Navigon TS 7000T Europe : la promesse
TS700T, telle est la dernière référence en date au catalogue deNavigon. C’est ce modèle que nous avons choisi de tester afin de vérifier que le constructeur a tenu ses promesses. Ainsi, nous avons pujuger la nouvelle interface logicielle du dernierNavigon et les performances de ce matériel, notamment concernant l’infotrafic.
Navigon TS 7000T Europe : la réalité
Premier constat positif, l’écran de 10,9 cm de diagonale apporte un réel confort. De plus, il est de bonne qualité. Dommage que
l’environnement sombre du logiciel MobileNavigator 6 ne permet pas d’en
profiter réellement. En effet, qu’il s’agisse de la navigation dans les
menus ou bien du mode navigation lui-même (2D ou 3D), c’est le gris qui
domine . Seul le trajet à suivre profite d’un marquage orange auquel
s’ajoutent les différents points d’intérêt et cours d’eau, eux aussi en
couleur. Une interface donc moins conviviale, car plus « terne », que celle de la
majorité des logiciels de navigation. Et en mode nuit, c’est
presque le noir complet !
Le TS700T offre un mode de saisie de
l’adresse pratique qui consiste à séparer l’écran en deux parties : à
droite la partie clavier et à gauche la partie avec les champs à
renseigner (ville/code postal, rue et numéro). On se déplace ainsi
facilement à travers les différents champs sans avoir à revenir en
arrière et surtout sans perdre en lisibilité. Mais il faut faire preuve de patience, car la
saisie rapide d’une adresse n’est pas possible.
De plus, l’aide de saisie
automatique est désagréable. Lorsque l’on commence à taper une
adresse, le logiciel décline la suite possible du nom, jusque là tout va bien. Là où ça se
corse, c’est que les lettres que l’on a saisies sont masquées dans le nom
proposé et on ne sait plus où on en est.
Et la vraie mauvaise surprise voit alors le jour : nous n’obtenons
aucune réponse à la saisie de l’adresse de notre bureau pourtant situé
dans le quinzième arrondissement de Paris. C’est d’autant plus surprenant que ce GPS embarque
une cartographie délivrée par Navteq avec laquelle nous n’avons (jusqu’à
présent) pas eu ce problème. Autre bizarrerie, lorsque
l’on saisit le nom d’une rue voisine et que l’on déplace la carte
manuellement, on voit bien apparaître ladite rue à l’écran.
Incluant une offre au service Premium de
ViaMichelin, il suffit de connecter l’antenne radio livrée avec le GPS pour
profiter des alertes trafics. La mise en marche du module TMC/RDS est
totalement transparente, voire même un peu trop. Seul un petit triangle
en haut de l’écran passera au rouge en cas de difficulté, accompagné
d’une voix annonçant un nouveau calcul de l’itinéraire pour cause
d’embouteillage.
Libre à vous de suivre le nouveau trajet ou non. Pour
notre part, nous avons suivi cet itinéraire bis en quittant l’autoroute, nous frayant un chemin par de grands boulevards et de petites rues. Et là plus aucun souci de circulation. Il est toutefois difficile de
savoir si une telle alternative se montre réellement plus avantageuse
que l’itinéraire de départ, à moins qu’un second véhicule se plonge dans les bouchons annoncés en vue de savoir qui arrive en premier à destination. Signalons que l’itinéraire bis que nous avons
emprunté a ajouté près de six kilomètres à notre feuille de route
initiale.
Pour le reste, le TS7000T est semblable à bien d’autres GPS. Pas de problème avec les pare-brise athermiques : les signaux passent
très bien. Autre point positif, lorsque l’on perd le signal GPS, la carte
continue de défiler doucement afin de pouvoir suivre la navigation,
même dans un tunnel. De plus, les alertes de dépassement de vitesse sont
efficaces et peuvent être paramétrées par seuils de tolérance. On
retrouve également une liste de points d’intérêt étoffée avec un mode de recherche
par ville ou carrément par pays. Mais malgré ses bonnes
caractéristiques techniques, le TS7000T souffre de ralentissements
probablement dûs à un logiciel trop gourmand.
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