Alienware MJ12 8550i : la promesse
Comme d’habitude, le constructeur n’y va pas par quatre chemins quandil vante les mérites de sa station de travail puisqu’il annonce unniveau de performances imbattable. Il faut reconnaître que les élémentsqui sont disponibles lorsqu’on configure sa machine sur Internet sont susceptibles de réaliser une machine parfaitement adaptée à différentstypes d’applications professionnelles. Une vraie station de travail, etnon un vulgaire PC avec un peu plus de mémoire et d’espace disqueque d’habitude… Nous avons passé quelques jours avec la bête pour évaluer ses capacités.
Alienware MJ12 8550i : la réalité
Le boîtier de cette station de travail est imposant mais s’avère étonnamment sobre de la part du constructeur, même
s’il n’a pas pu s’empêcher d’orner la façade de sa fameuse tête
d’extraterrestre… Les principaux connecteurs d’entrée/sortie sont présents, sans tomber dans l’excès. L’intérieur
est beaucoup plus intéressant.
A commencer par la carte mère, un modèle
S5000XVN d’Intel qui vaut le détour, avec ses deux emplacements pour
processeurs Xeon, ses huit emplacements mémoire, ses deux ports Gigabit
Ethernet et ses deux connecteurs d’extension PCI-X cadencés à 100 et 133
MHz. On y trouve bien sûr également six ports Serial-ATA 2, pouvant être
configurés en RAID 0, 1, 10 et 5, un connecteur PCI Express 16x pour la
carte graphique et deux autres connecteurs PCI Express fonctionnant en mode 4x.
Sur
la carte mère sont installés deux processeurs Xeon
quadricœur cadencés à 1,86 GHz, 4 Go de mémoire DDR2 à 667 MHz, une
carte graphique optimisée pour les applications 3D professionnelles,
avec 1 Go de mémoire GDDR3 et deux sorties DVI bicanal (Dual Link). Que
du très bon donc !
Sans oublier le sous-système disque, qui est composé
de deux groupes – l’un pour le système d’exploitation, l’autre pour le
stockage des données – fonctionnant en RAID 0, chacun d’eux étant
composé de deux disques durs Serial-ATA de 1 To. Oui, 4 To au total (4000 Go !).
Et encore, Alienware ne nous a pas fourni la configuration la
plus musclée, équipée de 16 Go de mémoire (mais il leur faut un
système d’exploitation 64 bits), de Xeon encore plus
rapides (2,66 GHz) et de deux cartes graphiques Quadro FX 4500. Bon
point, tous les composants ont été installés avec une grande
méticulosité. Aucun câble n’est potentiellement gênant si l’on décidait
d’ajouter de la mémoire ou une nouvelle carte d’extension par exemple.
Signalons
au passage que les cartes graphiques Quadro FX de Nvidia sont équipées
de deux sorties DVI de type Dual Link (double liaison). Chacune de ces sorties peut au choix soit piloter deux écrans classiques
(résolution maximale de 2048×1536 pixels), soit gérer l’affichage sur
un moniteur de très grande taille, comme les quelques modèles 30 pouces
du marché qui supportent une résolution de 2560×1600 pixels. Chaque
carte peut donc gérer jusqu’à quatre écrans de taille raisonnable ou deux
très grands.
Lors de nos tests, fondés principalement sur le banc Viewperf 10 développé par SPEC, on a pu voir avec quelle facilité la
carte graphique gère l’animation en temps réel de modèles 3D
complexes, avec ou sans textures, dans différents logiciels comme
Catia, Maya, 3D Studio Max, SolidWorks ou Pro/Engineer. Les résultats
passent rarement sous la barre des 25 images par seconde, même lorsqu’on
active un anti-aliasing en mode 8x (en 16x, ça se gâte un peu !).
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