Navigon 7210 Edition ViaMichelin : la promesse
Avec son 7210 Edition ViaMichelin, Navigon entend bien nous démontrer son savoir-faire en matière de GPS haut de gamme. La finition est annoncée comme excellente, et la simplicité d’utilisation serait au rendez-vous. Le constructeur mise sur son logiciel de navigation simple à prendre en main, mais aussi sur la reconnaissance vocale, qui faciliterait la saisie de l’adresse de destination. C’est en sillonnant les routes de Paris et de sa proche banlieue que nous avons pu évaluer l’appareil.
Navigon 7210 Edition ViaMichelin : la réalité
Avec sa finition noir brillant, ce GPS est séduisant. Bien assemblé, voilà un produit de qualité. Rien à redire sur le support que l’on accroche au pare-brise, celui-ci se fixe solidement et offre une bonne mobilité pour orienter au mieux le Navigon.
Une bonne ergonomie générale
Première déception, l’appareil est lent à s’initialiser. Il lui faut près de 30 secondes pour être opérationnel. Pas facile, donc, de le lancer à un feu rouge. L’interface, en revanche, qui profite du logiciel maison (Navigon Mobile Navigator), est simple à utiliser. Sans pour autant rivaliser avec ceux d’un TomTom Navigator aux icônes explicites, ses menus s’utilisent avec aisance. Sa dalle se montre très réactive et très précise.
Dès lors, on pianote sans jamais (ou presque) se tromper. Classique, la saisie de l’adresse s’effectue étape par étape : les noms de la ville et de la rue, puis le numéro. Pratique, une fonction d’aide se charge de désactiver les lettres inutiles au fur et à mesure de la saisie, sur le large clavier virtuel.
Un produit assez véloce
Passé la lenteur de l’allumage, on ne constate plus le moindre problème lors des différentes manipulations. Le processeur, cadencé à 600 MHz, accompagné de 128 Mo de mémoire vive constitue une base plutôt puissante pour ce type d’appareil. Ainsi, le logiciel ne plante pas, les calculs et recalculs d’itinéraires sont rapides.
La reconnaissance vocale en prime
Comme chez TomTom et Garmin, Navigon propose un système de reconnaissance vocale. C’est ce qui permet à ce GPS de se placer dans les produits haut de gamme. Le résultat est convainquant. Comme les produits concurrents, la reconnaissance vocale ne nécessite aucune étape de configuration. On dicte, et cela fonctionne. Enfin presque, car pour certaines adresses mal renseignées sur la carte, il faudra soit s’y reprendre à deux fois, soit carrément revenir à la saisie manuelle. Quoi qu’il en soit, la dictée se fait par étapes en énonçant le nom de la ville, la rue et le numéro.
ViaMichelin enrichit un peu les points d’intérêt
Lors de la saisie d’une adresse, il est également possible de choisir de naviguer vers un point d’intérêt. Pour ces derniers, en plus des informations déjà collectées par Navteq, fournisseur de cartographie pour Navigon, le constructeur ajoute une partie des guides ViaMichelin. On trouve dans les points d’intérêt des hôtels, restaurants et sites touristiques, tous suivis de la mention «adresses ViaMichelin».
Si l’on choisit de naviguer vers un hôtel, le GPS vous propose des sous-catégories : grand luxe, agréable et grand luxe, grand confort, bon confort, assez confortable, etc. Une fois la sous-catégorie validée, ce sont les noms des hôtels correspondant qui s’affichent. Il est alors possible de consulter les informations rattachées à l’hôtel, de voir son emplacement géographique ou encore d’appeler pour lancer sa réservation. Pour se faire, connectez votre téléphone en Bluetooth, et le numéro se composera automatiquement. Rien à redire sur la qualité audio, c’est très correct.
Une navigation claire…
Le Navigon 7210 reprend des fonctions que l’on connaissait déjà sur d’autres modèles de la marque (dont le Navigon 8110), à savoir l’aide au guidage sur voies et l’affichage 3D. Ces fonctions s’activent aux abords des changements et sorties d’autoroutes. La première, sans doute la plus pratique, affiche à l’écran un petit schéma représentant le nombre de voies sur l’autoroute en indiquant par une flèche orange celle qu’il faut suivre. La vue 3D, ou plutôt l’image 3D, est censée représenter une vue réelle de ce que l’on a devant soi au moment de sortir de l’autoroute.
Dans les faits, ce n’est pas tout à fait cela, seules quelques images 3D sont stockées en mémoire, la vue ne colle que très rarement à la réalité. En revanche, cette vue 3D affiche bel et bien les panneaux d’autoroutes tels qu’ils sont. Le côté pas pratique de cette fonction, c’est que l’affichage de cette vue 3D occupe l’intégralité de l’écran. Il est ainsi impossible d’anticiper la manœuvre suivante. Un gadget que l’on préférera désactiver. Pour la suite, rien à redire sur la navigation. Le guidage est globalement de qualité, l’affichage fluide, et les cartes bien dessinées.
… mais pas toujours pertinente
Lorsque l’on choisit d’utiliser un GPS, c’est généralement parce que l’on ne connaît pas son chemin. Dans ce cas de figure, on ne se pose pas (trop) de questions, on suit les instructions. Cependant, lorsque l’on connaît sa route, on est quand même parfois surpris par les chemins proposés. Ainsi à plusieurs reprises, malgré notre demande pour emprunter un itinéraire rapide, ce copilote électronique nous a proposé de quitter l’autoroute pour passer par la ville. Un détour qui, en circulation fluide, nous aurait fait perdre une demi-heure sur notre temps de parcours.
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