sontout petit appareil. Voyons ensemble après un test mené surplusieurs jours ce que ce produit apporte comme bénéfices pour l’utilisateur.
Buffalo WHR-G300N : la réalité
«Maudit» routeur
La solution à retenir est simple:
utiliser un point d’accès. Grosso modo, il s’agit d’une extension
passive vous permettant de vous affranchir des problèmes de
paramétrage, tous vos PC et périphériques continuant de faire
confiance pour obtenir – entre autres choses – une adresse IP auprès de la box de
votre FAI. Et, pour le reste, la sécurité, le contrôle parental… c’est
pareil. C’est cela que propose Buffalo avec le WHR-G300N. Il s’agit en
effet d’un produit qui peut, d’une simple pression sur un bouton,
basculer de la fonction de routeur à celle de point d’accès.
Une interface à revoir…
Passage obligé, pour paramétrer le
machin, vous allez dans un premier temps devoir le connecter en tant que
routeur. Car c’est le seul moyen d’accéder à l’interface de paramétrage,
ne serait-ce que pour définir le niveau de sécurité de
l’accès Wi-Fi. L’interface proposée est, disons-le clairement, tout sauf
agréable. Certes, un effort a été réalisé pour la traduire et pour donner une
définition à chacun des termes et paramètres proposés. Mais
l’ensemble est brouillon. Bref, si le produit, du point de vue
fonctionnel, s’adresse à M. Tout-le-Monde, le résultat proposé est en revanche
tout sauf grand public. Dommage.
… mais des débits corrects
Côté performances, pas de quoi
être surpris: là ou, en Ethernet, vous transférez des fichiers depuis un
disque dur réseau à près de 78 Mbit/s, en Wi-Fi 802.11n les débits
passent dans le meilleur des cas (sans obstacle) de 48 Mbit/s (à 10 cm) à
22 Mbit/s (à 2 m) pour se stabiliser enfin à 14 Mbit/s (à 20 m). Donc,
sans être un foudre de guerre, le Wi-Fi proposé ici dans sa version «n»
fait son office. Mais sans plus!
Des dysfonctionnements étranges…
Au cours de nos tests, nous avons dû faire changer le routeur, car le
premier modèle testé refusait tout simplement de fonctionner autrement
qu’en Wi-Fi 802.11g. Avec pour seule indication qu’il devait s’agir d’un
problème d’affichage du côté de l’interface!. Amusant! Le second modèle s’est montré, de
ce côté-là, moins retors, tout en étant parfois à la peine pour
démarrer en un quart de tour. Il nous a ainsi fallu «relancer Internet à la main», presque tous les jours, depuis l’interface
du routeur, et ce sans raison apparente. Mais une fois le tout configuré
en mode point d’accès, le WHR-G300N fait son office.
… mais des fonctions évoluées
Reste que le WHR-G300N apporte son lot de fonctions appréciables,
à commencer par la prise en charge du WPS/AAOS
(Wi-Fi Protected Setup et AirStation One-Touch Secure System), qui permet de connecter par
exemple un périphérique Wi-Fi compatible avec cette norme en appuyant
sur un simple bouton, présent sur le côté gauche de l’appareil. Le tout
avec une connexion protégée.
Il est également possible d’activer le
paramètre QoS, pour définir par exemple la priorité d’une activité Web
par rapport à une autre en indiquant le protocole (UDP ou TCP) et le
port de destination. Mais la fonction la plus sympathique est celle
appelée Multisécurité, laquelle autorise la définition de trois
identifiants Wi-Fi (ou SSID), chacun d’entre eux étant rattaché à une clé
de sécurité distincte (WPA, AES ou WEP). Pratique si d’aventure vos
périphériques Wi-Fi ne peuvent pas utiliser un système de sécurité
Wi-Fi unique. En somme, on trouve en mode routeur tout un ensemble de
fonctions appréciables.
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