hp Pavilion Slimline s5108fr : la promesse
Chez HP les Slimline se suivent mais ne se ressemblent pas. Si cette gamme Slim, c’est-à-dire peu encombrante, a pris légèrement de l’embonpoint, c’est pour la bonne cause: les performances et l’équipement. Et, bonne nouvelle, le tout sans la moindre augmentation tarifaire.L’ensemble est-il cohérent par rapport à l’offre de la rentrée scolaire? C’est ce que nous avons regardé de près.
hp Pavilion Slimline s5108fr : la réalité
Un équipement digne d’intérêt
Pour 400 euros, le minimum syndical proposé par HP est plus que convenable, avec une capacité mémoire de 4 Go de RAM, intégralement gérée par le système d’exploitation (pour le moment c’est un Vista Premium 64 bits, mais le coupon Windows 7 est dans la boîte). La capacité de stockage de 500 Go pourra évoluer, ce boîtier intégrant – comme pour les versions précédentes – un tiroir destiné à y glisser des disques durs maison proposés enfin à des tarifs décents pour, par exemple, doubler la capacité initiale.
Si l’on regrettera qu’aucun port FireWire (IEE 1394 ou i.LINK) ne soit proposé, que le Wi-Fi ne soit pas de la dernière fraîcheur (802.11 b/g) et que l’impasse ait été faite sur le Bluetooth, on dispose cependant de six ports USB 2.0 (quatre à l’arrière, deux à l’avant), d’un lecteur de cartes mémoire presque universel, des entrées-sorties audio habituelles, d’une sortie Ethernet 10/100 et de deux ports vidéo, l’un en DVI (adaptateur VGA fourni), l’autre en HDMI. En revanche, on se demande pourquoi les claviers et souris filaires associés à ce boîtier sont proposés en version USB, laissant inutilisés les ports claviers et souris au format PS/2. Inutile d’insister, mais, pour 400 euros, le lecteur est un graveur de DVD compatible LightScribe et non un lecteur de Blu-ray.
Qui dit petit dit pas toujours évolutif
Assez paradoxalement, ce nouveau boîtier s’ouvre grâce au déblocage d’une seule visse, mais pour quoi faire? L’agencement fait que l’on ne pourra quasiment rien ajouter dedans. Impossible par exemple d’y glisser 4 autres Go de mémoire, deux des quatre emplacements dédiés (DIMM) n’étant pas présents sur la carte mère (physiquement, ils auraient pu l’être). Si un port PCI-E 1x permettra d’ajouter une carte d’extension comme un tuner TNT ou des cartes d’entrées-sorties (E-Sata, USB, FireWire), il faudra prendre soin de la glisser sans arracher le câblage, gênant pour cette opération.
La carte mère propose un autre port PCI-E 1x, mais ce dernier est inexploitable. On pourra en revanche assez facilement faire évoluer la carte graphique (PCI-E 16x low profile). Globalement, on le voit, la conception de ce nouveau mini-boîtier tranche avec la précédente génération, qui n’était en aucun cas prévu ni pour ajouter un composant ni pour changer facilement la carte graphique. C’est donc ici un léger mieux.
Des performances plus qu’honorables
Comme indiqué initialement, la bonne nouvelle est du côté des performances offertes. Car, outre les 4 Go de mémoire vive qui accompagnent le processeur double cœur d’entrée de gamme d’AMD (Athlon 64 X2 7550), les performances sont tirées vers le haut grâce à la carte graphique proposée (une GeForce G210 dotée de 512 Mo dédiés). S’il n’est pas évident d’y retrouver ses marques avec la nouvelle nomenclature de Nvidia, cette carte d’entrée de gamme offre des performances honorables (l’indice 3DMARK06 est de 2451), avec un niveau proche d’une ancienne GeForce 9400 GT. Donc, si on n’a pas vocation à jouer dans des résolutions élevées, on a là une machine polyvalente pouvant aussi bien servir de media center relié à un téléviseur que de bécane familiale adaptée à tous types d’usage.
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