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Test : Quand ATI fait aussi bien que le Nvidia GeForce GTX 285… mais moins cher !

La guerre ATI/Nvidia fait rage sur le créneau des cartes graphiques de milieu de gamme, vendues entre 220 et 270 €.

L'avis de 01net.com

Asus EAH4890DI/1G/DDR53G

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 02/04/2009

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Fiche technique

Asus EAH4890DI/1G/DDR53G

Processeur graphique ATI Radeon HD 4890
Fréquence processeur 850 Mhz
Type de mémoire GDDR5
Système de refroidissement Actif
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Asus EAH4890DI/1G/DDR53G : la promesse

ATI a choisi ce 2 avril 2009 pour dévoiler officiellement son nouveau processeur graphique haut de gamme, le Radeon HD 4890. Ce dernier vient se placer au-dessus du Radeon HD 4870 dans la hiérarchie du constructeur, en termes de performances et -bien sûr- de prix. L’objectif d’ATI est d’occuper un créneau situé entre les cartes graphiques qui exploitent la puce GeForce GTX 260 de Nvidia, vendues généralement entre 200 et 230 €, et celles équipées du GeForce GTX 285, vendues aujourd’hui autour de 330 €. Le but de la manœuvre est d’essayer de proposer une solution à la fois aussi performante et commercialisée aux alentours de 250 € (plus ou moins 10%). Pour savoir si le pari est gagné, nous avons testé l’une des premières cartes disponibles, l’Asus EAH4890DI/1G/DDR53G. Voici les résultats.

Asus EAH4890DI/1G/DDR53G : la réalité

Les benchs sont bons…
Naturellement, cette nouvelle carte ATI a subi la batterie de tests habituels, comprenant en particulier l’outil de Benchmark 3DMark Vantage , dans ses trois principaux modes (Performance, High et Extreme).

Ainsi, En mode Performance, la résolution calée à 1280×1024 pixels, sans anti-aliasing ni filtrage des textures, le score obtenu est de 11013. En comparaison, les scores obtenus par des cartes équipées d’une puce Nvidia GeForce GTX 285 oscillent autour de 12000. On est donc grosso modo dans le même ordre de performances.
En mode High, c’est-à-dire avec un anti-crénelage 2x, un filtre anisotropique 8x et une résolution de 1680×1050 pixels, le score obtenu est de 6768. Enfin, en mode Extreme, avec un anti-aliasing 4x, un filtre anisotropique en mode 16x et une résolution de 1920×1200 pixels, le score passe à 4539.
Jusque là, la carte ATI s’en sort donc plutôt bien!

… mais concrètement, dans les jeux ?
Autant de valeur qui au final, n’évoquent pas grand-chose pour le commun des mortels. Voila pourquoi nous avons fait tourner plusieurs jeux récents particulièrement gourmands en ressources graphiques.
Nous avons en particulier utilisé deux jeux de stratégie en temps réel, «Empire : Total War» et «Warhammer 40,000: Dawn of War 2». Deux réussites sur le plan graphiques que nous avons poussé au maximum: 2650×1600 pixels, anti-aliasing 8x et niveau des détails de texture en niveau Ultra. Et dans cette configuration, seules quelques campagnes de Empire: Total War, très copieuses tant dans le nombre d’unités à gérer que dans les détails graphiques, parviennent à faire saccader très légèrement l’image. Rien qui ne pourrait en tout cas gêner le plaisir du joueur…

Nvidia contre-attaque
Bien sûr, il ne fallait pas s’attendre à ce que Nvidia reste les bras croisés. Aussi, le constructeur a-t-il profité de cette journée pour annoncer lui aussi un nouveau GeForce, le GTX 275, qui -comme son nom l’indique- est une version quelque peu dépouillée du GTX 285. Juste ce qu’il faut pour atteindre un niveau de prix légèrement inférieur à celui des cartes à base de Radeon HD 4890. Ainsi, parmi les premières cartes disponibles on trouve un modèle Zotac proposé à… un peu moins de 240 € !
Les tests que nous ne manquerons pas d’effectuer dans les tous prochains jours nous diront si la réplique de Nvidia à ATI est bénéfique pour les utilisateurs avides de performances 3D que nous sommes…

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