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Test : Puissance et évolutivité à petit prix pour le dernier smartphone de Samsung

Le Galaxy Spica de Samsung a du potentiel avec son processeur à 800 MHz et sa migration programmée vers Android 2.1.

L'avis de 01net.com

Samsung Galaxy Spica

Les plus

  • + La version Cupcake 1.5 d'Android
  • + Le processeur à 800 MHz
  • + La résolution vidéo de 640 x 480 pixels

Les moins

  • - L'écran TFT
  • - La mémoire interne limitée à 115 Mo

Affichage

0.5 / 5

Photo & vidéo

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 18/01/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung Galaxy Spica

Mémoire vive 0 Go
Voir la fiche complète

Samsung Galaxy Spica : la promesse

Le petit frère du Galaxy, premier smartphone sous Android de Samsung, est en vente depuis décembre, et déjà, malgré un équipement moins prestigieux, ce modèle répondant au nom de Galaxy Spica semble susciter un certain engouement. En quoi cet appareil séduit-il et quelles sont ses limites ? Nous l’avons testé pour vous en rendre compte.

Samsung Galaxy Spica : la réalité

Un « chouïa » plus épais, doté d’un écran TFT au lieu du superbe écran OLED de son prédécesseur, passant d’un capteur photo de 5 à 3 mégapixels, le Galaxy Spica séduit moins sur le papier que le Galaxy. Pourtant ce smartphone sous Android réserve quelques très bonnes surprises. D’un design fin et élégant, dans la lignée des derniers mobiles 100 % tactiles de Samsung, du Jet à l’Omnia II, le Spica se distingue par un dos soft touchtrès agréable à la prise en main, un écran de bonne taille offrant une luminosité satisfaisante et un pavé de commandes en métal brossé ergonomique et confortable.

Un processeur Qualcomm à 800 MHz

Doté d’une connectique standard et complète – prise jack 3,5 mm, port micro-USB, emplacement SIM et microSDHD (sous le capot mais ne nécessitant pas d’ôter la batterie) -, le Spica est d’un usage rapide et plaisant grâce à son puissant processeur à 800 MHz, associé à 256 Mo de mémoire vive. Quant à l’écran, de type capacitif (donc entièrement pilotable du bout du doigt), il brille par sa réactivité. Un vrai bénéfice pour l’utilisateur face au Galaxy, moins rapide avec son processeur à 528 MHz et ses 128 Mo de RAM. Son seul défaut : un bouton de mise en veille efficace, mais capricieux quand il s’agit de redonner vie à l’écran !

Mise à jour vers Android 2.1 dès mars

Samsung prévoit de faire évoluer dans le courant du mois de mars son Spica vers la version 2.0 (Eclair), voire directement 2.1 d’Android, qui devrait amener tout un lot d’améliorations. Une mise à jour importante dont le Galaxy, déjà vieillissant, ne bénéficiera pas. Parmi ces nouveautés, on relève, par exemple, la prise en charge de Microsoft Exchange en natif ou la possibilité d’envoyer des fichiers en Bluetooth, ce mode sans fil ne servant pour l’heure qu’à connecter un casque. Quant à l’ajout du logiciel gratuit Bluetooth File Transfer, téléchargeable dans l’Android Market pour combler cette lacune et efficace sur un HTC Magic migré sous 1.6, il ne fonctionne pas avec le Spica sous Android 1.5. Autant dire que la mise à jour vers 2.1 est attendue.

Pas de surcouche logicielle Samsung

Malgré son écran capacitif, le Spica ne prend pas en charge le multipoint (le zoom avec deux doigts comme sur l’iPhone), Samsung n’ayant pas développé de surcouche en renfort d’Android comme HTC sur le Hero. L’appareil reste un Google phone de base. L’apport du constructeur se limite à quelques ajouts logiciels comme celui d’un clavier virtuel supplémentaire (offrant plus de possibilités, dont la correction orthographique). Ce dernier est confortable et réactif à l’usage. Seul l’accéléromètre pour basculer d’un geste en mode paysage peine un peu. Il faut parfois effleurer la zone de saisie pour accélérer les choses. Du déjà vu chez Samsung.

Un lecteur vidéo DivX et Xvid

Livré avec un casque intra-auriculaire de qualité correcte, le Spica ne dispose que d’environ 180 Mo de mémoire interne, mais il est livré avec une carte mémoire de 8 Go dans le cadre d’un forfait Bouygues Télécom ou 1 Go avec le forfait SFR. De quoi stocker tout ou partie de sa discothèque. Dépourvu de flash, l’appareil photo 3 mégapixels intégré au mobile permet de réaliser des prises de vue correctes en bonnes conditions de luminosité. Quant à la capture vidéo, médiocre en qualité d’images et son, elle se limite à une résolution de 352 x 288 pixels. Rien de transcendant. En revanche, le Spica lit en natif de nombreux formats vidéo dont le DivX, le Xvid, le WMV 9, le Quick Time, etc. Pratique pour le transformer en baladeur vidéo de poche ! Enfin, à condition de ne pas user et abuser du mode sans fil (Wi-Fi et Bluetooth), l’autonomie du Spica reste très correcte, passant sans difficulté le cap de la journée.

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