Toshiba Satellite P500-15E : la promesse
Massif comme un tank et correctement équipé, ce Satellite P500-15E ferait presque tache dans la gamme Toshiba du même nom, d’ordinaire réservée à des machines plus sages. Destiné à remplacer un PC de bureau, il semble pouvoir y arriver sans une goutte de sueur. Le confort semble également au rendez-vous et la machine est truffée de ports en tout genre pour assurer une compatibilité totale avec la plupart des périphériques. Des détails que nous allons vérifier…
Toshiba Satellite P500-15E : la réalité
Oh le beau Qosmio ! Ah non… C’est un Satellite ! Le châssis des PC portables milieu de gamme de Toshiba fait illusion mais pour le reste, ce parpaing de 4 kilos, mesurant pas moins de 45 cm de large et 4,2 cm d’épaisseur est un sacré beau bébé revêtu de plastique noir brillant qui aime les traces de doigts !
Un équipement qui laisse un goût de trop peu !
La configuration de ce Satellite est très complète sur le plan des composants. Dernier processeur Intel Core i5 aux commandes (indice Windows de 6,6), 4 Go de mémoire DDR3, 1 To de disque dur (2 x 500 Go à 5 400 tr/min), une carte graphique dédiée Nvidia GeForce GT 330M avec 1 Go de mémoire (indice Windows de 6,4) dédiée pour afficher de jolies images sur l’écran 18,4 pouces (définition de 1 680 x 945 pixels, étrange). Le jeu s’envisage dans la résolution native, mais avec quelques ajustements sur les détails, et pour l’ensemble des autres tâches, c’est du tout bon !
Le « multimédia sonore » n’est pas en reste puisque Toshiba dote son P500 des traditionnelles enceintes Harman/Kardon qui donnent des résultats satisfaisants avec la musique et les films. En revanche, la présence du Blu-ray manque cruellement à cette machine vendue 999 euros. Quitte à augmenter le prix de 100 euros, cela aurait valu le coup ! Surtout que la connectique HDMI est de la partie ! La définition de l’écran est suffisante pour le 720p (le Full HD n’aurait pas été un mal…), alors pourquoi ne pas avoir doté ce portable du lecteur haute définition qui va bien ?
Une ergonomie en demi-teinte
Pas de clavier chiclet mais un modèle offrant un bon confort de frappe est tout de même présent. On regrette simplement que Toshiba ne l’ait pas étalé sur toute la surface de la coque intérieure car, doté d’un pavé numérique, il est un peu à l’étroit. Sur le côté gauche, on trouve un ensemble de commandes sensitives pour les fonctions multimédias.
La taille du touchpad est ridicule et ce dernier n’est pas délimité : lors du déplacement du curseur à l’horizontale, le doigt rencontre le plastique brillant de la coque. Heureusement que ce type de machine s’agrémente généralement d’une souris pour le pilotage, car la surface offerte est vraiment dérisoire. Pour prendre ses distances lors de séances de cinéma ou d’écoute musicale, Toshiba a doté son Satellite P500 d’une télécommande Media Center au format Express Card, qui se glisse sur le côté de la machine.
Bien évidemment, la sédentarité entendue de la machine ne lui confère pas d’aptitudes poussées en matière d’autonomie, mais une heure et demie loin de la prise peut s’envisager en lecture vidéo. Enfin, aussi bien par sa taille que par ses nuisances sonores, le P500 ne passe pas inaperçu : presque 40 dB mesurées en charge ! Les vagissements de ce gros bébé jouent contre lui !
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