Toshiba Qosmio X70-A-122 : la promesse
Dans la gamme de Toshiba, les PC portables Qosmio sont dédiés aux jeux 3D et aux grosses applications (retouche photo, montage vidéo). La nouvelle série de mastodonte à écran 17,3 pouces se nomme X70. Elle se décline en plusieurs configurations, vendues entre 1500 et 1800 euros. La principale différence entre tous ces portables : le stockage. Certains ont des disques durs hybrides et des disques durs classiques, d’autres du SSD et un ou plusieurs disques durs. Notre version de test est la plus haut de gamme du lot. Voyons ce qu’elle a dans le ventre.
Toshiba Qosmio X70-A-122 : la réalité
Le Qosmio X70 est un bon compétiteur dans l’arène des PC pour joueurs. Face aux ROG G750 d’Asus ou encore aux Alienware 17 de Dell, cette machine à écran 17,3 pouces de Toshiba ne se dégonfle pas. Elle offre un très bon niveau de performances 3D, quasiment identique à celui du dernier engin pour joueur d’Asus, vendu au même prix (1800 euros). Et pour profiter de la définition Full HD de la dalle et de la qualité audio des quatre petites enceintes Harman Kardon (épaulées par un logiciel d’amélioration audio DTS), Toshiba a même pensé à placer un lecteur Blu-ray dans le boitier. Ce dernier est d’ailleurs solide et arbore les traditionnelles couleurs rouges et noires de la gamme Qosmio. Un design racé qui, d’une part, ne devrait pas laisser les gamers indifférents et qui, d’autre part, laisse présager qu’il y a un gros moteur sous le capot.
Pour jouer et stocker sans limite (ou presque)
Les derniers jeux 3D sont de plus en plus gourmands en ressources matérielles. Toshiba ne lésine donc pas sur la puissance de feu. Le X70 embarque un processeur Core i7 de dernière génération, de la mémoire en pagaille et une carte graphique Nvidia GeForce GTX 770M (3 Go de GDDR5). Performante et tout à fait à même de faire tourner tous les jeux du moment, celle-ci affiche plus de 100 images par seconde sur l’écran brillant Full HD (1920 par 1080). Ecran qui, d’ailleurs, est de bonne qualité : les films et images ressortent bien car la dalle – lumineuse
(316 cd/m2) et correctement contrastée (810:1) – les met correctement en valeur. De fait, l’endurance de l’appareil n’est pas exceptionnelle : 2 heures et 15 minutes. Considérant -en plus- les 3,4 kilos de l’engin, difficile de ne pas le cantonner au bureau ou au salon.
Comme le X70 a vocation à remplacer un PC fixe, l’appareil sort –aussi- le grand jeu en matière de stockage. On y trouve deux disques durs de 1,5 To et un module SSD (connecté en mSATA) véloce de 256 Go, sur lequel Windows 8 et toutes les applis préinstallées ont élu domicile. Outre les applications Toshiba classiques permettant par exemple de conserver la machine à jour, il n’y a que de simples versions d’évaluation de petits jeux 3D, antivirus, etc. installées sur la machine. Quel dommage que Toshiba ne livre pas un jeu complet avec sa machine !
Il faut améliorer le boitier
Outre l’absence de jeu, nous avons repéré trois défauts majeurs sur le X70. A commencer par l’emplacement de la bouche d’aération, sur le côté droit de la machine. Résultat, lorsque vous jouez à un jeu et que vous utilisez une souris externe, un flot continu d’air chaud est envoyé sur la main droite. C’est très désagréable. Le bruit de la ventilation qui accélère et décélère en permanence est lui aussi pénible.
Nous aurions également apprécié que le boitier soit plus fin, et incliné sur l’avant, afin que les poignets ne soient pas trop hauts lorsque les doigts reposent sur le clavier rétroéclairé rouge (effet garanti). Toshiba commet le même impair que Dell sur ce point.
Enfin, la taille du pavé tactile est un peu trop grande et il mériterait d’être plus excentré vers la droite. En effet, quand la main gauche est en position sur les touches « Z,Q,S,D » (dont les joueurs se servent pour se déplacer dans les jeux de tir à la première personne ou les MMORPG), le pouce effleure continuellement le pavé tactile. Heureusement, il est possible de le désactiver rapidement en tapotant deux fois de suite le coin supérieur gauche de la surface.
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