Neonumeric NDT-1 : la promesse
Le NDT-1 de Neonumeric était présenté au moment de sa sortie comme unappareil ultracompact et divertissant grâce à ses nombreusesfonctions. Pour nous en convaincre, nous avons testé pour vous cetappareil à petit prix.
Neonumeric NDT-1 : la réalité
Première recommandation : si vous souhaitez profiter pleinement des
fonctions multimédias de l’appareil, n’achetez pas la version 512 Mo du
NDT-1. Celle-ci n’offre pas assez d’espace de stockage pour en tirer
réellement parti. En effet, le stockage d’un film suffit à occuper 70
% de l’espace libre. Optez donc pour le modèle de 1 Go voire, si votre
budget le permet, pour la version 2 Go.
Esthétiquement, le NDT-1 vous en donne pour votre argent. La finition
générale est bonne et les touches tactiles en façade répondent bien.
Placées sur le dessus et sur le côté de l’appareil, les touches servant
à allumer, lire et mettre en pause ou à modifier le volume sont, quant à
elles, plus classiques.
Malgré sa diagonale de seulement 4.6 cm, son écran n’est pas décevant
quand il s’agit d’afficher des photos. Pour confirmer cette bonne
impression, nous avons procédé à des essais avec des fichiers vidéo.
Bon point, car trop rare sur ce type d’appareil, le baladeur est livré avec
un logiciel de conversion vidéo qui fonctionne bien ! Mieux,
l’utilisateur n’a rien à faire puisque cette version très minimaliste
d’AVI Converter est paramétrée pour coder les vidéos dans le format
supporté par le baladeur. Ainsi, installé sur une machine assez
puissante, il lui faut moins de quinze minutes pour convertir un film DivX.
A l’arrivée, le film de 1 heure 30 à transférer au baladeur pèse environ
380 Mo (160×128 pixels).
Une fois le fichier transféré par un simple
copier-coller dans le lecteur, le résultat est convaincant. Nous ne
constatons pas de perte de qualité audio ou vidéo flagrante. Toutefois,
l’écran manque un peu de luminosité et ses angles de visions sont très
resserrés. Nous sommes obligés de bien placer l’écran devant nos yeux pour
bien voir.
Côté lecture audio, rien à signaler sur la qualité. En revanche, nous sommes déçus par les possibilités de tri des morceaux. Nous sommes limités à une
longue liste de lecture où le tri est fait par le nom des artistes.
Ainsi, si la liste est longue, il faut faire défiler péniblement les
titres un par un.
Nous n’avons pas été convaincus non plus par le test de la
fonction Karaoké. En effet, même si les textes sont bien calés avec la
musique, la plupart des paroles sont trop longues et dépassent la
fenêtre de lecture. Elles sont donc tronquées. De plus, si nous oublions
de désactiver la mise en veille de l’écran, celui-ci s’éteint très
souvent. C’est gênant, d’autant que si nous devons le laisser allumé, c’est
l’autonomie du baladeur qui chute ! Nous nous rendons alors compte que cette
fonction n’est qu’un gadget. Pour la radio, c’est sans surprise que nous constatons que ça fonctionne
bien. En parcourant encore les menus, nous constatons que le NDT-1 intègre
un petit jeux vidéo très simpliste mais distrayant : Tetris !
Autres regrets, les options de paramétrage des baladeurs sont trop
minimalistes et l’égaliseur n’influe pas assez efficacement sur les
réglages. Enfin, la faible autonomie vient clôturer la liste des points
négatifs. Neonumeric annonce huit heures d’autonomie, mais pour y parvenir,
il faudra limiter au maximum l’éclairage de l’écran.
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