Tomtom One XL – France : la promesse
Annoncé mi-avril, le TomTom One XL est le dernier GPS de poche de la gamme, toujours commercialisée. Il a pour principale évolution son écran de près de 11 cm dediagonale. Sur le papier, nous avions regretté que le constructeur nefasse pas évoluer l’intérieur de l’appareil (processeur et mémoire vive), àl’image des produits actuels. Pour nous convaincre de ses performances,nous l’avons testé.
Tomtom One XL – France : la réalité
Accroché au pare-brise, le TomTom One XL en impose. Son installation
est particulièrement rapide, ce modèle reprenant le système d’accroche
par pression. En effet, le support se colle au pare-brise par une
pression sur le pied du support qui fait ensuite ventouse. Ce
mécanisme d’aspect pourtant fragile tient très bien. Pour le confirmer, nous avons allumé la climatisation et le chauffage plein pot vers le
pare-brise, le One XL résiste. Précisons également que les cahots de la
route ne lui posent pas de problème.
Allumé, le One XL ne réserve aucune surprise. On retrouve
l’interface graphique – réussie − de la version 6.59 de TomTom
Navigator. Les larges icônes sont d’autant plus appréciés sur l’écran, large. Dès les premières manipulations, on est interpellés. Cet écran
tactile semble particulièrement sensible. A peine pose-t-on le doigt que
les commandes réagissent. Très agréable, lorsque l’on connaît bien son
produit, cette sensibilité ne pardonne aucune erreur de touche. En cas
de fausse manipulation, il faudra revenir en arrière.
C’est donc à la saisie des adresses que la sensibilité de l’écran profite. A cet effet, les larges lettres et la
saisie intelligente facilitent grandement l’opération. Force
est de constater que tout se passe bien. Que ce soit pour calculer un itinéraire ou recalculer une route en cas de fausse manœuvre, le
processeur réagit rapidement. De même lorsqu’il s’agit de faire des
recherches parmi les millions de points d’intérêt stockés dans
l’appareil, c’est rapide.
En mode navigation, on ne peut qu’apprécier le large écran offrant un
confort visuel incontestable. Les principales informations sont affichées et, pour connaître certains détails ou pour intervenir sur les
paramètres, il suffit de quelques pressions sur l’écran pour atteindre
les menus correspondants. Bon point, les cartes défilent avec une fluidité,
ce qui laisse présager que les composants présents dans le produit sont plutôt récents.
En revanche, déception du côté des radars. Pas la moindre
liste n’est installée. Et, à l’inverse de certains produits
qui annoncent des messages d’alerte en cas de dépassement de la vitesse,
ici, il n’en est rien. Il faut donc bien penser à rester vigilants car,
parfois, 10 km/h de plus peuvent vous coûter cher. Mais ne jugeons pas l’absence des radars trop pénalisante, car on peut toujour ajouter une liste
gratuitement et très simplement.
Côté autonomie, les dires du constructeur se confirment puisque
l’on effleure ici les deux heures d’utilisation. A condition de ne pas
se servir de la connexion Bluetooth. Autre regret, ce
contrôleur est exclusivement dédié au téléchargement de
données et non pas pour passer ses appels en mains-libres. Nous
n’avons donc pas testé le Bluetooth, d’autant plus que tous les services
proposés par TomTom sont payants et qu’ils nécessitent un abonnement
particulier assez cher.
Nous n’avons pas testé non plus la
fonction d’info trafic par GPRS proposée par TomTom. S’agissant
toutefois d’un service dédié, on peut espérer recevoir des messages
pertinents partout en France, à l’image de ce que diffusent V-Trafic et
ViaMichelin. Rappelons tout de même que le constructeur prévoit de
commercialiser prochainement (environ 100 euros) un kit TMC/RDS permettant
de recevoir gratuitement l’info trafic de l’un des deux services
spécialisés.
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